Article Figures & Data
Tables
FACTEUR DE RISQUE MÉCANISME Manque d’exposition au soleil5 Moins grande synthèse au niveau de la peau. Latitude de la résidence6 Aucune synthèse au niveau de la peau de novembre à mars dans le Nord à une latitude de 52° (p. ex. Edmonton, Alberta). Utilisation d’écran solaire7 Un FPS de 15 bloque 99 % de la synthèse au niveau de la peau. Urbanisation8 Plus de temps passé à l’intérieur et plus grande utilisation de l’automobile. Vieilissement9 Réduction de 75 % de la régénération de la peau à 70 ans; plus grande institutionnalisation en raison d’un plus grand pourcentage de la population qui vieillit. Plus grande prévalence des maladies chroniques10 Exposition au soleil réduite en raison de plus longues périodes à l’intérieur; certains problèmes chroniques contribuent physiologiquement à une réduction de la production de vitamine D (p. ex. néphropathie chronique); avec le vieillissement de la population, la prévalence des maladies chroniques augmentera. Utilisation accrue de médicaments11 Les anticonvulsifs, les glucocorticostéroïdes, les médicaments contre le VIH et certains agents anti-rejets réduisent les taux de vitamine D. Choix alimentaires limités12 Les poissons gras et les huiles de poisson sont les seules sources alimentaires à forte teneur et ils deviennent de moins en moins disponibles. Dépendance à l’endroit de la fortification des aliments13 Les sources alimentaires sont insuffisantes; au Canada, le lait de vache et de soja et la margarine sont fortifiés. Migration des populations5 La migration rapide des personnes ayant une peau pigmentée vers les régions polaires peuvent réduire de jusqu’à 99 % la synthèse au niveau de la peau. Habillement traditionnel14 Les vêtements nuisent à la synthèse; les musulmanes qui portent des vêtements traditionnels présentent un rapport de cotes de 2,3 sur le plan du risque d’ostéoporose. Obésité15 Selon une étude en 2006, deux tiers des Américains avaient un excès de poids ou étaient obèses; la vitamine D est emprisonnée dans le gras corporel et ses taux sont inversement proportionnels à l’IMC. Moins de possibilités d’activité physique16 La préférence pour les déplacements motorisés, la mauvaise planification urbaine et la qualité médiocre de l’air contraignent à pratiquer les activités physiques à l’intérieur. Pigmentation de la peau4 La mélanine bloque efficacement les rayons UVB. Saisons5 Très peu de synthèse de la vitamine D peut se produire par exposition au soleil durant les mois d’hiver dans les pays nordiques. Sexe17,18 Les femmes sont à risque accru de carence en raison du pic de masse osseuse plus faible, des demandes accrues durant la grossesse et de l’habillement traditionnel dans certaines régions. Demandes métaboliques19 La croissance squelettique rapide dans l’utérus et durant la petite enfance augmente la demande de calcium et de vitamine D; le lait maternel en contient peu. Malabsorption5 La vitamine D est liposoluble; ainsi, ceux qui souffrent de syndromes de malabsorption comme la maladie de Crohn ou la maladie cœliaque sont à risque. -
IMC—indice de masse corporelle, FPS—facteur de protection solaire
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- Tableau 2.
Associations épidémiologiques ou études contradictoires concernant les bienfaits potentiels des suppléments de vitamine D
PROBLÈME MEILLEURES DONNÉES PROBANTES NIVEAU DE PREUVE COMMENTAIRE Douleur chronique inexpliquée Straube et collab.,38 2009 Méta-analyse Données épidémiologiques ou tirées d’ERC insuffisantes pour faire un lien entre la douleur et l’insuffisance ou la carence. Sclérose en plaques Munger et collab.,27 2006 Étude cas-témoin prospective nichée Association solide entre le 25(OH)D élevé et un faible risque de sclérose en plaques; aucune étude disponible sur le dosage. Détérioration de la fonction cognitive Annweiler et collab.,39 2009 Synthèse critique Aucune association évidente entre la fonction cognitive et la 25(OH)D, mais une hétérogénéité considérable; les études d’interventions ne sont pas uniformes. Certaines maladies infectieuses Yamshchikov et collab.,40 2009 Synthèse critique Les données probantes sont les plus convaincantes pour la tuberculose, la grippe et les maladies des voies respiratoires supérieures d’origine virale; hétérogénéité considérable. MCV Pittas et collab.,41 2010
Wang et collab.,42 2010Synthèses critiques Association possible entre la 25(OH)D, l’hypertension et les MCV (pas le diabète41); des études prospectives sur le dosage font valoir des bienfaits à des doses de modérées à élevées - plus d’études sont nécessaires. Diabète de type 2 Pittas et collab.,41 2010 Synthèse critique Il n’y a pas de données suffisantes pour associer les niveaux de 25(OH)D avec l’incidence de diabète; il n’y a pas de données convaincantes dans les études sur le dosage concernant les bienfaits pour le contrôle de la glycémie. Maladies périodontiques Dietrich et collab.,43 2004 Étude transversale De faibles taux de 25(OH)D pourraient être associés à des maladies périodontiques indépendamment de leurs effets sur la densité minérale osseuse. Cancer du sein Garland et collab.,44 2007 Analyse combinée d’études longitudinales Selon les estimations, l’utilisation de 2 000 IU de vitamine D par jour réduit de 50 % l’incidence du cancer du sein; aucune étude sur le dosage n’est disponible. Cancer de la prostate Yin et collab.,45 2009 Méta-analyse d’études longitudinales Il n’est pas démontré que la 25(OH)D sérique soit associée à l’incidence du cancer de la prostate. -
25(OH)D—25-hydroxyvitamine D, MCV—maladies cardiovasculaires, ERC—étude randomisée contrôlée
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PROBLÈME MEILLEURES DONNÉES PROBANTES NIVEAU DE PREUVE COMMENTAIRES Mortalité toutes causes confondues Autier et collab.,49 2007 Méta-analyse 300–833 UI/j; la mortalité étant un événement cible secondaire dans toutes les études sauf 1 Mortalité due au cancer Lappe et collab.,50 2007 ERC 1 000 UI/j; 1 179 femmes en postménopause; supplément de calcium inclus Fractures Bischoff-Ferrari et collab.,51 2009 Méta-analyse 400–800 UI/j; selon la dose; 20 ERC; indépendamment du calcium Force musculaire Moreira-Pfrimer et collab.,53 2009 ERC 3 000–5 000 UI/j pendant 6 mois; population d’aînés Chutes Bischoff-Ferrari et collab.,53 2009 Méta-analyse 700–1 000 UI nécessaires; population d’aînés; 8 études Cancer du côlon Zhou et collab.,54 2009 Étude des données probantes 1 000 UI/j recommandées; 25 études incluses Hypertension Witham et collab.,55 2009 Méta-analyse 11 études; données faibles pour étayer une réduction de la TA Diabète de type 1 Hyppönen et collab.,56 2001 Étude cas-témoin prospective 2 000 UI/j; 10 821 enfants; réduction du risque relatif de 0,22 durant la première année de vie Psoriasis Kreuter et collab.,57 2006 ERC Calcipotriol topique équivalent aux stéroïdes topiques; 80 patients pendant 4 semaines -
TA—tension artérielle, ERC—étude randomisée contrôlée
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ÂGE, ans DOSE SUFFISANTE RECOMMANDÉE Naissance à 13 600 UI 14 à 18 600 UI • Grossesse ou allaitement 600 UI 19 à 50 600 UI • Grossesse ou allaitement 600 UI 51 à 70 600 UI ≥ 71 800 UI -
Données de l’Office of Dietary Supplements, National Institutes of Health6
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- Tableau 5.
Mise à jour proposée de l’apport suffisant en vitamine D fondée sur les meilleures données probantes
ÂGE DOSES SUFFISANTES SUGGÉRÉES 0–12 mois 400–800 UI • Au sud du 55e parallèle 400 UI • Au nord du 55e parallèle 800 UI 1 à 13 ans 1000–2000 UI 14 à 18 ans 1000–2000 UI • Grossesse ou allaitement 2000 UI 19 à 50 ans 1000–2000 UI • Grossesse ou allaitement 2000 UI 51 à 70 ans 1000–2000 UI ≥ 71 ans 1000–2000 UI