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OtherRÉFLEXIONS

Meilleur récit rédigé en anglais par un médecin de famille: Né avant terme

J.P. Caldwell
Canadian Family Physician January 2013; 59 (1) e52-e53;
J.P. Caldwell
Dr Caldwell exerce la médecine familiale globale à Cobourg en Ontario
MD CCFP FCFP
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Coup de téléphone à 2 h 30 du matin: patiente enceinte de seulement 28 semaines, col complètement dilaté. « Venez vite! »

Je bondis hors du lit, dévale l'escalier, sors en courant et pense juste à temps à rebrousser chemin pour passer à la toilette. Par cette chaude nuit sans lune du mois d'août, les rues sont désertes dans notre petite ville. Sur le chemin de l'hôpital, je bous d'impatience aux feux de circulation … rouges tous les quatre! Je me pose la question: est-ce que je pourrais ne pas m'arrêter? En attendant le feu vert, j'ai le coeur qui bat la chamade et je tapote nerveusement le volant, dans le vain espoir d'accélérer les choses.

Vingt-huit semaines. Impossible, ce bébé ne peut pas survivre—quoi que l'on fasse! Le stationnement de l'hôpital est désert, mais je laisse l'auto sur l'emplacement réservé à l'entrée du service d'obstétrique. Je grimpe les marches à la course.

L'obstétricien est déjà là. Il n'y a pas de pédiatre en ville, c'est donc moi qui m'occupe du nouveau-né. La mère est jeune, 17 ans seulement. Les douleurs ont commencé hier et elle perd du liquide amniotique depuis. Elle n'a pas réalisé que le travail d'accouchement était commencé—mais maintenant, elle doit pousser. Elle soulève la tête, retient son souffle et, le visage cramoisi, pousse un grognement. Rapidement, le bébé est éjecté entre ses jambes dans un flot de liquide teinté de sang.

Il est tellement petit!

Je veille à ne pas laisser tomber le petit corps rendu glissant par le liquide gluant. Je procède doucement à l'aspiration, coupe le cordon ombilical et dépose la petite chose dans le chariot de réanimation. L'infirmière et moi le séchons avec soin. Si fragile! Si minuscule! Ses yeux sont fermés, ses membres grêles. Il ne respire pas et son teint est bleuté.

Contempler une vie humaine à un stade si précoce de son existence, c'est comme voir l'interdit—une vision qui revêt un caractère presque sacré. Effrayant moment de transition où un être oscille entre une totale dépendance et une vie qui lui est propre. Agitant ses mains minuscules, mais parfaitement formées, le nouveau-né cherche en vain à prendre une première goulée de cet air qui lui est étranger.

Toute la pression est sur moi. J'essaie de lui insuffler de l'oxygène avec un ballon et un masque, mais le masque de plastique est beaucoup trop grand et recouvre à demi ses yeux clos. Son pouls est à 60. Il est évident qu'il faut l'intuber. L'intuber! Le fond de sa gorge va être infiniment petit—et je vais devoir y insérer un laryngoscope? Quelles sont mes chances de réussir? Et si j'échoue? Il faut procéder, maintenant—je lui mets la tête en extension, repousse la langue vers le haut avec le laryngoscope. Dans une bouche aussi petite, la lame semble démesurée.

J'enseigne la réanimation néonatale—une compétence qui m'impressionne beaucoup et qui est essentielle pour tout médecin de famille qui fait de l'obstétrique. Mais comparés à celui-ci, les bébés nés à terme font figure de géants.

J'essaie de trouver mon chemin—le nourrisson ne respire pas … nous sommes deux, car moi non plus, je ne respire pas. J'ai mal à l'estomac. Je sais que l'obstétricien, l'infirmière et la mère me surveillent. Je recueille du mucus et tente d'identifier les structures— c'est sans espoir. Et je me demande: mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire? Je ne suis pas pédiatre. Je ne suis pas néonatologiste. Je ne suis qu'un médecin de famille coincé dans une situation très difficile. Et je reconnais alors un sentiment familier. À cause de ce bébé incapable de respirer, je me retrouve encore une fois en position d'échec. J'ai l'estomac noué par le sentiment d'inadéquation si familier aux médecins de famille. Je ne peux pas faire ça. Je n'ai pas la formation requise. Ni l'expérience. C'est trop difficile. Je sens déjà naître un sentiment de déception par rapport à moi-même, encore une fois.

Quel boulot affreux!

Je vois la base de la langue—cette chose minuscule doit être l'épiglotte. Je la soulève. Ça y est, je la vois! Une minuscule ouverture bordée de blanc par les cordes vocales! Le tube, le tube, passez-moi le tube endotrachéal! L'infirmière me tend le plus petit que nous ayons—mais quand je l'insère, je ne vois plus rien d'autre. L'infirmière appuie sur le cou du nourrisson, tire vers le bas le coin de sa bouche—c'est trop serré, le tube n'entrera pas … et nous n'en avons pas de plus petit. Que puis-je faire d'autre? Je ne peux pas croire que je vais échouer si près du but. C'est hors de question. Le bébé est en train de mourir, sous mes yeux. Non! Le tube entre, glisse en place! Nous sortons rapidement le laryngoscope, branchons l'oxygène et le détecteur de CO2 change de couleur. Nous y sommes: le tube est dans la trachée! En un clin d'oeil, le teint du bébé passe de bleu à rose et le rythme cardiaque grimpe à 110. Je maintiens le précieux tube avec les doigts pour l'empêcher de bouger.

« Bon travail » dit l'nfirmière, mais elle ne semble pas aussi impressionnée que moi.

« Bon? Mais c'est fantastique! », dis-je.

Le calme revient. Nous pesons le nouveau-né: 1050 grammes. Des radiographies sont faites, un tube oro-gastrique est mis en place, la pression sanguine est notée. J'insère une I.V. dans la veine ombilicale et nous lui administrons du dextrose et de l'eau. J'appelle l'Hôpital pour enfants malades—oui, ils vont venir chercher le bébé pour l'amener à Toronto.

« Comment cela se passe-t-il avec le bébé? », demande le néonatologiste.

Je lui réponds « bien », mais je pense « incroyable! ».

Nous amenons la mère et de son lit, elle tend la main pour toucher son nouveau-né, cette créature à grosse tête, aux membres grêles, aux yeux clos, cet être aux allures d'extra-terrestre qui a été en contact avec elle, de l'intérieur, pendant 28 semaines. Elle le contemple en souriant puis nous regarde, les yeux remplis d'émerveillement.

Il est 4 h du matin. Sur mon insistance, l'infirmière prépare du café. Je tiens toujours le tube. Nous sommes grisés par l'excitation (sauf le bébé bien sûr, qui lui, est grisé par la vie). Je le tiens au creux d'une main et maintiens en place le délicat tube endotrachéal avec l'autre, tandis que sa mère continue de le caresser. L'infirmière, que Dieu la bénisse, approche la tasse de café de mes lèvres pour que je puisse boire. C'est un moment merveilleux.

Quel boulot fantastique!

Et là, tenant le nouveau-né au creux de ma main au petit matin, je réalise qu'il n'y a pas une grande différence entre la terreur et la joie: même intensité, même puissance capable de vous soulever ou de vous détruire. Ce n'est parfois qu'une question de chance … ou de malchance.

La pression sur moi était intense. Ce n'est pas l'infirmière qui a fait ça, ni même la mère—c'est moi. Je sais que jamais plus dans ma vie je ne toucherai un être humain ayant plus de potentiel, plus d'avenir, plus de possibilités que ce nouveau-né. C'est pourquoi la pression était si forte.

Puis, à cet instant, je réalise à quel point j'ai de la chance—pas seulement la chance de pouvoir aider dans des circonstances aussi difficiles, mais la chance de pouvoir m'approcher des forces fondamentales de la vie—respirer, vivre, croître—des tout premiers balbutiements de la vie, de l'essence même d'un être vivant. C'est un bon moment.

Je demande à l'infirmière si je peux avoir un autre café.

Notes

These stories were collected as part of the Family Medicine in Canada: History and Narrative in Medicine Program, an ongoing project of the College of Family Physicians of Canada (CFPC), supported by donations to the Research and Education Foundation by Associated Medical Services (AMS). The program collects stories and historical narrative about family medicine in Canada for a publicly available online database. The AMS–Mimi Divinsky Awards honour the 3 best stories submitted to the database each year. Information about the AMS–Mimi Divinsky Awards is available under “Honours and Awards” on the CFPC website, www.cfpc.ca. The Stories in Family Medicine database is available at http://cfpcstories.sydneyplus.com.

Ces récits ont été présentés dans le contexte du programme Histoire et narration en médecine familiale, un projet que poursuit le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC) sur une base continue, grâce à un don versé à la Fondation pour la recherche et l'éducation par Associated Medical Services Inc. (AMS). Le programme recueille des récits et des narrations historiques au sujet de la médecine familiale au Canada qui sont inclus dans une base de données en ligne accessible au public. Les Prix AMS-Mimi Divinsky sont décernés aux rédacteurs des trois meilleurs récits présentés chaque année. Pour en savoir plus sur les Prix AMS-Mimi Divinsky, rendez-vous à la section du Prix et bourses dans le site Web du CMFC à l'adresse www.cfpc.ca. La base de données sur les récits en médecine familiale se trouve à http://cfpcstories.sydneyplus.com.

Footnotes

  • The English version of this article is available at www.cfp.ca on the table of contents for the January 2013 issue on page 65.

  • Copyright © the College of Family Physicians of Canada
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Canadian Family Physician: 59 (1)
Canadian Family Physician
Vol. 59, Issue 1
1 Jan 2013
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