Partnering with Indigenous Elders in primary care improves mental health outcomes of inner-city Indigenous patients: Prospective cohort study

Can Fam Physician. 2019 Apr;65(4):274-281.

Abstract

Objective: To determine whether including Indigenous Elders as part of routine primary care improves depressive symptoms and suicidal ideation in Indigenous patients.

Design: Prospective cohort study with quantitative measures at baseline and 1, 3, and 6 months postintervention, along with emergency department (ED) utilization rates before and after the intervention.

Setting: Western Canadian inner-city primary care clinic.

Participants: A total of 45 people who were older than age 18, who self-identified as Indigenous, and who had no previous visits with the clinic-based Indigenous Elders program.

Intervention: Participants met with an Indigenous Elder as part of individual or group cultural sessions over the 6-month study period.

Main outcome measures: Changes in depressive symptoms, measured with the PHQ-9 (Patient Health Questionnaire), following Indigenous patients' encounters with Indigenous Elders. Secondary outcomes included changes in suicide risk (measured with the SBQ-R [Suicidal Behaviors Questionnaire-Revised]) and ED use.

Results: Characteristics among those who consented to participate were as follows: 71% were female; mean age was 49 years; 31% had attended residential or Indian day school; and 64% had direct experience in the foster care system. At baseline 28 participants had moderate to severe depressive symptoms (PHQ-9 score of ≥ 10). There was a 5-point decrease that was sustained over a 6-month period (P = .001). Fourteen participants had an above-average suicide risk score at baseline (SBQ-R score of ≥ 7), and there was a 2-point decrease in suicide risk that was sustained over a 6-month period (P = .005). For all participants there was a 56% reduction in mental health-related ED visits (80 vs 35) when comparing the 12 months before and after enrolment.

Conclusion: Encounters with Indigenous Elders, as part of routine primary care, were associated with a clinically and statistically significant reduction in depressive symptoms and suicide risk among Indigenous patients. Emergency department use decreased, which might reduce crisis-oriented mental health care costs. Further expansion and evaluation of the role of Indigenous Elders as part of routine primary care is warranted.

Objectif: Déterminer si le fait de faire participer des Aînés autochtones aux soins primaires habituels peut réduire les symptômes de dépression et les idées suicidaires chez les patients autochtones.

Type d’étude: Une étude de cohorte prospective utilisant des mesures quantitatives au point de départ, suivies d’interventions postérieures après 1, 3 et 6 mois, de concert avec les taux d’utilisation de l’urgence avant et après l’intervention.

Contexte: La clinique de soins primaires d’un quartier défavorisé d’une ville de l’Ouest canadien.

Participants: Un total de 45 personnes de plus de 18 ans, qui se déclaraient autochtones et qui n’avaient jamais rendu visite au programme des Aînés autochtones de la clinique.

Intervention: Les participants ont rencontré un Aîné autochtone dans le contexte de séances culturelles individuelles ou de groupe, au cours de la période de 6 mois qu’a duré l’étude.

Principaux paramètres à l’étude: Les changements observés dans les symptômes de dépression, tels qu’évalués au moyen du QSP-9 (Questionnaire sur la santé du patient), à la suite des rencontres des patients autochtones avec des Aînés autochtones. Parmi les paramètres secondaires, mentionnons les changements dans le risque de suicide (mesurés à l’aide du SBQ-R (Suicidal Behaviors Questionnaire–Revised)) et les visites à l’urgence.

Résultats: Les caractéristiques des personnes ayant consenti à participer étaient les suivantes : 71 % étaient de sexe féminin; l’âge moyen était de 49 ans; 31 % avaient fréquenté le pensionnat ou l’externat indien; et 64 % avaient une exérience directe du système de placement familial. Au départ, 28 participants avaient des symptômes de dépression modérée ou sévère (score QSP de ≥ 10). Il y a eu une diminution de 5 points, maintenue sur une période de 6 mois (p =, 001). Parmi les participants, 14 avaient un risque de suicide au-dessus du score moyen au départ (score SBQ-R de ≥ 7), et il y a eu une diminution de 2 points du risque de suicide, maintenue sur une période de 6 mois (p =, 005). Chez tous les participants, il y a eu une réduction de 56 % des visites à l’urgence liées à la santé mentale (80 c. 35) en comparaison avec les 12 mois précédant et suivant l’engagement à participer.

Conclusion: Les rencontres avec des Aînés autochtones, en tant qu’éléments des soins médicaux courants, ont été associées à une réduction cliniquement et statistiquement significative des symptômes de dépression et du risque de suicide chez les patients autochtones. Le recours à l’urgence a diminué, ce qui est susceptible de réduire les coûts des soins de santé mentale en situation de crise. Il serait justifié d’élargir et d’évaluer davantage le rôle des Aînés autochtones dans le cadre des soins de santé primaires courants.

MeSH terms

  • Adult
  • British Columbia
  • Depression / psychology
  • Depression / therapy*
  • Female
  • Humans
  • Indigenous Peoples / psychology*
  • Indigenous Peoples / statistics & numerical data
  • Male
  • Medicine, Traditional / methods
  • Middle Aged
  • Primary Health Care / organization & administration*
  • Prospective Studies
  • Suicide / psychology
  • Suicide Prevention*