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Article CommentaryCommentaire

Être juste correct

Savithiri Ratnapalan and Helen Batty
Canadian Family Physician March 2009; 55 (3) 241-242;
Savithiri Ratnapalan
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  • For correspondence: savithiri.ratnapalan@sickkids.ca
Helen Batty
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Le concept de la mère «juste correcte» remonte à 1953, et le monde des affaires, surtout l’industrie très lucrative des logiciels, se sert profitablement du principe du juste correct (PJC). Par ailleurs, le concept du médecin ou du système de santé juste correct n’a jamais gagné la faveur populaire. La plupart des médecins visent la perfection et se démènent pour faire un juste équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle. La majorité des systèmes de santé essaient d’offrir aux patients les interventions diagnostiques et thérapeutiques les plus récentes en dépit des coûts à la hausse et des ressources limitées. Le présent article traite de l’origine, des principales caractéristiques et des mérites du PJC. Nous croyons que l’excellence en médecine peut être atteinte en assurant que les résultats sont juste corrects plutôt qu’en visant la perfection.

Un idéal irréaliste

De l’aube jusqu’à tard dans la nuit, cette héroïne rajoute avec magie des heures à la journée, jonglant avec les enfants, les horaires, les corvées et la carrière. Naviguant à travers des jungles de jouets et des montagnes de babioles de tout-petits, elle arrive quand même à préparer des repas aussi délicieux que nutritifs, à dompter les chatons de poussière et à faire disparaître les taches rebelles. Grâce à un troisième bras invisible et à la poursuite incessante de l’équilibre entre travail et vie personnelle, elle aide son enfant avec ses devoirs, répond à un important appel du bureau, les mains encombrées de couches souillées. À la fois enseignante, médecin, chauffeur, patron… c’est SuperMom1.

Il s’agit de la description d’un nouveau personnage, pas d’une personne réelle. Cela étant dit, beaucoup de femmes et d’hommes d’aujourd’hui essaient de faire un juste équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle, et éprouvent le stress de ne pas arriver à tout faire à la perfection. Heureusement (ou malheureusement), le personnage de SuperPapa n’a pas encore été créé2, quoiqu’il y ait BossMan, MoneyMan et GeekMan comme contreparties masculines de la poupée SuperMom3, sans compter les super héros des films d’action comme Superman, Batman et Spiderman, qui sauvent le monde.

Il n’est pas exagéré de dire que la plupart des parents essaient de donner ce qu’il y a de mieux à leurs enfants et beaucoup se sentent coupables s’ils n’y arrivent pas. La quête de la perfection, tant dans la vie professionnelle que personnelle, semble la norme dans la société moderne, et le concept de juste correct n’est ni connu ni considéré comme valant la peine d’être envisagé.

Une mère juste correcte

Dr Donald Winnicott, pédiatre, a proposé le concept de la «mère juste correcte» en 19534. Il a adopté une approche plus indulgente que celle de Freud à propos du rôle parental, ce qui a rendu ses enseignements populaires. Dr Winnicott reconnaissait la nécessité que les enfants se rendent compte de ce qui suit :

Une mère n’est ni bonne, ni mauvaise, ni le produit d’une illusion, mais une entité distincte et indépendante. La mère juste correcte… commence par une adaptation presque complète aux besoins de son nourrisson et, à mesure que le temps passe, elle s’adapte de moins en moins complètement, en fonction de la capacité grandissante de son enfant d’accepter ces omissions. L’omission de s’adapter à chacun des besoins de l’enfant aide celui-ci à s’adapter à la réalité du monde extérieur4,5.

En résumé, les enseignements de Dr Winnicott concluaient que la mère juste correcte était meilleure que la mère parfaite.

Le principe du juste correct

Pourrait-on adapter les notions de la mère juste correcte à d’autres facettes de la vie? En général, être juste correct dans tout ce que l’on fait est mieux que d’être exceptionnel dans certains domaines et médiocre dans d’autres. Il ne serait pas faux de supposer que juste correct représente le mieux que peut faire une personne dans une situation donnée pour répondre aux exigences en cause. Par exemple, si vous invitez quelqu’un à la maison pour le repas du midi, vous devez en principe servir de la nourriture autour de midi. Offrir de simples sandwiches pour dîner est juste correct et mieux que d’essayer de servir un repas de dix services à 19 h et de l’appeler un lunch.

Choisir le juste correct au lieu du parfait est un ancien principe familier aux concepteurs de logiciels et de systèmes6. On privilégie alors des designs rapides et simples plutôt que des systèmes élaborés produits en comités. Lorsque le design simple et rapide est créé, il peut évoluer en fonction des exigences de l’utilisateur. C’est ainsi qu’ont vu le jour Ethernet, les protocoles Internet et le Web6,7. De plus en plus de gens d’affaires semblent épouser ce principe comme en témoigne un récent article dans les journaux concernant la création d’un fantastique caméscope8.

L’essence du juste correct se situe dans l’esprit des praticiens et non pas dans leur pratique. Ce principe tient compte de la réalité et accepte que les avantages s’accompagnent toujours de difficultés. Le paradigme est d’améliorer tout en agissant, d’apprendre de l’échec, de faire face à la complexité et de s’ajuster à la faiblesse humaine7.

Médecins juste corrects

La population s’attend des médecins qu’ils soient parfaits: des médecins qui savent diagnostiquer et traiter toutes les maladies tout en étant d’excellents citoyens et modèles à imiter. Le monde médical tente de maintenir cette image d’infaillibilité dans le sens mal placé de dire «nous devons à nos patients d’être les meilleurs parmi les meilleurs». Par contre, tous les médecins doivent faire des choix, aucune ressource n’étant inépuisable. Les coûts à la hausse des soins de santé, la population vieillissante, l’explosion de la nouvelle information médicale, les limites de la médecine moderne, les vies personnelles en concurrence et la limite de temps universelle de 24 heurs par jour rappellent de nombreux médecins à la réalité. Les médecins devraient former les autres et aspirer eux-mêmes à être des médecins juste corrects au lieu de parfaits.

Richard Smith explore ce concept du juste correct dans une allocution à des étudiants en médecine9:

Être une mère juste correcte, c’est être une bonne mère, tandis qu’essayer d’être la meilleure est la garantie que vous ne le serez pas (de fait, vous pourriez même être une mère très néfaste). Parallèlement, vous devriez aspirer à être un étudiant en médecine et un médecin juste correct. L’une des calamités qui affligent les médecins, c’est d’avoir des stéréotypes bien ancrés. Les médecins sont honnêtes, dignes de confiance, intelligents, collets montés, conservateurs, autoritaires, inhibés, riches, de droite et - souvent- ennuyants. Bon nombre de médecins ne répondent à aucune de ces caractéristiques, mais en tant qu’étudiants en médecine, vous pourriez vous sentir poussés à vous conformer au stéréotype. Ne le faites pas. Passer votre vie à essayer d’être ce que vous n’êtes pas vous détruira9.

On a récemment exploré l’idée d’être juste correct en médecine familiale, mais le concept ne semble pas bien connu, et il n’a pas gagné la faveur du monde médical en général10,11.

L’excellence par le juste correct

Il ne faut pas confondre juste correct avec simplement bon. Dire qu’une chose est juste correcte présuppose de convenir des énoncés suivants6,7:

  • Il y a des avantages suffisants.

  • Il n’y a pas de problèmes critiques.

  • Les avantages compensent suffisamment les problèmes.

  • Dans la présente situation, tout compte fait, d’autres améliorations seraient plus nuisibles qu’utiles.

Juste correct n’est pas synonyme de médiocrité, mais concerne plutôt des choix rationnels par opposition à un comportement compulsif. L’approche juste correcte est une façon d’alimenter l’amélioration constante et d’atteindre l’excellence en respectant, en remettant en question et en élevant progressivement nos standards au lieu de tendre vers une illusion de perfection. Dans n’importe quelle entreprise, il est bon de commencer par le juste correct et d’élever la barre pour atteindre l’excellence, parce qu’être un excellent médecin ne devrait pas compromettre une vie personnelle juste correcte.

Footnotes

  • Intérêts concurrents

    Aucun déclaré

  • les opinions exprimées dans les commentaires sont celles des auteurs. Leur publication ne signifie pas qu’elles sont sanctionnées par le Collège des médecins de famille du Canada.

  • This article is also in English on page 239.

  • Copyright© the College of Family Physicians of Canada

Références

  1. ↵
    Happy Worker [site Web]SuperMom action figure—bioToronto, ONHappy Worker Inc2008Accessible à: www.happyworker.com/supermom/bioAccédé le 19 janvier 2009
  2. ↵
    MilesSMums get SuperMom action figure, but where is SuperDad?Ascot, RUPocket-lint2008Accessible à: www.pocket-lint.co.uk/news/news.phtml/2596/3620/SuperMom-GeekMan-Bossman-moneyman-toys.phtmlAccédé le 19 janvier 2009
  3. ↵
    Happy Worker [website]Our toysToronto, ONHappy Worker Inc2008Accessible à: www.happyworker.com/toysAccédé le 19 janvier 2009
  4. ↵
    WinnicottDWTransitional objects and transitional phenomena; a study of the first not-me possessionInt J Psychoanal19533428997
    OpenUrlPubMed
  5. ↵
    WinnicottDWLomasPMirror-role of the mother and family in child developmentThe predicament of the family: a psycho-analytical symposiumLondres, RUHogarth Press19672633
  6. ↵
    CollinsWRMillerKWSpielmanBJWherryPHow good is good enough? An ethical analysis of software construction and useCommun ACM19943718191
    OpenUrl
  7. ↵
    BachJGood enough quality: beyond the buzzwordComputer1997308968Accessible à: www.satisfice.com/articles/good_enough_quality.pdfAccédé le 19 janvier 2009
    OpenUrl
  8. ↵
    WalkerRFlipped outNew York Times25mai2008Accessible à: www.nytimes.com/2008/05/25/magazine/25wwln-consumed-t.html?_r=1&scp=1&sq=pure+digital&st=nytAccédé le 30 janvier 2009
  9. ↵
    SmithRThoughts for new medical students at a new medical schoolBMJ2003327742914303
    OpenUrlFREE Full Text
  10. ↵
    WilkeGFreemanSHow to be a good enough GP: surviving and thriving in the new primary care organizationsAbingdon, RURadcliffe Medical Press2001
  11. ↵
    LindsayMGood enough general practiceBMJ20053307485236
    OpenUrlFREE Full Text
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Canadian Family Physician: 55 (3)
Canadian Family Physician
Vol. 55, Issue 3
1 Mar 2009
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Canadian Family Physician Mar 2009, 55 (3) 241-242;

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