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EditorialCommentaire

La détresse des résidents

Roger Ladouceur
Canadian Family Physician February 2015, 61 (2) 106;
Roger Ladouceur
Roles: RÉDACTEUR SCIENTIFIQUE ADJOINT
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On a d’abord remarqué son absence. Elle devait être au bureau et ses patients l’attendaient depuis longtemps. Où était donc Marie? Le superviseur était en furie. Non seulement devaitil superviser tous les autres stagiaires—étudiants en médecine, externes et infirmières praticiennes—mais en plus, voilà qu’il devait aussi s’occuper des patients de la résidente absente. Qu’on la retrouve au plus vite! tonna-t-il. D’autant plus que ce n’était pas la première fois que l’on avait des problèmes avec Marie. Elle était une résidente certes brillante, mais ô combien lunatique, rebelle et différente. Quand donc se pliera-t-elle aux exigences du programme? Quand donc comprendra-t-elle ce que l’on attend d’elle? Quand donc serat-elle capable de devenir un bon médecin de famille?

Mais Marie ne répondait toujours pas. On composa tous ses numéros. Sans succès. On finit par rejoindre ses parents qui commencèrent à s’inquiéter. Au bout de quelques jours, l’inquiétude fit place au désarroi. Peut-être lui était-il arrivé quelque chose de grave? Comme on n’avait aucun signe de vie, on plaça une annonce dans The Gazette. On finit par la retrouver. Marie était … morte!

On parle peu de la détresse des résidents sauf lorsqu’ils font la manchette1–4. Pourtant chaque année, plusieurs étudiants et résidents en médecine, parmi lesquels certains en médecine familiale, s’enlèvent la vie. À chaque fois, c’est comme si cela nous dépassait, comme si cela était inconcevable. Comment des personnes si jeunes, si belles, si talentueuses, ayant tout l’avenir devant eux, pouvaient-elles en arriver là? C’est impossible. Comme irréel.

Pourtant le phénomène est bien connu. Plusieurs études révèlent que les étudiants en médecine souffrent d’épuisement professionnel et de diverses formes de détresse psychologique5–8. Une enquête réalisée en 2009 auprès d’étudiants et de résidents en médecine de six facultés de médecine américaines révélait que 12 % d’entre eux souffraient probablement de dépression majeure9. Or, si l’on en croit une étude récente, il semble que les étudiants qui rentrent en médecine soient en aussi bonne santé mentale, sinon meilleure que les autres jeunes de leur âge10. Il se passe donc quelque chose dans les années qui suivent pour expliquer tant de détresse. Mais quoi donc?

Se pourraitil que toutes les attentes à l’égard des étudiants et des résidents en médecine soient trop élevées? Les attentes du programme, mais aussi les attentes qu’ils s’imposent à eux-mêmes et celles des autres envers eux. Se pourrait-il que les longues heures de travail et d’étude, les nombreuses gardes, le manque de sommeil y soient pour quelque chose? Se pourraitil aussi que toutes les évaluations auxquelles nous les soumettons régulièrement, quotidiennement, finissent par les miner? Que tous ces facteurs, mis ensemble, génèrent un mélange implosif pour certains?

Et puis, que se passe-t-il dans la tête des résidents qui se donnent la mort? Pourquoi ne vont-ils pas consulter? Pourquoi ne demandent-ils pas de l’aide lorsqu’ils réalisent que ça ne va pas? C’est habituellement la réaction que nous avons lorsque de tels drames surviennent. Or, plusieurs raisons peuvent expliquer cela: la peur de la stigmatisation, la peur d’être perçu comme n’étant pas à la hauteur, la peur de l’échec. Comment un médecin ayant étudié toutes ces années, ayant réussi tous les concours, ayant été sélectionné parmi tant d’autres, programmé pour être premier, peut-il ne plus être capable? Il y a peut-être aussi l’impression que toute demande d’aide puisse être futile: à quoi cela servira-t-il puisqu’il faudra bien passer à travers tous ces stages et ces évaluations? La résidence étant comme un rite d’initiation.

Or, si la plupart des services de prévention mettent souvent l’emphase sur les interventions individuelles auprès de personnes déprimées et suicidaires, le soutien social prodigué par l’entourage est identifié comme un important facteur de protection et mérite une attention particulière de la part des intervenants11. Selon certains, l’intervention auprès des proches comporterait des avantages importants, particulièrement si ce soutien vient des pairs12. Cela permettrait de renforcer le filet de sécurité autour des personnes en détresse.

Quant aux facultés de médecine, elles devraient se préoccuper de la situation. Au-delà du message communément véhiculé par plusieurs « N’hésitez pas à consulter les services d’aide », les programmes de formation devraient mettre en place des interventions visant à promouvoir le bien-être, la satisfaction et le profession-nalisme des étudiants et s’inspirer des travaux récents qui démontent le bien-fondé de ces approches13.

Footnotes

  • This article is also in English on page 105.

  • Références à la page 105

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Canadian Family Physician: 61 (2)
Canadian Family Physician
Vol. 61, Issue 2
1 Feb 2015
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