Evidence-based recommendations for monitoring safety of second-generation antipsychotics in children and youth

Paediatr Child Health. 2011 Nov;16(9):581-9.

Abstract

Background: The use of antipsychotics, especially second-generation antipsychotics (SGAs), for children with mental health disorders in Canada has increased dramatically over the past five years. These medications have the potential to cause major metabolic and neurological complications with chronic use.

Objective: To synthesize the evidence for specific metabolic and neurological side effects associated with the use of SGAs in children, and provide evidence-based recommendations for the monitoring of these side effects.

Methods: A systematic review of controlled clinical trials of SGAs involving children was performed. Recommendations for monitoring SGA safety were made according to a classification scheme based on the GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation) system. When there was inadequate evidence, recommendations were based on consensus and expert opinion. A multidisciplinary consensus group reviewed all relevant evidence and reached consensus on the recommendations.

Results: The present guidelines provide evidence-based recommendations for monitoring SGA safety. The strength of recommendations for specific physical examination manoeuvres and laboratory tests are provided for each SGA medication at specific time points.

Conclusion: Multiple randomized controlled trials evaluated the efficacy of many of the SGAs in paediatric mental health disorders. These benefits, however, are not without risks - both metabolic and neurological side effects occur in children treated with SGAs. The risk of weight gain, increased body mass index and abnormal lipid levels is greatest with olanzapine, followed by clozapine and quetiapine. The risk of neurological side effects of the treatment is greatest with risperidone, olanzapine and aripiprazole. Appropriate monitoring procedures for adverse effects will improve the quality of care of children treated with these medications.

HISTORIQUE :: Au Canada, l’utilisation d’antipsychotiques, notamment les antipsychotiques de deuxième génération (ADG), a augmenté de façon considérable depuis cinq ans chez les enfants ayant des troubles de santé mentale. Ces médicaments ont le potentiel de causer de graves complications métaboliques et neurologiques lorsqu’on les utilise de manière chronique.

OBJECTIF :: Synthétiser les données probantes relatives aux effets secondaires métaboliques et neurologiques précis associés à l’usage d’ADG chez les enfants et fournir des recommandations probantes sur la surveillance de ces effets secondaires.

MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont procédé à une analyse systématique des essais cliniques contrôlés des ADG auprès d’enfants. Ils ont fait des recommandations à l’égard de la surveillance de l’innocuité des ADG d’après un modèle de classification fondé sur le système GRADE (système de notation de l’évaluation et de l’élaboration des recommandations). Lorsque les données probantes n’étaient pas suffisantes, ils fondaient leurs recommandations sur le consensus et l’avis d’experts. Un groupe consensuel multidisciplinaire a analysé toutes les données probantes pertinentes et est parvenu à un consensus à l’égard des recommandations.

RÉSULTATS :: Les recommandations probantes portant sur la surveillance de l’innocuité des ADG figurent dans les présentes lignes directrices. Les auteurs indiquent la qualité des recommandations relatives à des examens physiques et tests de laboratoire précis à l’égard de chaque ADG à des moments déterminés.

CONCLUSION :: De multiples essais aléatoires et contrôlés ont permis d’évaluer l’efficacité de bon nombre des ADG utilisés pour traiter les troubles de santé mentale en pédiatrie. Toutefois, leurs avantages ne sont pas sans risques : on observe à la fois des effets secondaires métaboliques et neurologiques chez les enfants traités au moyen d’ADG. Le risque de prise de poids, d’augmentation de l’indice de masse corporelle et de taux lipidiques anormaux est plus élevé à l’utilisation d’olanzapine, suivie de la clozapine et de la quétiapine. Quant au risque d’effets secondaires neurologiques des traitements, il est plus élevé à l’utilisation de rispéridone, d’olanzapine et d’aripiprazole. Des interventions de surveillance pertinentes des effets secondaires amélioreront la qualité des soins des enfants traités à l’aide de ces médicaments.

Keywords: Antipsychotics; Children and adolescents; Drug safety; Extrapyramidal symptoms; Metabolic syndrome.