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Faut-il circoncire les nouveau-nés?

OUI

Edgar J. Schoen
Canadian Family Physician December 2007, 53 (12) 2100-2102;
Edgar J. Schoen
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  • For correspondence: edgar.schoen@kp.org
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Des données médicales convaincantes, publiées surtout au cours des 20 dernières années, ont démontré que la circoncision protégeait contre de nombreux problèmes de santé1. Le rôle le plus important qu’exercent les médecins de première ligne auprès des enfants se situe beaucoup dans la prévention non pas d’une seule mais de plusieurs affections, notamment par les programmes de vaccination. Envisagez la circoncision des nouveaunés comme un vaccin qui protège contre de nombreux problèmes médicaux. En ordre chronologique, de l’enfance jusqu’à l’âge avancé, on peut mentionner de graves infections des voies urinaires (IVU) durant la première année de vie; les infections locales du pénis (balanoposthite) et les problèmes de rétraction mécanique (phimosis) durant l’enfance; les maladies transmises sexuellement, en particulier le VIH et le sida chez les jeunes adultes; et le cancer du pénis et du col de l’utérus chez les personnes plus âgées. La circoncision facilite l’hygiène génitale durant toute la vie.

Protection et avantages

Trois récentes études contrôlées randomisées, réalisées en Afrique, ont suscité beaucoup d’intérêt chez le public. Elles démontraient que la circoncision avait un effet protecteur de 60% à 70% contre l’acquisition hétérosexuelle du VIH2, une protection comparable à celle de nombreux vaccins. Les résultats de ces études étaient si convaincants qu’on a dû y mettre un terme rapidement, parce qu’il n’était plus éthique d’assigner des hommes dans le groupe de contrôle des hommes non circoncis. On reconnaît la protection offerte par la circoncision contre le VIH depuis les années 1980. Cette protection a été confirmée dans plus de 30 études par observation avant l’exécution des études contrôlées randomisées, qui représentent la norme en recherche clinique. Le mécanisme selon lequel le prépuce prédispose à l’acquisition du VIH a été élucidé. On croyait auparavant que le prépuce délicat se déchirait durant les rapports sexuels, créant de petites abrasions par les-quelles entrait le virus et, en réalité, c’est probablement le cas. Mais, on juge encore plus importantes les études qui démontrent que le virus s’attache de préférence aux phagocytes du prépuce (cellules de Langerhans) qui ne peuvent pas tuer le virus et les laissent ainsi pénétrer dans le corps. La prévention offerte par la circoncision contre le VIH est maintenant officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, les Nations Unies et les National Institutes of Health. Certains pays africains ont commencé à préconiser la circoncision chez l’adulte comme mesure de santé publique.

La protection contre d’autres maladies transmises sexuellement est bien documentée3. On sait depuis longtemps que la présence du prépuce est un facteur de risque de contracter la syphilis et le chancre mou. Au cours de la dernière décennie, une importante étude multinationale a démontré que les hommes non circoncis ont 3 fois plus de risque d’être porteurs du virus du papillome humain sur leur pénis4 et que les anticorps contre les infections au Chlamydia sont deux fois plus fréquents chez les femmes dont les partenaires ne sont pas circoncis. La protection contre le virus du papillome humain et le Chlamydia revêt probablement plus d’importance dans les pays développés, où la prévalence d’infection hétérosexuelle au VIH est faible.

Ce qui préoccupe le plus les pédiatres, c’est le rôle du prépuce dans la prédisposition des nourrissons à une grave IVU durant la première année de vie5,6. On s’est rendu compte, durant les années 1980, que si, plus tard dans l’enfance, les IVU sont plus fréquentes chez les filles, comme chez les femmes, les IVU graves (pyélonéphrite) durant les premiers 12 mois prédominent chez les garçons. Diverses études ont révélé que, durant cette période, les garçons non circoncis ont environ 10 fois plus de risques de contracter une IVU que ceux qui le sont. L’IVU chez ces nourrissons cause de fortes fièvres, des symptômes généralisés et, à l’occasion, l’infection se répand (sepsie, méningite). La perte de sodium par les tubules rénaux peut entraîner des taux élevés d’aldostérone. Dans les études de suivi, on constate souvent la présence de cicatrices rénales. Ici aussi, le mécanisme a été décrit: des bactéries uropathogènes, habituellement l’Escherichia coli fimbriæ, adhèrent au prépuce moite (mais pas au gland), remontent le tractus urinaire et causent l’infection rénale.

Le cancer des organes génitaux est plus fréquent chez les hommes non circoncis et chez les femmes dont le partenaire n’est pas circoncis. Le cancer du pénis se présente presque exclusivement chez les hommes non circoncis7. Même s’il s’agit d’une maladie rare (environ 1 200 cas de cancer par année aux États-Unis), c’est un problème dévastateur et invasif qui exige habituellement l’ablation du pénis. On sait depuis longtemps que le cancer du col de l’utérus est moins commun dans les groupes ethniques qui pratiquent la circoncision (les Juifs et les Musulmans). Le fait d’avoir de nombreux partenaires sexuels non circoncis à un âge précoce est un important facteur de risque de cancer du col. Il est démontré que le virus du papillome humain est l’agent à l’origine du cancer du pénis et du col de l’utérus et, comme je l’ai mentionné, les hommes non circoncis en sont plus fréquemment porteurs4.

Selon des cas cliniques isolés, certains prétendent que le prépuce est important pour une activité sexuelle normale et qu’il améliore la sensation sexuelle. Des étu-des objectives publiées au cours de la dernière décennie n’ont fait valoir aucune différence notoire dans la fonction sexuelle entre les hommes circoncis et non circoncis8. De fait, on a constaté que les hommes circoncis avaient une activité sexuelle plus variée, et une étude réalisée auprès de la population américaine centrale indiquait que les femmes préféraient un pénis circoncis, principalement en raison d’une meilleure hygiène9.

Âge de la circoncision

Le moment idéal de la circoncision - la période la plus propice - est celle suivant immédiatement la naissance. Les nouveau-nés sont extrêmement résilients et programmés pour supporter le stress, venant juste de vivre l’expérience du traumatisme de la naissance. Ils ont des taux élevés de corticostéroïdes, d’adrénaline, d’androgène, de thyroxine et d’endorphines. Ils guérissent rapidement et, lorsqu’on utilise des clamps (Gomco, Mogen ou Plastibell), il n’est pas nécessaire de faire des sutures à la mince peau du prépuce. Entre les mains d’un médecin expérimenté, le taux de complications est de moins de 0,5%, et elles sont généralement mineures. Il faudrait toujours utiliser l’anesthésie locale. La circoncision à un âge plus avancé comporte plus de risques, est plus complexe et environ 10 fois plus coûteuse.

Il est temps que le monde médical reconnaisse les données convaincantes en faveur de la circoncision des nouveaunés10 et se mette au diapason de la population (80% des hommes américains sont circoncis).

Notes

CONCLUSIONS FINALES

  • La circoncision apporte divers avantages importants durant toute la vie.

  • Au nombre de ces avantages figure la protection contre le VIH et le sida, le virus du papillome humain, d’autres infections transmises sexuellement, le cancer des organes génitaux et les infections graves des voies urinaires chez le nourrisson.

  • Les nombreux bienfaits de la circoncision l’emportent largement sur les risques de la chirurgie, qui sont rares (environ 0,5% des cas) et habituellement bénins.

  • La période suivant la naissance est le moment idéal en raison de la facilité de l’intervention, de la présence de forts taux d’hormones de contrôle du stress et de la douleur, et de la rapidité de la guérison. Il faudrait toujours utiliser l’anesthésie locale.

Footnotes

  • Intérêts concurrents

    Aucun déclaré

  • Les parties à ce débat auront la possibilité de réfuter les arguments de leur opposant dans Réfutation qui paraîtra dans un prochain numéro.

  • Copyright© the College of Family Physicians of Canada

Références

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Canadian Family Physician: 53 (12)
Canadian Family Physician
Vol. 53, Issue 12
1 Dec 2007
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