Les 3 millions de Canadiens qui ne peuvent pas se payer de médicaments devraient être administrativement admis à l’hôpital, sans même y avoir vraiment mis les pieds, de manière à ce qu’ils puissent avoir accès à des traitements susceptibles de leur sauver la vie. Les médecins de famille pourraient s’acquitter de leurs devoirs envers leurs patients en facilitant l’accès aux traitements pour le diabète, l’hypertension, le VIH ou le sida, et à d’autres médicaments qui favorisent la santé de nos patients vulnérables. La Loi canadienne sur la santé exige que les gouvernements financent à même les fonds publics les médicaments pour les patients hospitalisés, et tous les patients peuvent être administrativement admis (et recevoir un congé) pour le seul motif d’avoir accès à des médicaments financés par le secteur public. Une telle approche est légale, éthique et fondée sur des données probantes. Pourquoi ne pas le faire dès maintenant?
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