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Tables
- Tableau 1
Obstacles à la prévention de l’obésité pédiatrique cernés par des médecins de famille
OBSTACLE EXPLICATION Croyance que l’obésité pédiatrique est un problème social ou familial La prévention de l’obésité concerne strictement la personne, ou ses parents ou encore la société dans son ensemble, et le devoir du médecin de famille devrait se limiter à simplement soulever la question. Parents Les parents qui ont eux-mêmes des problèmes de poids, une faible scolarisation et de forts niveaux de stress peuvent manquer de motivation et d’implication et nier que leur enfant a un problème de poids. Pratique des médecins de famille Pour les médecins de famille, un manque de temps, de ressources, de connaissance des recommandations publiées, de possibilités de demander des consultations, d’incitatifs financiers, de remboursement des services, d’outils pour calculer l’IMC et ses risques associés pour la santé, ainsi que de sensibilisation à propos du problème. Manque de réceptivité à changer Des parents et des enfants mal préparés ou peu intéressés à changer leur mode de vie. Manque de cohérence dans les buts et les perceptions La réduction du poids est difficile quand chacune des personnes en cause (p. ex. parents, enfants, médecins de famille) a une perception différente de la perte de poids. Situation socioéconomique L’obésité chez les enfants est plus fréquente dans les familles ayant une situation socioéconomique moins favorable; ces familles n’ont pas toujours les moyens de se payer des services ou des aliments sains. L’industrie de la malbouffe offre ses produits et exerce aussi une plus grande influence sur les habitudes alimentaires. -
IMC—indice de masse corporelle.
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Données tirées de Dorsey et coll.,2 Baker et coll.,3 Turner et coll.,4 Franc et coll.,5 Spivack et coll.,6 Walker et coll.,7 Sesselberg et coll.8 et Heintze et coll.9
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- Tableau 2
Stratégies proposées par des médecins de famille pour surmonter les obstacles à la prévention de l’obésité pédiatrique
STRATÉGIE EXPLICATION Participer à des séances de formation et recevoir du soutien La présentation de courtes séances de formation (visites sur place) concernant les nouveaux tableaux de croissance avec l’IMC et les plus récents guides de pratique clinique s’est révélée efficace pour augmenter considérablement les compétences en counseling, aux dires des intéressés. Fournir une formation adéquate Les cursus des facultés de médecine devraient inclure une composante exhaustive sur l’évaluation des enfants ayant des problèmes de poids et les conseils à leur donner. Offrir des ateliers avec des experts Des ateliers présentés par des spécialistes de l’activité physique et des experts en obésité pédiatrique, en diététique et en psychologie chez l’enfant procurent de précieux renseignements sur les nouvelles options de traitement, l’amélioration des méthodes actuelles dans les soins de santé et la façon d’améliorer la motivation. Utiliser un logiciel centré sur le patient Normaliser la collecte des renseignements pertinents sur les patients dès les évaluations médicales initiales et tout au long des visites de suivi épargne du temps et améliore l’efficacité. Utiliser des modules d’apprentissage Des modules d’apprentissage offrent des conseils sur la nutrition, l’activité physique et la modification des comportements à l’aide d’un manuel sur des traitements structurés pour le counseling sur le poids. Utiliser des dossiers médicaux électroniques avec alertes électroniques automatiques Des dossiers médicaux électroniques comportant des alertes électroniques automatiques facilitent le calcul des valeurs de l’IMC et affichent directement les tendances dans les changements de poids chez le patient. Les dossiers médicaux électroniques aident à documenter et permettent un suivi efficace. Donner aux parents des renseignements à rapporter chez eux La plupart des parents deviennent plus réceptifs au counseling sur le poids et moins résistants aux changements de comportements quand ils sont bien renseignés sur la santé de leurs enfants. Encourager les parents Les parents peuvent servir de modèles à imiter; les médecins de soins primaires devraient les encourager à faire des ajustements au mode de vie une affaire de famille. Offrir des ressources aux patients et aux parents Des recommandations détaillées sur la prise en charge du poids (p. ex. les brochures Guide alimentaire canadien et Guide d’activité physique canadien) et des liens vers des sites web reconnus peuvent faciliter le travail des médecins. Utiliser le modèle de traitement SOFT (thérapie familiale standardisée pour l’obésité) Étant axé sur les interactions familiales, ce modèle peut aider à réduire l’obésité, et à améliorer la condition physique, l’estime de soi et la dynamique familiale. -
IMC—indice de masse corporelle.
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Données tirées de Plourde,1 Dorsey et coll.,2 Davis et coll.,10 Lau et coll.,11 Nowicka et Flodmark,12 Perrin et coll.,13 Young et coll.,14 Polacsek et coll.,15 Etz et coll.,16 Koplan et coll.,17 Whitlock et coll.18 et Rodin et coll.18
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