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SYSTÈME PROBLÈME PRÉSENTÉ SIGNE QUE LE PROBLÈME POURRAIT ÊTRE LIÉ À L’ALCOOL Musculo-squelettique Traumatisme Récurrent
Dû à la violence ou à une agression (en tant qu’auteur ou victime)
Sans lien avec une activité sportive
Non conforme au mécanisme des blessures
Survenu durant ou après une activité sociale
GI Gastrite et œsophagite Se règle avec l’abstinence ou la réduction de la consommation
Non déclenchée par les facteurs de risque habituels comme un repas à forte teneur en gras ou des AINS
Hépatique Stéatose hépatique
Taux élevés de GGT ou d’AST
Signes de dysfonction hépatiqueNe s’explique pas par d’autres problèmes (p. ex. obésité, diabète, hépatite virale, utilisation de médicaments)
Cardio-vasculaire Hypertension Relativement résistante aux antihypertenseurs
Amélioration de la tension artérielle après quelques semaines d’abstinence ou de réduction de la consommation
Neurologique Instabilité de la démarche S’améliore souvent après plusieurs mois d’abstinence
Neurologique Tremblement Apparition de 8 à 12 h après la dernière consommation et point culminant après 2 à 3 jours
D’intention et postural (mais pas au repos)
Se règle immédiatement après la consommation d’alcool
Souvent accompagné d’autres symptômes de sevrage alcoolique comme la sueur et l’anxiété
Neurologique Neuropathie périphérique Affecte le sens de la vibration et de la position
Se produit sur le plan distal et bilatéral
Santé de la reproduction ITS, grossesse non planifiée ITS récurrentes et grossesses non prévues
Demandes répétées de conseils en matière de contraception d’urgence
Sommeil Insomnie Apnée du sommeil Insomnie causée par l’alcool : aucun problème à s’endormir mais sommeil troublé par des rêves intenses au milieu de la nuit ou tôt le matin
Se règle après 1 ou 2 mois d’abstinence ou de consommation réduite
Apnée du sommeil causée par l’alcool : centrale ou exacerbation de l’apnée du sommeil obstructive
Social Problèmes relationnels à la maison et au travail Omission de respecter ses obligations professionnelles ou familiales à cause de l’alcool ou d’une récupération après consommation excessive
Entêté, émotionnellement labile ou somnolent après 4 consommations ou plus
Psychiatrique Anxiété, dépression Amélioration rapide de l’anxiété ou de l’humeur après 1 à 3 consommations (quoique l’humeur se détériore souvent après 4 consommations ou plus)
Pire durant les périodes de consommation, s’améliore dans les 2 à 4 semaines suivant une réduction de la consommation ou l’abstinence
Ne répond relativement pas bien à des interventions médicales ou en counseling pour améliorer l’anxiété ou l’humeur
AINS—anti-inflammatoire non stéroïdien, AST—aspartate aminotransférase, GGT—γ-glutamyl-transpeptidase, GI—gastro-intestinal, ITS—infection transmise sexuellement
Chaque réponse positive vaut 1 point : L’alcool est consommé en plus grandes quantités et pendant de plus longues périodes qu’on le voulait
Il y a un désir persistant ou des efforts improductifs de réduire ou de contrôler la consommation d’alcool
Beaucoup de temps est consacré aux activités nécessaires pour obtenir de l’alcool, consommer de l’alcool ou contrôler sa consommation
On ressent des envies ou un fort désir de consommer de l’alcool
Il y a une consommation d’alcool récurrente résultant dans l’omission de s’acquitter d’obligations au travail, à l’école ou à la maison
La consommation continue malgré des problèmes sociaux ou interpersonnels persistants ou récurrents causés ou exacerbés par les effets de l’alcool
D’importantes activités sociales, occupationnelles ou récréatives sont abandonnées ou diminuées en raison de la consommation d’alcool
Il y a une consommation récurrente d’alcool dans des situations qui présentent des dangers physiques
La consommation d’alcool continue même en sachant qu’on a un problème physique ou psychologique persistant ou récurrent causé ou exacerbé par l’alcool
Tolérance : On a besoin d’augmenter considérablement les quantités d’alcool pour obtenir l’ébriété ou l’effet souhaité ou encore l’effet est considérablement diminué avec la consommation continue de la même quantité d’alcool
Sevrage : On ressent un syndrome caractéristique du sevrage de l’alcool ou encore on consomme de l’alcool pour soulager ou éviter des symptômes de sevrage
TUA—trouble lié à l’usage d’alcool
Le médecin devrait de manière claire mais avec délicatesse communiquer au patient le diagnostic de TUA : Votre consommation d’alcool me préoccupe. Elle dépasse les quantités recommandées dans les directives de consommation à faible risque et semble vous causer des problèmes. (Décrire si possible les problèmes spécifiques)
Selon mon évaluation vous souffrez d’un trouble lié à l’usage d’alcool
Les troubles liés à l’usage d’alcool ont différentes causes. L’une d’entre elles peut être un traumatisme (des choses bouleversantes ou terribles durant l’enfance ou la vie adulte comme de mauvais traitements la négligence ou l’agression sexuelle). La génétique et des problèmes de santé mentale peuvent aussi jouer un rôle important ainsi que des facteurs stressants de la vie comme la rupture d’une relation ou une perte d’emploi
Je sais qu’il peut être difficile de diminuer ou de cesser sa consommation d’alcool
Nous avons certains traitements qui peuvent vous être utiles (des médicaments du counseling) et je peux vous aider à vous mettre en contact avec des programmes de thérapies du counseling ou des groupes d’entraide
Souvent seulement quelques mois après avoir réduit ou cessé de consommer de l’alcool les gens se sentent plus heureux ont plus d’énergie et dorment mieux
J’espère que vous allez revenir me voir pour en parler un peu plus. Qu’en pensez-vous?
TUA—trouble lié à l’usage d’alcool
Les énoncés suivants pourraient être utiles pour reconnaître l’importance des traumatismes durant l’enfance comme facteur de risque : De nombreux patients qui ont une dépendance ont vécu durant leur enfance ou leur vie adulte des situations difficiles comme des agressions sexuelles ou de la violence
Les patients qui ont vécu un traumatisme consomment souvent de l’alcool pour faire face à des symptômes pénibles comme l’anxiété et des flashbacks. Suivre un traitement pour traumatisme aide les personnes à transiger avec ces symptômes sans avoir recours à l’alcool
S’il vous est arrivé quelque chose et que vous aimeriez en parler ou suivre un traitement, je peux vous aider. Toutefois, je sais que ce sont des choses difficiles à raconter et nous n’avons pas besoin d’en parler aujourd’hui
Les critères suivants pourraient être utiles pour décider s’il faut signaler un cas au ministère des Transports : Le patient admet conduire en état d’ébriété
Un membre de la famille vous informe que le patient conduit en état d’ébriété
Le patient boit constamment durant toute la journée et conduit régulièrement
Le patient a conduit à votre clinique alors qu’il était intoxiqué
Le patient a eu des convulsions liées au sevrage alcoolique et continue de boire
Le patient a eu d’autres complications liées à l’usage de substances qui affaiblissent les facultés de conduite (p. ex. ataxie cérébelleuse liée à l’alcool)
Additional Files
Matériel additionnel de CFPlus
Ce supplément de données comporte un diagramme en anglais sur la prise en charge en cabinet du sevrage alcoolique.
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