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Les répercussions sociales d’un contrôle glycémique rigoureux

Kuan-chin Jean Chen
Canadian Family Physician November 2012, 58 (11) e684-e685;
Kuan-chin Jean Chen
Résidente de deuxième année au Département de médecine familiale de l’University of Western Ontario à London.
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Monsieur N, assis devant moi, tête baissée, réfléchissait avant de répondre à ma question lors d’une visite routinière pour son diabète: «Combien d’épisodes d’hypoglycémie avez-vous eus au cours des 3 derniers mois?». Un camion est passé, brisant sa concentration. Il a levé la tête, une expression d’inquiétude sur son visage, et a dit: «Vous n’allez pas m’enlever mon permis de conduire!»

Son inquiétude était légitime. Selon le guide de l’Association médicale canadienne pour déterminer la capacité médicale de conduire, un patient diabétique traité à l’insuline ne devrait pas conduire s’il a des antécédents d’épisodes hypoglycémiques graves qui ont nécessité une intervention ou produit une perte de conscience1. Des études ont démontré que même une hypoglycémie de légère à modérée (taux de glucose moyen [écart-type] de 2,6 [0,28] mmol/l) affecte le temps de réaction lors de la conduite2. Dans de nombreuses provinces, les médecins sont tenus par la loi de signaler les patients ayant des problèmes de santé qui pourraient nuire à leur capacité de conduire en toute sécurité. De plus, les patients qui sont des conducteurs commerciaux ne doivent avoir connu aucun épisode d’hypoglycémie au cours des 6 mois précédents pour maintenir leur permis commercial et continuer à conduire. Les épisodes hypoglycémiques ont des effets négatifs considérables sur le gagne-pain des camionneurs. On peut seulement s’imaginer les répercussions sociales causées par des épisodes hypoglycémiques.

D’importantes études, comme ADVANCE (Action in Diabetes and Vascular Disease: Preterax and Diamicron MR Controlled Evaluation)3, l’UKPDS-33 (United Kingdom Prospective Diabetes Study)4 et la DCCT (Diabetes Control and Complications Trial)5, ont démontré qu’un contrôle intensif du glucose produisait une réduction dans les événements macrovasculaires et microvasculaires majeurs, mesurée en fonction d’une analyse de suivi après 5 à 10 ans. Le groupe de collaboration ADVANCE a fait la démonstration qu’après en moyenne 5 ans de suivi, le contrôle intensif réduisait l’incidence des incidents macrovasculaires et microvasculaires majeurs combinés (18,1 % avec un contrôle intensif par rapport à 20,0 % avec un contrôle normal; ratio de risque 0,90; IC à 95 % de 0,77 à 0,97; P = ,01)3. Sur une période de 10 ans, le groupe de l’UKPDS-33 a constaté qu’en comparaison du groupe conventionnel, le risque dans le groupe ayant un traitement intensif était de 12 % plus bas (IC à 95 % de 1 % à 21 %; P = ,029) pour les résultats mesurés concernant le diabète; quoique les autres différences ne fussent pas statistiquement significatives, le risque était aussi de 10 % plus bas (IC à 95% de 11 % à 27 %; P = ,34) pour les décès liés au diabète et de 6 % plus faible (IC à 95 % de 10 % à 20 %; P = ,44) pour les décès toutes causes confondues4. Le groupe de la DCCT a montré que, chez les patients n’ayant pas de rétinopathie au départ, le traitement intensif était associé à une réduction de 76 % du risque de rétinopathie, à une baisse de 39 % du risque de microalbuminurie, à une réduction de 54 % du risque d’albuminurie et à une réduction de 60 % du risque de neuropathie clinique par rapport au traitement conventionnel5. Par ailleurs, le traitement intensif a le désavantage important de causer une hypoglycémie sévère, comme il a été démontré dans l’étude DCCT5. Le risque d’une hypoglycémie grave chez les patients traités intensément était environ 3 fois plus grand que chez les patients traités conventionnellement (62 par rapport à 19 épisodes par 100 années-personnes)6. Par conséquent, les endocrinologues aux États-Unis ont récemment insisté sur un «contrôle glycémique adéquat», avec une thérapie et des objectifs glycémiques individualisés tout en minimisant le risque d’hypoglycémie6.

L’objectif à long terme dans le contrôle glycémique doit être pondéré en fonction du risque distinct d’hypoglycémie, surtout chez un patient comme M. N. Il est plus âgé, souffre de problèmes médicaux multiples, a une espérance de vie limitée et il a besoin d’aide dans ses activités instrumentales de la vie quotidienne. Même s’il est encore vif et lucide, il est indéniable que le processus du vieillissement le prédispose au risque d’hypoglycémie. Un contrôle glycémique rigoureux, dans le cas d’un aîné frêle, augmente le risque de chutes, ce qui affecterait négativement la qualité de vie et l’autonomie de M. N.

Historiquement, l’élaboration de lignes directrices pour la prise en charge du diabète se fonde sur des études cliniques randomisées contrôlées de grande envergure auprès de patients soigneusement sélectionnés, avec un suivi étroit et peu de plans thérapeutiques individualisés. Les études comportent des critères d’exclusion stricts et, par conséquent, les constatations pourraient ne pas s’appliquer directement aux patients que nous traitons4,5. Étant donné l’hétérogénéité des patients atteints de diabète, je crois que les lignes directrices ne devraient pas être mises en œuvre indifféremment avec chaque patient et que les décisions thérapeutiques devraient être individualisées. Nous devons être consciencieusement discrets et éviter le piège d’intégrer des constatations de la recherche dans des lignes directrices qui font fi de la réalité des soins aux patients. En tant que membres de l’équipe de soins de santé, nous devons tenir compte des valeurs et des préférences du patient, et les incorporer dans nos plans de traitement. Étant donné la tendance vers la rémunération en fonction du rendement, les pressions pourraient se faire plus fortes et les récompenses plus grandes pour pousser les médecins à atteindre des cibles fondées sur les lignes directrices, donc sur un objectif d’hémoglobine A1c de moins de 7 %7. Il est clairement possible que les patients subissent des préjudices en raison d’une stricte conformité à des lignes directrices génériques et que le clinicien soit privé de sa capacité de fournir des soins personnalisés.

La prise en charge au quotidien de la glycémie de M. N. est exigeante et a déjà eu sur lui des impacts sociaux considérables. Il se fie grandement à son aidante naturelle. M. N. laisse fréquemment des instructions pour nous demander de communiquer à son épouse les changements dans sa médication. L’exigence d’un contrôle glycémique rigoureux est trop complexe pour qu’il prenne en main ses propres soins. Les «bas» fréquents nuisent à sa sécurité à la maison. Dans un tel cas, le contrôle glycémique intensif impose un fardeau à l’aidante et au patient. Des études d’enquête ont démontré que les symptômes hypoglycémiques sont associés à une moins bonne qualité de vie sur le plan de la santé8. La crainte de l’hypoglycémie peut aussi entraîner une moins bonne conformité au traitement en nuisant à la capacité du patient de faire face à la situation psychologiquement. Du point de vue du patient et de l’aidant naturel, minimiser le risque d’hypoglycémie au moyen d’un contrôle glycémique individualisé, par opposition à un contrôle généralisé rigoureux, représente des soins centrés sur le patient et accroît le sentiment d’autonomie et d’efficacité du patient.

M. N. et sa conjointe ont choisi de contrôler sa glycémie à un niveau posant le moins de risque d’hypoglycémie, pour prendre en considération le fardeau psychologique et social de la thérapie. Le couple et l’équipe de soins de santé ont fixé un objectif de contrôle de la glycémie moins rigoureux, notamment des taux d’hémoglobine A1c de moins de 8,0 %. M. N. est d’avis que sa qualité de vie, son bien-être psychologique et, bien sûr, la possibilité de pouvoir continuer à conduire son auto sont les meilleurs indicateurs de la qualité des soins pour son diabète.

En poursuivant l’examen de suivi pour le diabète de M. N., je me suis rendu compte combien une attention trop rigoureuse accordée aux lignes directrices pouvait avoir des conséquences sociales négatives très concrètes. J’ai appris que les guides de pratique clinique omettent souvent de tenir compte des nombreux M. N. qui fréquentent notre clinique: les patients individuels. Par ailleurs, les lignes directrices sont souvent appliquées à tout le monde. Durant ma formation postdoctorale, il m’est apparu clairement que le critère d’un bon médecin devrait être l’habileté de faire un juste équilibre entre le choix du patient et l’atteinte des objectifs sur le plan des soins de santé, et non pas la conformité à des statistiques prescrites dans les lignes directrices. Instinctivement, je sais que la capacité de se déplacer à son gré dans sa voiture, pour M. N. et pour moi, signifie la liberté et bien plus encore.

Acknowledgments

Je remercie Dr W.E. Osmun de son aide dans la préparation de ce manuscrit.

Footnotes

  • The English version of this article is available at www.cfp.ca on the table of contents for the November 2012 issue on page 1300.

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Références

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