Skip to main content

Main menu

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums

User menu

  • My alerts

Search

  • Advanced search
The College of Family Physicians of Canada
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums
  • My alerts
The College of Family Physicians of Canada

Advanced Search

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • RSS feeds
  • Follow cfp Template on Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram
EditorialÉditorial

Pourquoi cette controverse perdure-t-elle?

Roger Ladouceur
Canadian Family Physician April 2008; 54 (4) 493;
Roger Ladouceur
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
  • Article
  • Figures & Data
  • CFPlus
  • eLetters
  • Info & Metrics
  • PDF
Loading
Figure
  • Download figure
  • Open in new tab

Ce mois-ci dans le Médecin de famille canadien, nous vous présentons un débat sur le dépistage systématique du cancer colorectal (CCR). Pineau (page 508) favorise son implantation; Turcotte (page 509) explique pourquoi il faudrait s’y opposer. Sans égard aux arguments évoqués par l’un et l’autre, quiconque serait en droit de se demander pourquoi cette controverse perdure encore compte tenu des données probantes qui démontrent les bienfaits du dépistage et des lignes directrices qui recommandent son implantation.

Données probantes, lignes directrices

En effet, on sait depuis 15 ans que la recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) suivie au besoin d’une investigation complémentaire permet de réduire la mortalité causée par le CCR. En 1993, Mandel et coll. publiaient la première étude1 contrôlée réalisée auprès de 46551 personnes âgées de 50 à 80 ans évaluant l’efficacité de cette méthode. Ils notaient qu’après 13 ans, le taux cumulé de mortalité par CCR était significativement inférieur chez ceux ayant eu une RSOS annuelle: 5,88 personnes par 1000 comparativement à 8,33 pour ceux ayant eu un dépistage bisannuel et 8,83 pour le groupe contrôle. Deux autres études contrôlées publiées 5 ans plus tard corroboraient ces premiers résultats. Dans la première2 à laquelle ont participé plus de 30000 personnes âgées de 45 à 75 ans, le nombre de décès attribuable au CCR après 10 ans était significativement inférieur dans le groupe dépisté par RSOS biannuelle par rapport au groupe contrôle: 205 comparativement à 249 (ratio de mortalité 0,82, 95% intervalle de confiance [IC] 0,68 à 0,99; P=,03). Dans l’autre3 à laquelle ont participé plus de 150000 personnes âgés de 45 à 75 ans pendant 10 ans: 360 personnes sont décédés du CCR dans le groupe ayant eu une RSOS biannuelle comparativement à 420 personnes dans le groupe contrôle (ratio de cote 0,85, 95% IC 0,74 à 0,98; P=,026).

A eux-seuls, ces résultats devraient nous convaincre du bien-fondé du dépistage. D’autant plus qu’un nombre impressionnant de lignes directrices l’endosse.

Alors, pourquoi tergiverse-t-on encore?

Les raisons sont fort simples: le dépistage présente de sérieuses lacunes.

  • Les tests de dépistage sont imparfaits et ne sont pas dépourvus d’effets indésirables: la RSOS est un examen peu valide présentant un haut taux de résultats faussement positifs et négatifs. C’est aussi un examen auquel la population adhère peu; personne n’aime fouiller dans ses selles! Quant à la colonoscopie rendue nécessaire par une RSOS positive, des complications sérieuses peuvent survenir sans compter les inconvénients et l’anxiété générés par un examen finalement inutile (faux positifs).

  • L’efficacité du dépistage est bien relative et même si le dépistage permet de réduire la mortalité par CCR de l’ordre de 13% à 33%, le risque d’en mourir demeure élevé. Dans Hardcastle, malgré un suivi médian de 7.8 ans, 360 personnes sont décédés du CCR comparativement à 420 dans le groupe contrôle, soit un risque relatif cumulé de 85% de mourir quand même de cette maladie. Cette notion n’est certainement pas comprise par ceux qui pensent que «Votre colon est beau» signifie qu’ils sont maintenant à l’abri de ce cancer.

  • Le dépistage n’a aucun effet sur la survie globale: lorsqu’une personne en bonne santé et asymptomatique accepte dans le cadre d’un examen médical périodique de passer des tests de dépistage, c’est qu’elle souhaite fondamentalement vivre plus longtemps et autant que possible en bonne santé. Autrement pourquoi subirait-elle tous ces examens? Malheureusement, le dépistage du CRC ne lui apporte pas cette assurance.

  • L’implantation engendrera inévitablement des délais et des coûts importants.

  • Le dépistage engendrera inévitablement des effets indésirables, certains pouvant être très sérieux. Dans l’étude britannique3, 34 perforations et 6,7 saignements sérieux par 10 000 colonoscopies sont survenus. Or, ces examens étaient pratiqués par des experts dans des centres ciblés. Il faut craindre qu’à large échelle, un programme systématique de dépistage puisse engendrer davantage de complications chez des personnes essentiellement en bonne santé. Primum non nocere.

Pourquoi alors l’Ontario et l’Alberta décident-ils d’implanter un programme de dépistage systématique du CCR? Cette décision relève-t-elle d’une décision scientifique ou d’un lobby quelconque?

Faut dire que notre peur individuelle et collective du cancer est telle que nous sommes prêts à nous battre jusqu’à la mort!

  • Copyright© the College of Family Physicians of Canada

Références

  1. ↵
    MandelJSBondJHChurchTRSnoverDCBradleyGMSchumanLMReducing mortality from colorectal cancer by screening for fecal occult blood. Minnesota Colon Cancer Control StudyN Engl J Med199332819136571Erratum dans: N Engl J Med 1993;329(9):672
    OpenUrlCrossRefPubMed
  2. ↵
    KronborgOFengerCOlsenJJorgensenODSondergaardORandomised study of screening for colorectal cancer with faecal-occcult-blood testLancet1996348146771
    OpenUrlCrossRefPubMed
  3. ↵
    HardcastleJDChamberlainJORobinsonMHMossSMAmarSSBalfourTWRandomised controlled trial of faecal occult blood screening for colorectal cancerLancet199634814727
    OpenUrlCrossRefPubMed
PreviousNext
Back to top

In this issue

Canadian Family Physician: 54 (4)
Canadian Family Physician
Vol. 54, Issue 4
1 Apr 2008
  • Table of Contents
  • About the Cover
  • Index by author
Print
Download PDF
Article Alerts
Sign In to Email Alerts with your Email Address
Email Article

Thank you for your interest in spreading the word on The College of Family Physicians of Canada.

NOTE: We only request your email address so that the person you are recommending the page to knows that you wanted them to see it, and that it is not junk mail. We do not capture any email address.

Enter multiple addresses on separate lines or separate them with commas.
Pourquoi cette controverse perdure-t-elle?
(Your Name) has sent you a message from The College of Family Physicians of Canada
(Your Name) thought you would like to see the The College of Family Physicians of Canada web site.
CAPTCHA
This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
Citation Tools
Pourquoi cette controverse perdure-t-elle?
Roger Ladouceur
Canadian Family Physician Apr 2008, 54 (4) 493;

Citation Manager Formats

  • BibTeX
  • Bookends
  • EasyBib
  • EndNote (tagged)
  • EndNote 8 (xml)
  • Medlars
  • Mendeley
  • Papers
  • RefWorks Tagged
  • Ref Manager
  • RIS
  • Zotero
Respond to this article
Share
Pourquoi cette controverse perdure-t-elle?
Roger Ladouceur
Canadian Family Physician Apr 2008, 54 (4) 493;
Twitter logo Facebook logo Mendeley logo
  • Tweet Widget
  • Facebook Like
  • Google Plus One

Jump to section

  • Article
    • Données probantes, lignes directrices
    • Alors, pourquoi tergiverse-t-on encore?
    • Références
  • Figures & Data
  • CFPlus
  • eLetters
  • Info & Metrics
  • PDF

Related Articles

  • PubMed
  • Google Scholar

Cited By...

  • No citing articles found.
  • Google Scholar

More in this TOC Section

  • Pride and learning in reverse
  • Fierté et apprentissage en sens inverse
  • Plus ça change, plus c’est pareil
Show more Editorial

Similar Articles

Subjects

  • Collection française
    • Éditorial

Navigate

  • Home
  • Current Issue
  • Archive
  • Collections - English
  • Collections - Française

For Authors

  • Authors and Reviewers
  • Submit a Manuscript
  • Permissions
  • Terms of Use

General Information

  • About CFP
  • About the CFPC
  • Advertisers
  • Careers & Locums
  • Editorial Advisory Board
  • Subscribers

Journal Services

  • Email Alerts
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram
  • RSS Feeds

Copyright © 2025 by The College of Family Physicians of Canada

Powered by HighWire