Objective: To determine the risk of developing obesity and related metabolic complications in children following long-term treatment with risperidone or quetiapine.
Methods: This was a 1-year naturalistic longitudinal study conducted between February 2009 and March 2012. A total of 130 children aged 2 to 18 years without prior exposure to second-generation antipsychotics (SGAs) were enrolled at initiation of treatment with either risperidone or quetiapine. Metabolic parameters were measured at baseline and months 6 and 12. Data of 37 participants (20 treated with risperidone and 17 treated with quetiapine) who completed 12-month monitoring were used in the analysis.
Results: After 1 year of SGA treatment, mean weight increased significantly by 10.8 kg (95% CI 7.9 kg to 13.7 kg) for risperidone and 9.7 kg (95% CI 6.5 kg to 12.8 kg) for quetiapine. Body mass index z score also increased significantly in both groups (P < 0.001). There was a high incidence of children becoming overweight or obese (6/15 [40.0%] for risperidone-treated and 7/14 [50.0%] for quetiapine-treated). The mean levels of fasting glucose (for risperidone-treated) and ratio of total cholesterol to high-density lipoprotein cholesterol (for quetiapine-treated) increased significantly by 0.23 mmol/L (95% CI 0.03 mmol/L to 0.42 mmol/L) and 0.48 mmol/L (95% CI 0.15 mmol/L to 0.80 mmol/L), respectively.
Conclusion: Children treated with risperidone or quetiapine are at a significant risk for developing obesity, elevated waist circumference, and dyslipidemia during 12 months of treatment. These data emphasize the importance of regular monitoring for early identification and treatment of metabolic side effects.
Objectif :: Déterminer le risque de développer l’obésité et des complications métaboliques connexes chez des enfants après un traitement à long terme par rispéridone ou quétiapine.
Méthodes :: Il s’agissait d’une étude longitudinale naturaliste d’un an menée entre février 2009 et mars 2012. Un total de 130 enfants de 2 à 18 ans sans exposition précédente aux antipsychotiques de deuxième génération (ADG) ont été inscrits à commencer un traitement par rispéridone ou par quétiapine. Les paramètres métaboliques ont été mesurés au départ et aux 6e et 12e mois. Les données des 37 participants (20 traités par rispéridone et 17 par quétiapine) qui ont complété la surveillance de 12 mois ont servi à l’analyse.
Résultats :: Après 1 an de traitement par ADG, le poids moyen avait augmenté significativement de 10,8 kg (IC à 95 % 6,6 kg à 10,5 kg) pour la rispéridone et de 9,7 kg (IC à 95 % 6,5 kg à 12,8 kg) pour la quétiapine. Le score z de l’indice de masse corporelle s’est aussi accru significativement chez les 2 groupes (P < 0,001). Il y avait une incidence élevée d’enfants qui devenaient en surpoids ou obèses (6/15 [40,0 %] pour ceux traités par rispéridone et 7/14 [50,0 %] pour ceux traités par quétiapine). Les niveaux moyens de glucose à jeun (pour le traitement par rispéridone) et le ratio de cholestérol total sur le cholestérol à lipoprotéines de haute densité (pour le traitement par quétiapine) augmentaient significativement de 0,23 mmol/L (IC à 95 % 0,03 mmol/L à 0,42 mmol/L) et de 0,48 mmol/L (IC à 95 % 0,15 mmol/L à 0,80 mmol/L), respectivement.
Conclusion :: Les enfants traités par rispéridone ou par quétiapine sont à risque significatif de développer l’obésité, un tour de taille élevé, et la dyslipidémie durant les 12 mois du traitement. Ces données soulignent l’importance d’une surveillance régulière pour l’identification précoce et le traitement des effets secondaires métaboliques.