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En perte de contact?

Revaloriser le rôle de l’examen physique en médecine familiale

Martina Kelly, Wendy Tink, Lara Nixon and Tim Dornan
Canadian Family Physician December 2015, 61 (12) e532-e534;
Martina Kelly
re sont membre du corp professoral au Département de médecine familiale de l’Université de Calgary (Alberta).
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  • For correspondence: makelly@ucalgary.ca
Wendy Tink
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Lara Nixon
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Tim Dornan
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Le froid d’un stéthoscope sur la peau nue, le rebond d’un marteau de réflexe patellaire, dites « ah » sont des expériences familières aux patients et aux médecins. De manoeuvres simples, comme prendre le pouls, à d’autres plus complexes visant à trouver la cause d’une douleur lombaire ou la présence d’un excès de liquide abdominal, l’examen physique a toujours fait partie de la pratique au quotidien. L’apprentissage des techniques d’examen physique est essentiel dans la formation médicale1 et les cliniciens habiles à faire un tel examen sont souvent grandement respectés par leurs collègues.

Son utilisation est cependant menacée, certains diraient même qu’il risque de disparaître2. L’examen physique fondé sur des données probantes, qui repose sur les principes bayésiens et l’analyse statistique de l’exactitude diagnostique3,4, est à la mode. L’examen physique annuel et l’examen pelvien et des seins à des fins de dépistage ne sont pas entièrement appuyés par des données probantes5–7. L’imagerie diagnostique permet de visualiser des parties du corps, accessibles ou non, avec une clarté qui était inimaginable il y a 30 ans. L’échocardiographie, la tomographie par émission de positrons et l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle nous permettent non seulement de voir le corps humain, mais aussi de constater s’il fonctionne bien (ou mal). Il n’est pas surprenant que le recours à l’imagerie diagnostique soit en hausse8 et l’utilisation de l’examen physique, en baisse9,10. Par contre, tout n’est pas parfait dans le paradigme scientifique. Il existe des tensions entre les preuves de validité, d’exactitude et de signification statistique et un autre type de données probantes: la preuve expérientielle que l’examen physique peut exprimer l’humanité et le souci d’autrui10–13. La tendance actuelle, comme le demande Jauhar2, est-elle une évolution inévitable ou une crise qui exige notre attention? Quelle utilité l’examen physique a-t-il dans la pratique contemporaine?

Utilité de l’examen physique

L’une des façons d’atténuer les tensions est de prendre en compte les genres de renseignements que peut procurer l’examen physique. La médecine factuelle favorise un type de prise de décision éclairée par l’expertise clinique, les valeurs particulières de chaque patient et le contexte clinique dans lequel les décisions sont prises14. La valeur de l’examen physique a été statistiquement définie par sa capacité à appuyer le diagnostic et à estimer le pronostic. Des méthodes de recherche plus récentes provenant des sciences sociales nous permettent d’explorer les valeurs des patients et l’influence du contexte. Les méthodologies qualitatives ont démontré comment les attitudes et les actions quotidiennes des personnes sont enchâssées dans leurs contextes sociaux. Pourtant, les conceptions et les approches théoriques des sciences humaines ont à peine été appliquées à la recherche sur l’examen physique. La phénoménologie, l’étude de l’expérience humaine15, pourrait approfondir notre compréhension actuelle de l’utilité de l’examen physique. Ce qui pourrait avoir été laissé pour compte comme étant des données anecdotiques ou de la nostalgie devient, dans la perspective d’un phénoménologiste, une fenêtre sur la richesse des moments quotidiens de la pratique et des soins aux patients.

Verghese10 décrit avec émotion le geste de placer un stéthoscope sur la poitrine émaciée d’un jeune homme se mourant du VIH. Il attribue un sens ritualiste au processus de l’examen physique, ce qui permet tant au médecin qu’au patient d’entrer dans un « espace sacré », rappelant la notion de temonos avancée par Jung16, l’espace où se déroule les relations thérapeutiques. Le caractère sacré et intime de l’examen physique confère une légitimité à la connexion humaine, induite par le toucher. Les adeptes de l’examen physique, comme Verghese10 et Ofri13, affirment qu’il favorise le développement de la confiance, de l’empathie et de la relation. Le toucher, un geste primal et puissant, va au-delà du contact de peau à peau pour s’engager dans le domaine émotionnel de la praxie17–19. C’est une dimension affective des soins, dont la puissance dépasse les mots. En plus de cibler le « savoir nostique » (information sur le diagnostic et le pronostic), l’examen physique donne accès au « savoir pathique »20, qui a trait aux connaissances émotionnelles et est vécu comme étant une présence à l’instant présent. Fredriksson21 appuie la notion voulant que le toucher soit une forme de connexion et une expression de la présence. On parle rarement de cette connexion en pratique clinique, mais elle contribue au développement de la confiance entre un professionnel de la santé et un patient22. Les travaux de Cocksedge et ses collègues17,23 font valoir que les médecins de famille pourraient hésiter à utiliser le toucher expressif (p. ex. tenir la main d’un patient) de crainte d’être mal interprétés; toutefois, selon des entrevues17 et des sondages avec des patients24, il est improbable que ce soit le cas. L’examen physique offre un moyen de toucher les patients de manière structurée, ce qui facilite l’expression pathique d’une humanité commune. Ce savoir est intégré dans la consultation et influence le style d’entrevue et la prise de décision. Les médecins et les patients intègrent tacitement la connexion physique dans un style complet de communication et de prise de décision en collaboration.

Savoir incarné

L’examen physique n’est pas seulement un ensemble de techniques, mais bien une praxie incarnée. L’incarnation désigne la façon dont nos corps négocient notre vie au quotidien, en se faisant un intermédiaire, en interprétant et en interagissant avec nos environnements physiques et sociaux25. Dans les années 1960, le philosophe français Merleau-Ponty26 a remis en question le dualisme cartésien, la notion voulant que l’esprit et le corps soient distincts. Il soutenait plutôt que l’esprit et le corps existent ensemble. Nous ne pouvons pas quitter notre corps. La chair est la matérialité par laquelle nous connaissons le monde. Il a avancé l’idée du « corps-sujet », confirmant la primauté du corps physique comme étant la constante grâce à laquelle nous connaissons le monde. Les manoeuvres de l’examen physique sont, littéralement, les mains à l’oeuvre: sentir, répondre au corps, de corps à corps. Le toucher est réciproque; la personne ou l’objet que touche une personne touche aussi cette personne (la troisième loi de Newton). Questionnez n’importe quel clinicien sur son « sixième sens » relativement à l’examen physique, lorsque les mots ne réussissent pas à exprimer un pressentiment ou une intuition que « quelque chose ne va pas ». Un tel savoir tacite27 est incarné. Il se développe sur une longue période de temps par l’entremise du processus d’avoir touché de nombreux corps normaux.

Une facette du toucher est unique aux médecins de famille, dont le savoir individualisé de ce qui est normal pour une personne s’incarne au fur et à mesure des relations à long terme. Alors que les notes cliniques consignent les anomalies, le corps du médecin garde une empreinte physique de ce qui est normal pour ses patients. Par exemple, un patient se plaignait que sa langue grossissait. Les constatations à l’examen physique de la cavité buccale, de la tête et du cou étaient normales, mais pourtant, quelque chose « clochait ». Le patient a fait l’objet d’une demande de consultation en oto-rhino-laryngologie et a passé un scan en tomodensitométrie dont les résultats ne révélaient rien d’anormal. Pourtant, le patient était convaincu du contraire et la connaissance personnelle que son médecin avait de lui a influencé cette dernière à poursuivre l’investigation. Des années passées à palper la souplesse et la chair douce des langues normales l’ont alertée que celle de ce patient était plus épaisse et plus charnue. On a éventuellement posé chez lui un diagnostic d’amyloïdose secondaire à un myélome28.

Le concept du savoir incarné, d’après lequel le corps est doué de sensations et déterminant26,29, remet en question l’objectivité louangée de la médecine. Pourtant, la théorie de l’incarnation exerce de l’influence, entre autres, en soins infirmiers et dans le travail social. Les médecins devraient-ils réfléchir à sa contribution potentielle à la médecine avant que nous capitulions face aux techniques et que nous célébrions le corps numérique plutôt que la réalité? Envisageons, par exemple, la forme que prendrait la formation médicale si nous pouvions articuler une telle intuition et la faire passer d’un « sentiment » préréflexion à un niveau de conscience20. Nous comprenons très peu la façon dont nous apprenons et utilisons le toucher en médecine. En revanche, Estabrooks et Morse18 ont étudié la façon dont les infirmières apprennent à toucher et ont décrit une « gestalt du toucher », selon laquelle des signes verbaux et non verbaux déterminent la façon dont les professionnelles réagissent à leurs patients et les évaluent.

Toucher guérisseur

Le savoir incarné, la communication de l’empathie par le toucher et « l’imposition des mains » font partie de l’histoire de la médecine depuis Esculape, un dieu légendaire de la Grèce antique, qui guérissait les gens par le toucher. Une forme pathique, tacite et incarnée d’acumen s’est progressivement développée avec le temps. L’application de ces connaissances va au-delà de la « réflexion en surface », dans laquelle nous nous concentrons seulement sur l’aspect technique, pour nous orienter sur « la profondeur de vivre »30, en épousant la fluidité, la complexité et le dynamisme des soins aux patients. Ces idées sont encapsulées dans les « soins fondés sur le jugement »31 qui misent sur toutes nos sensibilités humaines, y compris nos émotions, et intègrent les compréhensions du contexte, les sens ressentis d’une situation, les scénarios imaginatifs, les expériences antérieures et la conscience perceptuelle31. En élargissant notre prise en compte et notre étude de l’examen physique, forts d’une riche réflexion philosophique et appuyés par une investigation empirique, nous proposons d’aller au-delà de la nostalgie pour nous orienter vers une pratique clinique fondée sur les données probantes dans toute leur diversité.

Footnotes

  • The English version of this article is available at www.cfp.ca on the table of contents for the December 2015 issue on page 1041.

  • Intérêts concurrents

    Aucun déclaré

  • Les opinions exprimées dans les commentaires sont celles des auteurs. Leur publication ne signifie pas qu’elles soient sanctionnées par le Collège des médecins de famille du Canada.

  • Copyright© the College of Family Physicians of Canada

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Canadian Family Physician
Vol. 61, Issue 12
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