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OtherRéflexions

Du diagnostic de la maladie d’Alzheimer

Shane Neilson
Canadian Family Physician January 2010; 56 (1) e43-e44;
Shane Neilson
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Je vous dis ce que vous ne pouvez comprendre.

Sommes-nous perdus ou simplement arrêtés au passage?

Où étant l’ultime question, et votre sourire

Trahissant les années, se fond en perfection.

Je prononce le diagnostic comme s’il était rationnel

Tandis que votre conjoint dit :

Je me sens mourir en dedans. L’autodiagnostic me facilite la tâche.

Je vous regarde. Vous savez encore maîtriser les apparences.

Vous n’avez pas encore quitté le monde des humains.

Savez-vous qu’à la fin, vous pourriez perdre votre sourire?

Vous n’aurez alors que quelques mois à vivre.

Les poètes se demandent pourquoi. Les médecins signent le certificat de décès.

Le quand ne relève ni de vous ni de moi, j’en ai bien peur

Et votre mari me regarde avec prémonition.

Vous souriez, sociable, l’invitée parfaite à une soirée.

Penser aux médicaments semble venir après coup. Le pire reste à venir,

Le Jour J et le passé s’entrecroisent aux champs Élysées

Ou se développent dans une chambre noire ou nulle part.

Ne vous souvenez pas de moi ou de ce que je dis : regardez votre mari

Dans la démence de ce qui a du sens. Il y a encore quelques bribes.

Profitez de ce qui reste, construisez le radeau des adieux et

Quand nous cessons d’aimer, il y a du temps pour oublier.

Elle avait un drôle de visage, tout en angles, avec de belles couleurs par endroits. Elle ne se rappelait ni du jour, ni de l’année et a répondu, à tout hasard, 1992. Elle a subi les examens d’évaluation mentale avec frustration et empressement, cherchant du regard son mari pour qu’il l’encourage et la rassure. Elle a regardé l’horloge à l’envers quand elle a essayé de la reproduire à l’endroit. Tout de travers encore. Onze heures moins dix, a-t-elle dit. Puis, dix heures moins onze. Puis dix heures. Il y avait deux aiguilles qui pointaient nul ne sait où, une horloge folle.

Elle avait encore bonne apparence : en dehors de mon bureau, je suis sûre, les gens chuchotaient Pas elle. Son apparence ou l’impression qu’elle donnait avait été établie tôt dans sa vie et, par conséquent, durerait longtemps. Une robe bleue, mais un regard vide. Elle oubliait des choses dans la maison, achetait trois articles identiques au lieu d’un et, la semaine dernière, elle s’est perdue en revenant à la maison.

Dans mon évaluation, il arrive un moment où je demande à mes patients d’écrire une phrase sur une feuille blanche. N’importe quelle phrase. Vraiment n’importe quoi, leur dis-je. J’ai écrit un poème justement à propos de cet exercice. Dans ce poème, je dis que c’est là où je me suis rendue le plus près de l’âme humaine. Ceux qui disent la vérité écrivent : Je déteste cela et les malins écrivent Écrivez une phrase ou N’importe quelle phrase. Les génies écrivent Vous êtes un bon médecin et ceux qui aiment jaser, Il fait beau aujourd’hui. Cette femme, quand je lui ai demandé d’écrire une phrase a écrit : J’ai peur pour mon mari. Elle était partie, mais pas si loin; elle savait qu’elle s’en allait et pouvait voir la peine qu’il ressentait pour elle. Quand j’ai demandé à son mari comment il allait, elle l’a regardé avec le sourire d’une jeune mariée, puis a baissé les yeux quand il a répondu Je me sens mourir en dedans. C’était le script d’un mauvais téléroman savon : Je me sens mourir en dedans et c’était prononcé par un homme en agonie. On ne sait jamais rien de l’amour jusqu’à ce qu’on soit acculé au pied du mur. Il écoutait attentivement ses réponses comme s’il y avait encore quelque chose à deviner; il savait à moitié que le temps s’était écoulé.

Elle était vêtue de chenille et, pour l’épouse d’un fermier, elle était bien mise, de la génération qui s’habille bien pour aller voir le médecin, mais pas assez vieille pour arborer la permanente de cheveux blancs frisés et le rouge à lèvres mal appliqué. Elle était encore jeune. Je me demandais, en la regardant, ce que j’aurais écrit à sa place. Probablement Laissez-moi tranquille ou Allez vous faire foutre, je vais bien ou Sommes-nous rendus au point où les médecins doivent demander l’heure?

Je devais parler de médicaments. C’est là où l’espoir tombe dans l’oubli, le dernier des derniers recours, ils fonctionnent imperceptiblement. Peut-être font-ils reculer un peu le précipice. Je devais mentionner le soutien offert par la Société Alzheimer et toutes sortes de phrases me revenaient à l’esprit, des choses totalement inappropriées, comme Serrez-la dans vos bras et Faites-la danser jusqu’au stationnement. J’avais envie de dire L’horloge n’est qu’un symbole et je n’en suis pas le maître. Mais, je suis étrange parfois. L’ambiance était au deuil et de tels conseils ne relèvent pas des médecins. Je suis confinée aux phrases que j’ai dites si souvent, maintes et maintes fois, car c’est en pratiquant qu’on atteint la perfection. Un mentor m’avait enseigné un jour de toujours dire les mêmes choses de la même manière et qu’ainsi, je les dirais de la bonne façon. J’avais en face de moi des personnes qui craquaient chacune à leur propre manière; j’étais platement pareille et le mieux que je puisse faire, c’était d’offrir une rassurance teintée de pessimisme.

Dans le corridor, l’avenue du soft rock permanent, jouait la chanson de Sarah McLachlan « Angel », dans les bras de l’ange. Le soleil luisait par la fenêtre; c’était en fin d’après-midi, il faisait froid et la neige virevoltait. Je ne veux pas de ce pouvoir, parce que ce n’est pas le pouvoir de guérir, c’est plutôt le pouvoir de mutiler. Même si la mort la guettait tout proche, par la fenêtre, elle avait l’air bien vivante, prête à aller préparer le souper, quoique ce soit dangereux à présent, prête à oublier tout ce que je venais de lui dire et à ce que fusent dans sa tête des phrases transformées en questions confuses Pourquoi suis-je ici? et Pourquoi mon mari me regarde-t-il ainsi? Je pense à Sarah et à sa chanson, oh, magnifique libération et à son conseil, qui est aussi le mien, que c’est l’interminable que nous craignons. Je dois ramollir si la chansonnette commence à avoir un sens. Je sors soudain de ma digression quand je m’aperçois qu’elle connaît les mots, fredonne la chanson et c’est un pas vers la fin. Son mari secoue la tête, bégayant devant l’immensité, devant l’immuable et ils s’en vont, elle, accrochée à son bras. Nous prenons rendez-vous dans quelques semaines pour « examiner les résultats ». Je pense toujours que les résultats ne sont pas à notre juste mesure.

Figure

Shane Neilson MD CCFP

Lauréat du Prix AMS–Mimi Divinsky d’histoire et narration en médecine familiale pour un récit rédigé en anglais.

Dr Neilson a publié Meniscus à la maison d’édition Biblioasis Press cette année. Il est médecin à Erin, en Ontario.

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Canadian Family Physician: 56 (1)
Canadian Family Physician
Vol. 56, Issue 1
1 Jan 2010
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