Skip to main content

Main menu

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums

User menu

  • My alerts

Search

  • Advanced search
The College of Family Physicians of Canada
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums
  • My alerts
The College of Family Physicians of Canada

Advanced Search

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • RSS feeds
  • Follow cfp Template on Twitter
Research ArticlePratique

Prise en charge en cabinet des lésions cérébrales traumatiques légères chez les enfants et les adolescents

Juan Antonio Garcia-Rodriguez and Roger E. Thomas
Canadian Family Physician June 2014, 60 (6) e294-e303;
Juan Antonio Garcia-Rodriguez
Professeur agrégé, deux à la Faculté de médecine familiale de l’Université de Calgary, en Alberta.
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
  • For correspondence: juanantonio@shaw.ca
Roger E. Thomas
Professeur, deux à la Faculté de médecine familiale de l’Université de Calgary, en Alberta.
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
  • Article
  • Figures & Data
  • eLetters
  • Info & Metrics
  • PDF
Loading

Cas

Alexis est un garçon de 13 ans qui s’est frappé la tête contre le ciment alors qu’il faisait de la planche à roulettes avec des amis. Il ne portait pas de casque et il n’a pas perdu connaissance. Il a «vu des étoiles», mais après s’être reposé pendant quelques minutes, il s’est senti mieux et est remonté sur sa planche. Peu après, il a eu un mal de tête, qui a persisté après qu’il soit rentré, 20 minutes plus tard. Dans les 3 heures qui ont suivi, il a eu des nausées, a vomi une fois et a ressenti de la fatigue. Ses parents l’ont emmené à votre bureau pour le faire examiner.

L’étendue des traumatismes crâniens que les médecins de famille voient à leur bureau varie habituellement de celle rencontrée à l’urgence. Bien que les médecins de famille dispensent des soins dans les 2 contextes, cette révision vise à fournir des approches pratiques et actuelles et des outils précis que les médecins de famille peuvent utiliser dans leur pratique pour faciliter l’évaluation factuelle et la prise en charge à jour des lésions cérébrales traumatiques chez les enfants.

Les lésions cérébrales traumatiques sont courantes et vont de la commotion cérébrale au traumatisme crânien grave. La prise en charge et l’évaluation varient en fonction de l’âge du patient. Le présent article se concentre sur les enfants d’âge scolaire et les adolescents. La compréhension des commotions cérébrales et le consensus à leur sujet continuent d’évoluer, mais les définitions font toujours l’objet d’une controverse1–3, et les expressions commotion cérébrale, lésion cérébrale traumatique légère, blessures mineures à la tête et traumatisme crânien mineur fermé sont souvent utilisées de manière interchangeable. Aux fins du présent article, l’expression lésion cérébrale traumatique légère est utilisée de façon générique et bien que le terme ait différentes définitions, celles-ci se chevauchent (Tableau 1)3–5.

View this table:
  • View inline
  • View popup
Tableau 1.

Définitions de commotion cérébrale ou de lésion cérébrale traumatique légère

Environ le tiers de toutes les lésions cérébrales traumatiques légères qui surviennent annuellement aux États-Unis touchent la population pédiatrique (de 5 à 19 ans)6,7. Le traumatisme est la cause principale de décès chez les enfants de plus d’un an et le traumatisme crânien est la cause la plus fréquente d’incapacité et de décès8. Chez les jeunes du secondaire, 9 % des blessures sportives sont des lésions cérébrales traumatiques légères9.

Les facteurs mécaniques de telles blessures incluent un coup porté directement au visage, à la tête ou au cou ou encore la transmission de la force générée par un traumatisme à une autre partie du corps1–3,6–11. Les enfants réagissent différemment des adultes au traumatisme crânien. Les modifications physiopathologiques suivant une lésion cérébrale traumatique légère sont plus prononcées sur les cerveaux immatures12 et chez les enfants, les réactions indésirables se manifestent souvent par une détérioration du rendement scolaire en raison d’un déficit de la fonction cognitive et des problèmes de comportement13,14. Comparativement aux cerveaux adultes, les cerveaux pédiatriques ont une plus forte teneur en eau, la tête est plus grosse relativement au reste du corps, la vascularisation est plus facilement perturbée et le degré de myélinisation n’est pas le même15. L’hématome épidural, l’hématome sous-dural et le syndrome de deuxième impact sont donc plus fréquents chez les enfants.

La plupart des patients pédiatriques semblent se rétablir rapidement, et de 80 à 90 % des cas de lésion cérébrale traumatique légère guérissent dans les 7 à 10 jours1,6,16,17. Chez certains enfants et adolescents toutefois, le rétablissement est plus long18–20, 24,5 % des jeunes de 13 à 21 ans ressentent toujours des symptômes incapacitants 1 mois après le traumatisme. Dans certains cas, le rétablissement pourrait prendre jusqu’à 3 mois2,21 et 5,9 % des personnes touchées sont toujours symptomatiques après 6 mois22. Pour certains, les symptômes de commotion cérébrale persistent jusqu’à 1 an23–26.

Parmi les principaux facteurs de risque, on peut mentionner des antécédents de lésion cérébrale traumatique légère27,28, probablement en raison du mode de vie et d’une tendance à prendre des risques et possiblement parce que les lésions cérébrales traumatiques légères antérieures causeraient une réactivité moins intense à l’activation neuronale physiologique12,29. Les autres facteurs de risque sont le jeune âge (enfants et adolescents)18–20, le mécanisme et la force de la blessure, le sport ayant causé le traumatisme (s’il s’agit d’un traumatisme sportif), la position du joueur sur le terrain1,30 et le sexe féminin31.

Sources d’information

Une recherche a été effectuée dans MEDLINE (de 1950 à février 2013), la base de données des revues systématiques Cochrane (de 2005 à 2013), le registre central Cochrane des essais contrôlés (de 2005 à 2013) et DARE (2005 à 2013) à l’aide de mots-clés liés aux commotions cérébrales et aux traumatismes crâniens. Des lignes directrices, énoncés de position, articles et rapports de recherche originaux pertinents aux lésions cérébrales traumatiques légères ont été sélectionnés.

Les normes actuelles régissant l’évaluation initiale d’un patient atteint d’une commotion cérébrale s’appuient sur les déclarations et recommandations des conférences de consensus publiées par des académies médicales (niveau de preuve III). Aux fins du présent document, nous utiliserons le niveau d’obligation du médecin face aux recommandations utilisé par l’American Academy of Neurology (Tableau 2)3.

View this table:
  • View inline
  • View popup
Tableau 2.

Niveau clinique d’obligation face aux recommandations tirées de l’American Academy of neurology : La méthode Delphi modifiée a été utilisée pour obtenir le consensus.

Message principal

Évaluation et diagnostic

Une évaluation initiale complète doit comprendre les symptômes (Tableau 3)1,32,33, les détails des facteurs mécaniques ayant causé la blessure, la chronologie des symptômes et tout autre facteur pouvant influer sur le tableau clinique ou la prise en charge (Encadré 1)1,32,34. Il faut écarter la violence aux enfants et se servir des outils standardisés (Tableau 4) pour évaluer les symptômes physiques et l’état cognitif1,2,10,33,35,36 (niveau C); de plus, les médecins doivent avoir reçu une formation sur l’utilisation correcte de ces outils (niveau B). Un outil récent, l’Outil d’évaluation des commotions cérébrales dans le sport, version 3 (SCAT3), est basé sur le consensus dégagé de la dernière Conférence internationale sur les commotions cérébrales dans le sport32. Une version pour enfants de 5 à 12 ans de l’outil SCAT3 a aussi été mise au point (Tableau 4).

View this table:
  • View inline
  • View popup
Tableau 3.

Signes et symptômes de la commotion cérébrale

View this table:
  • View inline
  • View popup
Tableau 4.

Instruments standardisés, cours en ligne et ressources disponibles pour évaluer ou surveiller les patients qui présentent des symptômes de commotion cérébrale

Un examen complet comprend l’examen de la tête pour détecter tout signe de traumatisme, de lacérations, d’abrasions et d’irrégularités du crâne pouvant faire penser à une fracture (p. ex. enfoncements, détermination de discontinuité crânienne par les lacérations). Il faut rechercher les signes de fracture du crâne basilaire, y compris l’hématotympan, l’écoulement de liquide ou de sang du nez ou des oreilles, le signe de Battle ou les «yeux au beurre noir»8.

Il faut effectuer un examen neurologique complet, quoique les signes neurologiques focaux restent souvent non détectés. En cabinet, l’évaluation de l’état mental doit débuter par une évaluation à l’aide de l’Échelle de Glasgow (GSC), puis un test de l’équilibre1. Réunis, ces tests d’évaluation rehaussent l’exactitude du diagnostic37. Lorsque les symptômes cognitifs persistent, les tests neuropsychologiques sont alors de mise et doivent être interprétés relativement à l’état d’avant l’accident1,15.

Investigations

Les radiographies ont une faible valeur prédictive chez les patients qui n’ont pas perdu connaissance et qui ne présentent aucun signe clinique de fracture du crâne. Durant l’évaluation initiale, il est important de se rappeler la possibilité d’omettre une lésion intracrânienne chez un enfant ayant subi une lésion cérébrale traumatique légère8,38,39. Pour cette raison, une tomodensitométrie pourrait être indiquée (niveau C), mais les critères de décision demeurent controversés.

L’étude canadienne multicentrique CATCH (Canadian Assessment of Tomography for Childhood Head Injury) a admis 3 866 patients (scores à l’Échelle de Glasgow de 15 chez 90,2 %, de 14 chez 7,3 % et de 13 chez 2,5 %). La combinaison de 4 signes de risque élevé a fourni une sensibilité de 100 % (IC à 95 % : 86,2 % à 100,0 %) et une spécificité de 70,2 % (IC à 95 % : 68,6 % à 71,6 %) pour ce qui est de la nécessité d’une intervention neurologique. Lorsqu’on a ajouté les 3 signes de risque moyen, la sensibilité s’est légèrement abaissée à 98,1 % (IC à 95 % : 94,6 % à 99,4 %) et la spécificité a chuté de 20,1 % pour passer à 50,1 % (IC à 95 % : 48,5 % à 51,7 %)38. L’Encadré 2 et le Tableau 5 présentent les recommandations fondées sur les résultats de l’étude CATCH pour aider les médecins de famille qui pratiquent à l’urgence ou dans des pratiques communautaires à décider de demander ou non une tomodensitométrie chez différents groupes d’enfants38.

View this table:
  • View inline
  • View popup
Tableau 5.

Rendement de la règle CATCH : A) Avec les 4 signes de risque élevé, la sensibilité était de 100,0 % (IC à 95 % : 86,2 % à 100,0 %) et la spécificité était de 70,2 % (IC à 95 % : 68,6 % à 71,6 %); 30,2 % des patients subiraient une tomodensitométrie. B) Avec les 4 signes de risque élevé et 3 signes de risque moyen, la sensibilité était de 98,1 % (IC à 95 % : 94,6 % à 99,4 %) et la spécificité était de 50,1 % (IC à 95 % : 48,5 % à 51,7 %); 51,9 % des patients subiraient une tomodensitométrie.

L’étude multicentrique américaine PECARN (Pediatric Emergency Care Applied Research Network) de beaucoup plus grande envergure40 a eu recours à une approche comparable et a corroboré les résultats de l’étude CATCH. Les règles de prédiction de l’étude PECARN apparaissent à la Figure 140; elles n’ont pas encore été appliquées aux données de l’étude CATCH, de moindre envergure, aux fins de comparaison.

Figure 1.
  • Download figure
  • Open in new tab
Figure 1.

La règle PECARN : A) Enfants de moins de 2 ans. B) Enfants de 2 ans et plus.

Tomo—tomodensitométrie par ordinateur, GCS—Échelle de Glasgow, PECARN—Pediatric Emergency Care Applied Research Network. Reproduit de Kuppermann et collab.40, avec la permission d’Elsevier.

Quoique l’utilisation des tests neuropsychologiques ne fasse pas l’unanimité, une de leurs indications serait la présence de symptômes persistants qui empêchent le retour aux activités sportives ou scolaires41, ou ces tests pourraient servir à déterminer si la commotion cérébrale est guérie (niveau C)3.

Progrès avec le cas

Durant l’examen, Alexis dit se sentir «dans un brouillard». Ses maux de tête persistent et il est fatigué. Les constatations à l’examen physique et aux tests de coordination sont normales, mais il obtient un score de 13 sur 15 à la portion relative à la mémoire de l’échelle d’évaluation standardisée de la commotion cérébrale. De plus, les résultats au test de l’équilibre sont anormaux. Vous expliquez votre évaluation aux parents d’Alexis, leur donnez des conseils clairs sur la façon de l’observer durant les 24 prochaines heures, insistez sur les symptômes d’alarme qui exigent une réévaluation immédiate et leur demandez de prendre rendez-vous pour un suivi le lendemain matin.

Prise en charge

En raison de l’hétérogénéité des causes et des tableaux cliniques des traumatismes crâniens, il est difficile de définir une norme de soins aigus pour les enfants et les adolescents10,34. La prise en charge de la commotion cérébrale se fonde sur l’état et les progrès de chaque patient plutôt que sur des classements, comme c’était le cas dans le passé. Une fois qu’une anamnèse ciblée et l’examen physique ont été faits et qu’une blessure ou des complications graves ont été écartées, la stratégie de prise en charge de la lésion cérébrale traumatique légère consiste en du repos et une observation3,32,42, avec une période d’observation prudente de 24 à 48 heures34. Toute détérioration de l’état clinique durant cette période ou dans les jours qui suivent exige une évaluation plus poussée43. Une observation adéquate inclut une évaluation régulière du patient en cabinet, en clinique ou à domicile par une personne ayant les compétences pour reconnaître tout changement anormal et prendre la décision d’entrer en contact avec le personnel médical, le cas échéant. Il faut enseigner aux parents et aux soignants comment identifier une amélioration, une chronicité ou une aggravation de l’état35 et il existe diverses ressources à cette fin (Tableau 4)44. Il faut aussi évaluer les conditions propices à l’observance, telles que l’accessibilité, le transport adéquat et des soignants ou des parents fiables. Les obstacles à la participation des parents sont notamment l’incompétence, des antécédents de négligence des enfants, l’intoxication ou la barrière linguistique. Si les conditions d’observation sont inadéquates, l’enfant doit être admis à un établissement de soins de santé ou à un hôpital aux fins d’observation34.

Encadré 1.

Facteurs aggravants dont il faut tenir compte lors de l’évaluation initiale des enfants ayant une lésion cérébrale traumatique légère

Il faut tenir compte de ceci lors de l’évaluation initiale :
  • Trouble neurologique existant

  • Troubles d’apprentissage

  • TDA ou TDAH

  • Troubles de l’humeur existants

  • Trouble du sommeil

  • Migraines

  • Consommation d’alcool ou de drogues

  • Anomalies hémorragiques

  • Barrière linguistique

  • Polytraumatisme

  • Usage de drogues psychotropes

  • Usage d’anticoagulants

  • Antécédents de commotion cérébrale

  • Style de jeu dangereux

  • Blessure soupçonnée ou diagnostiquée de la colonne cervicale

  • TDA—Trouble déficitaire de l’attention, TDAH—Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.

  • D’après Harmon et collab.1, McCrory et collab.32 et le Committee on Quality Improvement of the American Academy of Pediatrics Commission on Clinical Policies and Research34.

  • Les médecins de famille doivent renseigner les parents sur les symptômes, les dates prévues et le déroulement du rétablissement et comment s’y prendre pour composer avec les symptômes, pour accéder rapidement aux services médicaux ou à des services plus poussés et pour effectuer le retour graduel aux activités régulières2,33,44–49.

    Généralement, on s’entend pour dire que la prise en charge des lésions cérébrales traumatiques légères comporte un repos mental et physique1,11,18,32–34,42,43,50. Cela est particulièrement important lors du retour aux activités d’apprentissage. Le patient doit s’abstenir de toute activité qui exige une concentration mentale intense, comme lire, utiliser un ordinateur, résoudre un casse-tête, envoyer ou lire des textos, regarder la télévision ou faire des devoirs50. Le médecin doit coordonner la modification des activités scolaires en fonction des besoins précis de chaque enfant34,51, par exemple, donner plus de temps pour effectuer les tâches ou les travaux, modifier l’environnement d’apprentissage (p. ex. permettre d’enregistrer les leçons, permettre à une autre personne de prendre des notes pour le patient), découper le volume de travail en morceaux, replanifier les travaux, modifier les tests (p. ex. réponses orales plutôt qu’écrites) et modifier la routine scolaire pour éviter la fatigue (p. ex. jours de classes écourtés, plus de pauses, journées de congé).

    Selon la sévérité du cas, le médecin doit prendre la tête d’une équipe composée des parents ou tuteurs, d’administrateurs scolaires, de pourvoyeurs de services de garderie, de l’infirmière de l’école, d’un psychologue et de quiconque intervient dans le dossier du patient afin de faciliter l’évaluation et la surveillance du rétablissement51. Ce travail d’équipe permettra d’aborder des facteurs importants, comme tolérer les activités scolaires, éviter d’endurer les symptômes durant l’étude, individualiser la prise en charge selon les caractéristiques individuelles des patients, modifier les tâches, faire une demande de réévaluation médicale, constater la variation et l’apparition des symptômes durant différentes activités (p. ex. 15 minutes après s’être concentré ou avoir lu), identifier les activités les plus problématiques et les déclencheurs (p. ex. aggravation des symptômes selon l’éclairage ou le bruit), surveiller l’aggravation des symptômes comme le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et composer avec la frustration et la gêne. Les tests qui fournissent des scores standardisés des symptômes sont utiles pour évaluer les progrès du patient1. L’enfant doit éviter de participer à des activités sportives ou physiques, et cela doit être expliqué en toutes lettres aux parents, aux instructeurs, aux formateurs et aux enseignants.

    Encadré 2.

    La règle CATCH

    Risque élevé (intervention neurologique nécessaire)
    • Score GCS < 15, 2 h après la blessure

    • Fracture du crâne ouverte ou enfoncée soupçonnée

    • Antécédents de céphalées qui s’aggravent

    • Irritabilité


    Risque moyen (lésion cérébrale identifiée sur un cliché de tomodensitométrie)
    • Tout signe de fracture du crâne basilaire (p. ex. hématotympan, «yeux au beurre noir», otorrhée ou rhinorrhée, signe de Battle)

    • Gros hématome dodu sur le crâne

    • Mécanisme de blessure dangereux (p. ex. accident de voiture, chute d’au moins 0,9 m ou 5 marches, chute d’un vélo sans casque)

  • CATCH—Canadian Assessment of Tomography for Childhood Head Injury, GCS—Échelle de Glasgow.

  • Données tirées d’Osmond et collab.38

  • Une fois que l’examen en cabinet est fait, il n’est pas nécessaire de recommander à l’enfant atteint d’une lésion cérébrale traumatique légère de rester éveillé, puisque le sommeil est réparateur1. L’enfant peut dormir, mais il faut exercer une surveillance périodique de la détérioration clinique8. Si le niveau de conscience est préoccupant, il faut demander un examen de neuro-imagerie.

    Durant les heures suivant l’incident, il faut éviter les médicaments pouvant perturber l’évaluation de la cognition (p. ex. méclizine, benzodiazépines), masquer les symptômes (p. ex. antiémétiques) ou faciliter les saignements (p. ex. acide acétylsalicylique, antiinflammatoires non stéroïdiens).

    Après la phase aiguë ou dans le cadre de la prise en charge du syndrome commotionnel, on peut inclure d’autres stratégies de prise en charge. Le mal de tête peut être géré par l’acétaminophène, mais s’il devient chronique (plus de 6 semaines), il faudra mettre en place l’arsenal multidisciplinaire classique52. Une méta-analyse n’a pas fait ressortir de données robustes pouvant guider le traitement des céphalées post-traumatiques, et la prise en charge s’appuie sur la catégorie des céphalées53. Les perturbations du sommeil sont traitées en respectant les principes d’hygiène du sommeil, mais si elles persistent, les médicaments ou la thérapie cognitive pourraient être utiles. Aucun médicament n’est conseillé pour la somnolence diurne dans la phase aiguë. Les troubles de l’humeur doivent être pris en charge sans médicaments, mais s’ils deviennent chroniques (plus de 6 à 12 semaines), on pourrait avoir recours aux médicaments ou au counseling1. Le traitement vestibulaire donne de bons résultats dans les cas de vertige ou d’étourdissements persistants1. Le déficit de l’attention ne doit pas être traité par des médicaments, il faut plutôt réduire les exigences scolaires54,55. Un patient ayant reçu des médicaments pour des symptômes liés à une commotion cérébrale doit avoir fini le traitement avant de pouvoir retourner à des sports de contact (niveau B)3.

    Dans le cas de jeunes patients qui ressentent toujours des symptômes durant la période de rétablissement, il est important d’éviter un autre traumatisme crânien pouvant entraîner le syndrome de deuxième impact ou un œdème cérébral diffus mortel50, pouvant altérer l’autorégulation cérébrale.

    Un adolescent sportif doit être examiné par un médecin qui connaît bien le traitement des lésions cérébrales traumatiques légères et doit avoir reçu le feu vert de celui-ci pour retourner au jeu (niveau B)3,4, ce qui n’est permis que lorsque le médecin traitant a rédigé une déclaration de santé1 et que le patient ait accepté de se conformer à un programme individualisé de retour graduel au jeu (niveau C). Les différents stades de ce protocole sont les suivants : repos, activité aérobique légère, activité sportive, entraînement sans contact physique et finalement, retour au jeu1,5,11,32,34,50. Il faut évaluer le rétablissement et si les symptômes réapparaissent à n’importe quel stade, le patient doit retourner au stade précédent pendant 24 heures au minimum. Il faut prendre des mesures précises pour éviter les tentatives de la part des instructeurs, des enseignants, des parents ou de quiconque veut forcer le retour précoce aux activités sportives. Il faut fournir des séances de counseling sur les lésions cérébrales traumatiques légères antérieures, le risque futur de lésions cérébrales traumatiques légères et leurs effets cumulatifs, et le patient et sa famille doivent faire l’objet d’une évaluation afin de déterminer si leur attitude est indifférente ou compétitive pouvant entraîner d’autres commotions cérébrales à l’avenir.

    Progrès avec le cas

    Alexis revient vous voir le lendemain matin. Son mal de tête n’est que léger et les résultats de son examen et de ses tests d’évaluation sont complètement normaux. Vous donnez des instructions sur le repos mental (pas de jeux vidéo, de textos, de travail à l’ordinateur, ni de casse-tête) et sur le retour graduel à l’école (reporter les tests et les travaux scolaires au besoin) et expliquez le protocole de reprise des activités sportives. Vous lui conseillez de porter un casque à l’avenir durant les activités sportives et rappelez à ses parents comment reconnaître les changements anormaux et l’aggravation de son état. Vous lui conseillez le repos jusqu’à disparition des maux de tête après quoi il pourra tenter de faire des activités aérobiques légères. Si ses symptômes réapparaissent, il doit retourner au repos pendant au moins 24 heures, mais s’il demeure asymptomatique, il peut poursuivre les stades du protocole de reprise des activités. Vous lui demandez de prendre un rendez-vous de suivi afin d’évaluer ses progrès et de guider son retour au jeu.

    Conclusion

    L’évaluation et la prise en charge des lésions cérébrales traumatiques légères évoluent et les organismes médicaux continuent de publier des déclarations et des lignes directrices à ce sujet. Le SCAT3 et les autres instruments d’évaluation présentés dans cette révision sont les exemples les plus actuels et les plus pertinents de cette évolution de la pensée. Plus de recherches d’envergure sont nécessaires pour clarifier l’association optimale des tests (quoiqu’il soit plus probable que le SCAT3 soit le plus utilisé pour les blessures sportives) et la prise en charge optimale des lésions cérébrales traumatiques légères. Quoique le recours aux études d’imagerie soit controversé, la décision d’y avoir recours doit reposer sur un soupçon clinique adéquat de la présence d’une lésion intracrânienne, en suivant les étapes factuelles pour guider la décision. L’étude CATCH offre des données utiles pour prendre une décision factuelle.

    La prise en charge repose sur le repos mental et physique et l’observation adéquate. Le médecin de famille doit guider les parents et veiller à ce que ce soit accompli, toute détérioration dictant une intervention immédiate. Les conseils et l’éducation aux patients, aux parents et aux instructeurs tiennent une place importante dans la prise en charge dispensée par les médecins de famille et les ressources éducationnelles notées dans le présent article visent à leur faciliter la tâche. Une fois que le retour aux activités scolaires ou sportives régulières est jugé approprié, le respect des étapes progressives supervisées est garant d’un retour sécuritaire. Le médecin traitant doit garder à l’esprit que la vulnérabilité du cerveau pédiatrique prolonge la période de rétablissement et suscite plus de complications chez les enfants et adolescents ayant subi une lésion cérébrale traumatique légère.

    Notes

    POINTS DE REPÈRE DU RÉDACTEUR

    • De récentes lignes directrices et déclarations de consensus international recommandent et fournissent des instruments diagnostiques pouvant aider les médecins de famille à poser un diagnostic, à prendre en charge les enfants et adolescents atteints d’une lésion cérébrale traumatique légère et à effectuer le suivi.

    • L’Outil d’évaluation des commotions cérébrales dans le sport, version 3, mis au point en s’appuyant sur le consensus international est la méthode d’évaluation la plus récente. Il s’agit d’une méthode d’évaluation complète et relativement rapide. La coordination du suivi adéquat par les parents et les fournisseurs de soins de santé est un élément clé de la prise en charge des lésions cérébrales traumatiques légères par les médecins de famille.

    Footnotes

    • Cet article donne droit à des crédits Mainpro-M1. Pour obtenir des crédits, allez à www.cfp.ca et cliquez sur le lien vers Mainpro.

    • Cet article a fait l’objet d’une révision par des pairs.

    • The English version of this article is available at www.cfp.ca on the table of contents for the June 2014 issue on page 523.

    • Collaborateurs

      Les deux auteurs ont contribué à la revue documentaire et à son interprétation, ainsi qu’à la rédaction du manuscrit aux fins de soumission.

    • Intérêts concurrents

      Aucun déclaré

    • Copyright© the College of Family Physicians of Canada

    Références

    1. 1.↵
      1. Harmon KG,
      2. Drezner J,
      3. Gammons M,
      4. Guskiewicz K,
      5. Halstead M,
      6. Herring S,
      7. et al
      . American Medical Society for Sports Medicine position statement : concussion in sport. Clin J Sport Med 2013;23(1):1-18.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    2. 2.↵
      Guidelines for mild traumatic brain injury and persistent symptoms. Toronto, ON: Ontario Neurotrauma Foundation; 2011. Accessible à : http://onf.org/system/attachments/60/original/Guidelines_for_Mild_Traumatic_Brain_Injury_and_Persistent_Symptoms.pdf. Réf. du 24 avril 2014.
    3. 3.↵
      1. Giza CC,
      2. Kutcher JS,
      3. Ashwal S,
      4. Barth J,
      5. Getchius TS,
      6. Gioia GA,
      7. et al
      . Evidence-based guideline update: evaluation and management of concussions in sports. Report of the Guideline Development Subcommittee of the American Academy of Neurology. Minneapolis, MN: American Academy of Neurology; 2013. Accessible à : www.aan.com/uploadedfiles/website_library_assets/documents/3practice_management/5patient_resources/1for_your_patient/6_sports_concussion_toolkit/guidelines.pdf. Réf. du 24 avril 2014.
    4. 4.↵
      1. Delaney J,
      2. Frankovich R
      . Head injuries and concussions in soccer. Ottawa, ON: Canadian Academy of Sport and Exercise Medicine; 2010. Accessible à : www.sirc.ca/newsletters/august09/S-972359DiscussionPaperHeadInjuries.pdf. Réf. du 21 avril 2014.
    5. 5.↵
      1. Guskiewicz KM,
      2. Register-Mihalik J,
      3. McCrory P,
      4. McCrea M,
      5. Johnston K,
      6. Makdissi M,
      7. et al
      . Evidence-based approach to revising the SCAT2: introducing the SACT3. Br J Sports Med 2013;47(5):289-93.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    6. 6.↵
      1. Meehan WP 3rd.,
      2. d’Hemecourt P,
      3. Comstock RD
      . High school concussions in the 2008–2009 academic year: mechanism, symptoms and management. Am J Sports Med 2010;38(12):2405-9.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    7. 7.↵
      1. Bakhos LL,
      2. Lockhart GR,
      3. Myers R,
      4. Linakis JG
      . Emergency department visits for concussion in young child athletes. Pediatrics 2010;126(3):e550-6.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    8. 8.↵
      1. Schunk JE,
      2. Shutzman SA
      . Pediatric head injury. Pediatr Rev 2012;33(9):398-410.
      OpenUrlFREE Full Text
    9. 9.↵
      1. Gessel LM,
      2. Fields SK,
      3. Collins CL,
      4. Dick RW,
      5. Comstock RD
      . Concussions among United States high school and collegiate athletes. J Athl Train 2007;42(4):495-503.
      OpenUrlPubMed
    10. 10.↵
      1. Gioia GA,
      2. Schneider JC,
      3. Vaughan CG,
      4. Isquith PK
      . Which symptom assessments and approaches are uniquely appropriate for paediatric concussion? Br J Sports Med 2009;43(Suppl 1):i13-22.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    11. 11.↵
      1. McCrory P,
      2. Meeuwisse W,
      3. Johnston K,
      4. Dvorak J,
      5. Aubry M,
      6. Molloy M,
      7. et al
      . Consensus statement on concussion in sport : the 3rd International Conference on Concussion in Sport Held in Zurich, November 2008. Clin J Sport Med 2009;19:185-95.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    12. 12.↵
      1. Shrey DW,
      2. Griesbach GS,
      3. Giza CC
      . The pathophysiology of concussions in youth. Phys Med Rehabil Clin N Am 2011;22(4):577-602.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    13. 13.↵
      1. Hawley CA
      . Behaviour and school performance after brain injury. Brain Inj 2004;18(7):645-59.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    14. 14.↵
      1. Hawley CA,
      2. Ward AB,
      3. Magnay AR,
      4. Long J
      . Outcomes following children head injury: a population study. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2004;75(5):737-42.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    15. 15.↵
      1. Meehan WP 3rd.,
      2. Taylor AM,
      3. Proctor M
      . The pediatric athlete: younger athletes with sport-related concussion. Clin Sports Med 2011;30(1):133-44.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    16. 16.↵
      1. Marar M,
      2. McIlvain NM,
      3. Fields SK,
      4. Comstock RD
      . Epidemiology of concussions among United States high school athletes in 20 sports. Am J Sports Med 2012;40(4):747-55. Publication en ligne du 27 janvier 2012.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    17. 17.↵
      1. McCrea M,
      2. Barr WB,
      3. Guskiewicz K,
      4. Randolph C,
      5. Marshall SW,
      6. Cantu R,
      7. et al
      . Standard regression-based methods for measuring recovery after sport-related concussion. J Int Neuropsychol Soc 2005;11(1):58-69.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    18. 18.↵
      1. McCrory P,
      2. Johnston K,
      3. Meeuwisse W,
      4. Aubry M,
      5. Cantu R,
      6. Dvorak J,
      7. et al
      . Summary and agreement statement of the 2nd International Conference on Concussion in Sport, Prague 2004. Br J Sports Med 2004;39(4):196-204.
      OpenUrl
    19. 19.
      1. Zuckerman SL,
      2. Odom M,
      3. Lee YM,
      4. Forbes J,
      5. Sills AK,
      6. Soloman J
      . Sport-related concussion and age: number of days to neurocognitive baseline. Neurosurgery 2012;71(2):E558.
      OpenUrl
    20. 20.↵
      1. Sim A,
      2. Terryberry-Spohr L,
      3. Wilson KR
      . Prolonged recovery of memory functioning after mild traumatic brain injury in adolescent athletes. J Neurosurg 2008;108(3):511-6.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    21. 21.↵
      1. Iverson GL
      . Outcome from mild traumatic brain injury. Curr Opin Psychiatry 2005;18(3):301-17.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    22. 22.↵
      1. Pickering A,
      2. Grundy K,
      3. Clarke A,
      4. Townend W
      . A cohort study of outcomes following head injury among children and young adults in full-time education. Emerg Med J 2012;29(6):451-4. Publication en ligne du 26 mai 2011.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    23. 23.↵
      1. Bohnen N,
      2. Van Zutphen W,
      3. Twunstra A,
      4. Wijnen G,
      5. Bongers J,
      6. Jolles J
      . Late outcome of mild head injury: results from a controlled postal survey. Brain Inj 1994;8(8):701-8.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    24. 24.
      1. Emanuelson I,
      2. Andersson Holmkvist E,
      3. Björklund R,
      4. Stålhammar D
      . Quality of life and post-concussion symptoms in adults after mild traumatic brain injury: a population-based study in western Sweden. Acta Neurol Scand 2003;108(5):332-8.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    25. 25.
      1. Van der Naalt J,
      2. van Zomeren AH,
      3. Sluiter WJ,
      4. Minderhoud JM
      . One year outcome in mild to moderate head injury: the predictive value of acute injury characteristics related to complains and return to work. J Neurol Neurosurg Psychiatry 1999;66(2):207-13.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    26. 26.↵
      1. Jakola AS,
      2. Müller K,
      3. Larsen M,
      4. Waterloo K,
      5. Romner B,
      6. Ingebrigtsen T
      . Five-year outcome after mild head injury: a prospective controlled trial. Acta Neurol Scand 2007;115(6):398-402.
      OpenUrlPubMed
    27. 27.↵
      1. Emery C,
      2. Kang J,
      3. Shrier I,
      4. Goulet C,
      5. Hagel B,
      6. Benson B,
      7. et al
      . Risk of injury associated with body-checking experience among youth hockey players. CMAJ 2011;183(11):1249-56. Publication en ligne du 20 juin 2011.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    28. 28.↵
      1. Schulz MR,
      2. Marshall SW,
      3. Mueller FO,
      4. Yang J,
      5. Weaver NL,
      6. Kalsbeek WD,
      7. et al
      . Incidence and risk factors for concussion in high school athletes, North Carolina. Am J Epidemiol 2004;160(10):937-44.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    29. 29.↵
      1. Barkhoudarian G,
      2. Hovda DA,
      3. Giza CC
      . The molecular pathophysiology of concussive brain injury. Clin Sports Med 2011;30(1):33-48.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    30. 30.↵
      1. Boden BP,
      2. Kirkendall DT,
      3. Garrett WE Jr.
      . Concussion incidence in elite college soccer players. Am J Sports Med 1998;26(2):238-41.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    31. 31.↵
      1. Dick RW
      . Is there a gender difference in concussion incidence and outcomes? Br J Sports Med 2009;43(Suppl 1):i46-50.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    32. 32.↵
      1. McCrory P,
      2. Meeuwisse W,
      3. Aubry M,
      4. Cantu B,
      5. Dvorak J,
      6. Echemendia RJ,
      7. et al
      . Consensus statement on concussion in sport—the 4th International Conference on Concussion in Sport held in Zurich, November 2012. Clin J Sport Med 2013;23(2):89-117.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    33. 33.↵
      1. Marshall S,
      2. Bayley M,
      3. McCullagh S,
      4. Velikonja D,
      5. Berrigan L
      . Clinical practice guidelines for mild traumatic brain injury and persistent symptoms. Can Fam Physician 2012;58:257-67. (ang), e128–40 (fr).
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    34. 34.↵
      1. Committee on Quality Improvement, American Academy of Pediatrics Commission on Clinical Policies and Research
      . The management of minor closed head injury in children. Pediatrics 1999;104(6):1407-15.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    35. 35.↵
      1. New South Wales Motor Accident Authority
      . Guidelines for mild traumatic brain injury following closed head injury. Sydney, Australie: New South Wales Motor Accident Authority; 2008.
    36. 36.↵
      1. Greenes DS,
      2. Schutzman SA
      . Clinical significance of scalp abnormalities in asymptomatic head-injured infants. Pediatr Emerg Care 2001;17(2):88-92.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    37. 37.↵
      1. Lau BC,
      2. Collins NW,
      3. Lovell MR
      . Sensitivity and specificity of sub-acute computerized neurocognitive testing and symptoms evaluation in predicting outcomes after sports-related concussions. Am J Sports Med 2011;39(6):1209-16. Publication en ligne du 1 février 2011..
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    38. 38.↵
      1. Osmond MH,
      2. Klassen TP,
      3. Wells GA,
      4. Correll R,
      5. Jarvis A,
      6. Joubert G,
      7. et al
      . CATCH : a clinical decision rule for the use of computed tomography in children with minor head injury. CMAJ 2010;182(4):341-8. Publication en ligne, du 8 février 2010.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    39. 39.↵
      1. Klassen TP,
      2. Reed MH,
      3. Stiell IG,
      4. Nijssen-Jordan C,
      5. Tenenbein M,
      6. Joubert G,
      7. et al
      . Variation in utilization of computed tomography scanning for the investigation of minor head trauma in children: a Canadian experience. Acad Emerg Med 2000;7(7):739-44.
      OpenUrlPubMed
    40. 40.↵
      1. Kuppermann N,
      2. Holmes JF,
      3. Dayan PS,
      4. Hoyle JD Jr.,
      5. Atabaki SM,
      6. Holubkov R,
      7. et al
      . Identification of children at very low risk of clinically-important brain injuries after head trauma: a prospective study. Lancet 2009;374(9696):1160-70. Publication en ligne du 14 septembre 2009.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    41. 41.↵
      1. Van Kampen DA,
      2. Lovell MR,
      3. Pardini JE,
      4. Collins MW,
      5. Fu FH
      . The “value added” of neurocognitive testing after sports-related concussion. Am J Sports Med 2006;34(10):1630-5. Pulbication en ligne du 30 juin 2006.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    42. 42.↵
      1. Levine Z
      . Mild traumatic brain injury. Part 2 : concussion management. Can Fam Physician 2013;59:731-6.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    43. 43.↵
      1. Purcell L,
      2. Canadian Paediatric Society, Healthy Active Living and Sports Medicine Committee
      . Identification and management of children with sport-related concussion. Paediatr Child Health (Oxford) 2006;11(7):420-8.
      OpenUrl
    44. 44.↵
      1. Ahmed OH,
      2. Sullivan SJ,
      3. Schneiders AG,
      4. McCrory PR
      . Concussion information online : evaluation of information quality, content and readability of concussion-related websites. Br J Sports Med 2012;46(9):675-83. Publication en ligne du 21 avril 2011.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    45. 45.
      1. Alla S,
      2. Sullivan SJ,
      3. McCrory P,
      4. Hale L
      . Spreading the word on sports concussion : citation analysis of summary and agreement, position and consensus statements on sports concussion. Br J Sports Med 2011;45(2):132-5. Publication en ligne du 16 novembre 2010.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    46. 46.
      1. New Zealand Guidelines Group
      . Traumatic brain injury: diagnosis, acute management and rehabilitation. Wellington, NZ: New Zealand Guidelines Group; 2006.
    47. 47.
      1. Defense Centre of Excellence for Psychological Health and Traumatic Brain Injury and Veterans Brain Injury Centre
      . Mild traumatic brain injury pocket guide (CONUS). Washington, DC: Defense Centre of Excellence for Psychological Health and Traumatic Brain Injury and Veterans Brain Injury Centre; 2009. Accessible à : www.dvbic.org/sites/default/files/DCoE_mTBI-Pocket-Guide.pdf. Réf. du 21 avril 2014.
    48. 48.
      1. Department of Veteran Affairs, Department of Defense
      . Clinical practice guideline for management of concussion/mild traumatic brain injury. Washington, DC: Department of Veteran Affairs, Department of Defense; 2009. Accessible à : www.dcoe.health.mil/Content/navigation/documents/VA%20DoD%20Management%20of%20Concussion%20mild%20Traumatic%20Brain%20Injury.pdf. Réf. du 21 avril 2014.
    49. 49.↵
      1. Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail de l’Ontario
      . Programme de soins pour lésions cérébrales traumatiques légères. Toronto, ON: Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail de l’Ontario; 2006. Accessible à : http://www.wsib.on.ca/fr/community/WSIB/230/ArticleDetail/24338?vgnextoid=0cf4ab84c59d7210VgnVCM100000449c710aRCRD. Réf. du 21 avril 2014.
    50. 50.↵
      1. Purcell LK,
      2. Société canadienne de pédiatrie
      . Evaluation and management of children and adolescents with sports-related concussions. Paediatr Child Health (Oxford) 2012;17(1):31-2.
      OpenUrl
    51. 51.↵
      1. Halstead ME,
      2. McAvoy K,
      3. Devore CD,
      4. Carl R,
      5. Lee M,
      6. Logan K,
      7. et al
      . Returning to learning following a concussion. Pediatrics 2013;132(5):948-57. Accessible à : http://pediatrics.aappublications.org/content/early/2013/10/23/peds.2013-2867. Réf. du 21 avril 2014.
      OpenUrlAbstract/FREE Full Text
    52. 52.↵
      1. Seifert TD,
      2. Evans RW
      . Posttraumatic headache: a review. Curr Pain Headache Rep 2010;14(4):292-8.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    53. 53.↵
      1. Watanabe TK,
      2. Bell KR,
      3. Walker W,
      4. Schomer K
      . Systematic review of interventions for post-traumatic headache. PM R 2012;4(2):129-40.
      OpenUrlPubMed
    54. 54.↵
      1. Reddy CC,
      2. Collins M,
      3. Lovell M,
      4. Kontos AP
      . Efficacy of amantadine treatment on symptoms and neurocognitive performance among adolescents following sports-related concussion. J Head Trauma Rehabil 2013;28(4):260-5.
      OpenUrlPubMed
    55. 55.↵
      1. McGrath N
      . Supporting the student-athlete’s return to the classroom after a sport-related concussion. J Athl Train 2010;45(5):492-8.
      OpenUrlCrossRefPubMed
    PreviousNext
    Back to top

    In this issue

    Canadian Family Physician: 60 (6)
    Canadian Family Physician
    Vol. 60, Issue 6
    1 Jun 2014
    • Table of Contents
    • About the Cover
    • Index by author
    Print
    Download PDF
    Article Alerts
    Sign In to Email Alerts with your Email Address
    Email Article

    Thank you for your interest in spreading the word on The College of Family Physicians of Canada.

    NOTE: We only request your email address so that the person you are recommending the page to knows that you wanted them to see it, and that it is not junk mail. We do not capture any email address.

    Enter multiple addresses on separate lines or separate them with commas.
    Prise en charge en cabinet des lésions cérébrales traumatiques légères chez les enfants et les adolescents
    (Your Name) has sent you a message from The College of Family Physicians of Canada
    (Your Name) thought you would like to see the The College of Family Physicians of Canada web site.
    CAPTCHA
    This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
    Citation Tools
    Prise en charge en cabinet des lésions cérébrales traumatiques légères chez les enfants et les adolescents
    Juan Antonio Garcia-Rodriguez, Roger E. Thomas
    Canadian Family Physician Jun 2014, 60 (6) e294-e303;

    Citation Manager Formats

    • BibTeX
    • Bookends
    • EasyBib
    • EndNote (tagged)
    • EndNote 8 (xml)
    • Medlars
    • Mendeley
    • Papers
    • RefWorks Tagged
    • Ref Manager
    • RIS
    • Zotero
    Respond to this article
    Share
    Prise en charge en cabinet des lésions cérébrales traumatiques légères chez les enfants et les adolescents
    Juan Antonio Garcia-Rodriguez, Roger E. Thomas
    Canadian Family Physician Jun 2014, 60 (6) e294-e303;
    del.icio.us logo Digg logo Reddit logo Twitter logo CiteULike logo Facebook logo Google logo Mendeley logo
    • Tweet Widget
    • Facebook Like
    • Google Plus One

    Jump to section

    • Article
      • Cas
      • Sources d’information
      • Message principal
      • Conclusion
      • Notes
      • Footnotes
      • Références
    • Figures & Data
    • Info & Metrics
    • eLetters
    • PDF

    Related Articles

    • Office management of mild head injury in children and adolescents
    • Google Scholar

    Cited By...

    • No citing articles found.
    • Google Scholar

    More in this TOC Section

    Pratique

    • Prise en charge du diabète de type 2 en soins primaires durant la pandémie de la COVID-19
    • Pneumothorax spontané chez l’enfant
    • Approche diagnostique et de prise en charge du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité chez l’enfant
    Show more Pratique

    Révision clinique

    • Abécédaire de la maladie de Parkinson, partie 1 : le diagnostic
    • Prescriptions pour les complications courantes des lésions de la moelle épinière
    • Traitement antidépresseur personnalisé pour les patients souffrant d’un trouble dépressif caractérisé
    Show more Révision clinique

    Similar Articles

    Subjects

    • Collection française
      • Révisions cliniques

    Navigate

    • Home
    • Current Issue
    • Archive
    • Collections - English
    • Collections - Française

    For Authors

    • Authors and Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Permissions
    • Terms of Use

    General Information

    • About CFP
    • About the CFPC
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Editorial Advisory Board
    • Subscribers

    Journal Services

    • Email Alerts
    • Twitter
    • RSS Feeds

    Copyright © 2023 by The College of Family Physicians of Canada

    Powered by HighWire