Skip to main content

Main menu

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums

User menu

  • My alerts

Search

  • Advanced search
The College of Family Physicians of Canada
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums
  • My alerts
The College of Family Physicians of Canada

Advanced Search

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • RSS feeds
  • Follow cfp Template on Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram
Article CommentaryCommentaire

La compétence perdue

CanMEDS – Médecine familiale et pronostic

Herman Yeung, Paul M. Cheon and Vincent Maida
Canadian Family Physician September 2015; 61 (9) 748-750;
Herman Yeung
Résident en médecine familiale à l’Université de Toronto, en Ontario.
MD
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
  • For correspondence: herman.yeung@medportal.ca
Paul M. Cheon
Étudiant en médecine à la Faculté de médecine de l’Université de Toronto.
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
Vincent Maida
Professeur adjoint à l’Université de Toronto et professeur adjoint de clinique à l’Université McMaster à Hamilton, en Ontario.
MD MSc CCFP FCFP
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
  • Article
  • eLetters
  • Info & Metrics
  • PDF
Loading

À une époque lointaine, en médecine, l’absence de méthodes diagnostiques ou thérapeutiques efficaces faisait du pronostic la compétence la plus importante des médecins; il était d’une importance capitale pour informer le patient. Hippocrates (460 av. J.-C. à 370 av. J.-C.) a fait progresser le concept de pronostic en élaborant un cadre qui tenait compte des symptômes et des signes cliniques afin de prédire l’issue chez un patient1. Il a aussi décrit le pronostic comme une construction bidimensionnelle : quoad vitam (prédiction de la survie et de l’espérance de vie) et quoad sanationem (prédiction de la guérison et du rétablissement des fonctions)1.

S’appuyant sur les principes d’Hippocrate, le Dr Nicholas A. Christakis a postulé que le pronostic compte 2 facettes fondamentales : la prévision (calculer et prédire le pronostic) et la prédiction (divulguer et communiquer le pronostic)2. Ainsi, le pronostic peut être perçu à la fois comme une science (prévision) et un art (prédiction). Il est possible de communiquer efficacement le pronostic aux patients en faisant appel à ces deux facettes. Cependant, les progrès des méthodes diagnostiques et thérapeutiques au cours des 100 dernières années ont relégué cette compétence autrefois estimée à un rôle quasi négligeable. Armés de nouvelles technologies diagnostiques et de connaissances thérapeutiques, les médecins d’aujourd’hui sont formés pour avoir un seul objectif en tête : celui de guérir. Avec un objectif si ambitieux, le seul fait de penser au pronostic serait perçu par les médecins comme une défaite. Cela a entraîné l’absence criante d’occasions de développer des aptitudes pronostiques dans les programmes de formation en médecine.

Les répercussions de cet état de fait ne font aucun doute. Elles pourraient expliquer pourquoi les médecins ont tendance à trop offrir des interventions plutôt que des soins palliatifs à un stade avancé en fin de vie3. Il existe aussi des données probantes selon lesquelles chez les patients qui ignorent leur pronostic, les médecins prennent des décisions paternalistes souvent intéressées plutôt que réellement axées sur le patient2. Ces deux scénarios privent le patient de l’autonomie nécessaire pour prendre les décisions qui lui conviennent le mieux en fin de vie. Dans ce contexte, le pronostic doit être perçu comme un impératif éthique, car il est à la base du consentement éclairé complet pour prendre des décisions en fin de vie.

Le pronostic est absent des cadres de compétences

Les cadres de compétences, des facteurs importants dans l’élaboration des cursus de médecine, sont dénués de sujets liés au pronostic. Au Canada, l’approche de la formation médicale fondée sur les compétences est principalement guidée par le cadre CanMEDS, créé par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC)3 et incorporé dans les programmes de premier cycle et d’études supérieures de médecine3. CanMEDS s’adressait au départ aux programmes de spécialité et de sous-spécialité supervisés par le CRMCC; le Collège des médecins de famille du Canada a donc créé sa propre version en 2009 à l’aide des mêmes critères liés à la médecine de famille, judicieusement nommée CanMEDS–Médecine familiale (CanMEDS-MF)4.

Malheureusement, ce que ces cadres de compétences ont en commun est le fait qu’ils ne couvrent pas adéquatement ni ne mentionnent le pronostic comme étant une compétence pertinente. Une analyse antérieure du contenu des documents de CanMEDS créés par le CRMCC a montré que seules 26 des 66 spécialités et sous-spécialités contenaient au moins une mention des mots-clés prognosis ou prognostic (pronostic)3. Le cadre CanMEDS-MF ne s’en tire guère mieux. Cela est ressorti après que nous ayons effectué une analyse quantitative du contenu des documents de CanMEDS-MF4. Nous avons utilisé Foxit Reader 7.0, un logiciel exclusif de visualisation en PDF pouvant localiser des mots-clés dans des documents textuels. La recherche des documents CanMEDS-MF à l’aide des mots-clés anglais prognosis, prognostic, prognosticate et prognostication a été effectuée le 1er septembre 2014. Les résultats corroboraient ceux de l’étude précédente : ces mots-clés étaient absents des documents.

Le manque d’attention à l’égard du pronostic dans les cursus correspond aux données publiées qui rapportent que 90 % des médecins « hésitent à faire des prédictions » au sujet de l’affection d’un patient2. En outre, le pronostic n’est abordé avec les patients ou les mandataires que 15 % du temps, même lorsque les médecins ont en main des estimations objectives du pronostic5. Ainsi, les outils validés de pronostic, tels que l’Échelle de rendement palliatif, ne sont d’aucune utilité aux médecins si l’information qu’ils fournissent n’est pas transmise aux patients. Le score à l’Échelle de rendement palliatif est à l’heure actuelle le facteur de prédiction le plus robuste de quoad vitam pour les patients atteints d’une maladie incurable, de même que le facteur de prédiction le plus robuste de quoad sanationem quant à la guérison complète des plaies de pression6,7, ce qui rend malheureux le défaut de l’utiliser.

Puisqu’au Canada, le cadre CanMEDS est le guide officiel de la formation médicale fondée sur les compétences, ces données ne devraient pas nous surprendre. Si CanMEDS-MF est l’outil guidant le programme de formation en médecine et qu’il ne mentionne pas une seule fois le pronostic, comment les cliniciens-éducateurs sont-ils censés enseigner le pronostic aux futurs médecins de famille?

Pronostic et soins palliatifs

Le pronostic devrait devenir une préoccupation pressante pour les médecins de famille, lesquels portent le fardeau des soins palliatifs au Canada. À l’heure actuelle, 16 à 30 % des Canadiens qui nécessitent des soins palliatifs sont pris en charge par une équipe spécialisée en soins palliatifs comprenant des conseillers en soins palliatifs; le reste est pris en charge par les médecins de famille8.

À l’avenir, ce fardeau pour les médecins de famille ne peut que s’alourdir. Le groupe des personnes âgées est celui qui croît le plus rapidement; il pourrait en effet représenter jusqu’à 25 % de la population en 20369. Les affections chroniques causent déjà 70 % des décès et l’on s’attend à ce que leur prévalence augmente9. Un récent dialogue national organisé par l’Association médicale canadienne au sujet des soins de fin de vie a mis en lumière un grand nombre des préoccupations du public. Il n’est pas étonnant que l’une des principales préoccupations soit le fait que les médecins de famille évitent souvent les conversations sur la planification des soins avancés et de fin de vie10.

Cela suscite la question suivante : Comment renverser la négligence relative du pronostic découlant d’un siècle de progrès en médecine? Soulignons qu’en médecine, le principal coupable de la culture de négation de la mort est l’absence du pronostic dans la formation médicale11.

Comment améliorer la situation

La première mesure que le Collège des médecins de famille du Canada peut mettre de l’avant est la reconnaissance de l’importance du pronostic. La communication du pronostic aux patients peut permettre à ces derniers de prendre leurs propres décisions en matière de soins de fin de vie. Idéalement, cela pourrait être abordé à la base de la formation médicale. Les auteurs de la prochaine mise à jour du cadre CanMEDS-MF pourraient reconnaître que le pronostic fait partie de certaines compétences de base, ce qui pourrait contribuer à jeter les bases de l’enseignement des compétences liées au pronostic. En particulier, l’élément de prévision pourrait être incorporé dans le rôle professionnel en articulant le besoin de calculer objectivement les estimations pronostiques3. L’art du pronostic et sa divulgation habile aux patients pourraient être intégrés au rôle de communicateur, lequel met aussi en valeur l’élément de prédiction du pronostic3.

Toutefois, même si ces fondements sont adoptés dans le cadre de travail révisé de CanMEDS-MF, il existe d’autres façons d’améliorer les compétences en matière de pronostic. En particulier, l’exposition aux soins palliatifs brille par son absence dans la formation en médecine. En ce moment, 10 des facultés de médecine canadiennes sur 17 offrent moins de 10 heures de formation en soins palliatifs10. De plus, un rapide coup d’œil au cursus des programmes de résidence en médecine familiale révèle que ce n’est pas tous les programmes qui intègrent une rotation obligatoire en soins palliatifs; ces rotations ne sont pas offertes de manière uniforme dans les différents campus des mêmes programmes de résidence. Cette variabilité dans la formation des résidents en médecine familiale se traduira certainement par une proportion de médecins qui sont inaptes à dispenser des soins palliatifs, ce qui signifie également des carences en matière de pronostic. Une rotation obligatoire en soins palliatifs pour les résidents en médecine familiale canadiens est une étape réalisable pour accroître leur exposition à une population de patients qu’ils devront sans nul doute soigner à l’avenir.

Conclusion

Les médecins de famille doivent avoir les compétences pertinentes pour formuler un pronostic à leurs patients, particulièrement vu la pression accrue exercée par le vieillissement de la population. Une façon concevable d’y arriver consiste à réviser les critères de compétences du cadre CanMEDS-MF et à offrir une formation médicale en soins palliatifs. Une des principales raisons de faire des médecins de famille des spécialistes du pronostic est de transmettre ces connaissances aux prochaines générations de médecins et d’éviter que cette compétence disparaisse.

Footnotes

  • This article is also in English on page 741.

  • Intérêts concurrents

    Aucun déclaré

  • Les opinions exprimées dans les commentaires sont celles des auteurs. Leur publication ne signifie pas qu’elles sont sanctionnées par le Collège des médecins de famille du Canada.

  • Copyright© the College of Family Physicians of Canada

Références

  1. 1.↵
    1. Maida V,
    2. Cheon PM
    . Restoring prognosis as a core competency in medical practice. Med Teach 2014;36(4):358. Publication en ligne du 14 février 2014.
    OpenUrl
  2. 2.↵
    1. Christakis NA
    . Death foretold. Prophecy and prognosis in medical care. Chicago, IL: University of Chicago Press; 1999.
  3. 3.↵
    1. Maida V,
    2. Cheon PM
    . Prognosis: the “missing link” within the CanMEDS competency framework. BMC Med Educ 2014;14:93.
    OpenUrlPubMed
  4. 4.↵
    1. Groupe de travail sur la révision du cursus
    . Rôles CanMEDS - Médecine familiale - Cadre des compétences pour les médecins de famille. Mississauga, ON: Collège des médecins de famille du Canada; 2009. Accessible à : http://www.cfpc.ca/uploadedFiles/Education/CanMeds%20FM%20Final%20Fr%20oct%2009.pdf. Réf. du 5 sept. 2014.
  5. 5.↵
    1. Connors AF Jr.,
    2. Dawson NV,
    3. Desbiens NA,
    4. Fulkerson WJ Jr.,
    5. Goldman L,
    6. Knaus WA,
    7. et al
    . A controlled trial to improve care for seriously ill hospitalized patients: the Study to Understand Prognoses and Preferences for Outcomes and Risks of Treatment (SUPPORT). JAMA 1995;274(20):1591-8.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  6. 6.↵
    1. Maida V,
    2. Ennis M,
    3. Kesthely C
    . Clinical parameters associated with pressure ulcer healing in patients with advanced illness. J Pain Symptom Manage 2014;47(6):1035-42. Publication en ligne du 23 octobre 2013.
    OpenUrlPubMed
  7. 7.↵
    1. Downing M,
    2. Lau F,
    3. Lesperance M,
    4. Karlson N,
    5. Shaw J,
    6. Kuziemsky C,
    7. et al
    . Meta-analysis of survival prediction with Palliative Performance Scale. J Palliat Care 2007;23(4):245-52.
    OpenUrlPubMed
  8. 8.↵
    1. Shadd JD,
    2. Burge F,
    3. Stajduhar KI,
    4. Cohen SR,
    5. Kelley ML,
    6. Pesut B
    . Définir et mesurer une approche palliative en soins primaires. Can Fam Physician 2013;59:1149-50. (Ang), 1156–7 (Fra).
    OpenUrlFREE Full Text
  9. 9.↵
    1. Association canadienne de soins palliatifs
    . Fact sheet : hospice palliative care in Canada. Ottawa, ON: Association canadienne de soins palliatifs; 2014. Accessible à : www.chpca.net/media/330558/Fact_Sheet_HPC_in_Canada%20Spring%202014%20Final.pdf. Réf. du 24 juillet 2014.
  10. 10.↵
    1. Association médicale canadienne
    . Soins de fin de vie. Un dialogue national. Ottawa, ON: Association médicale canadienne; 2014. Accessible à : https://www.cma.ca/Fr/Pages/end-of-life-care.aspx#. Réf. du 24 juillet 2014.
  11. 11.↵
    1. Maida V,
    2. Cheon PM
    . Deathless models of aging: time to reform CanMEDS. CMAJ 2013;185(15):1347-8.
    OpenUrlFREE Full Text
PreviousNext
Back to top

In this issue

Canadian Family Physician: 61 (9)
Canadian Family Physician
Vol. 61, Issue 9
1 Sep 2015
  • Table of Contents
  • About the Cover
  • Index by author
Print
Download PDF
Article Alerts
Sign In to Email Alerts with your Email Address
Email Article

Thank you for your interest in spreading the word on The College of Family Physicians of Canada.

NOTE: We only request your email address so that the person you are recommending the page to knows that you wanted them to see it, and that it is not junk mail. We do not capture any email address.

Enter multiple addresses on separate lines or separate them with commas.
La compétence perdue
(Your Name) has sent you a message from The College of Family Physicians of Canada
(Your Name) thought you would like to see the The College of Family Physicians of Canada web site.
CAPTCHA
This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
Citation Tools
La compétence perdue
Herman Yeung, Paul M. Cheon, Vincent Maida
Canadian Family Physician Sep 2015, 61 (9) 748-750;

Citation Manager Formats

  • BibTeX
  • Bookends
  • EasyBib
  • EndNote (tagged)
  • EndNote 8 (xml)
  • Medlars
  • Mendeley
  • Papers
  • RefWorks Tagged
  • Ref Manager
  • RIS
  • Zotero
Respond to this article
Share
La compétence perdue
Herman Yeung, Paul M. Cheon, Vincent Maida
Canadian Family Physician Sep 2015, 61 (9) 748-750;
Twitter logo Facebook logo Mendeley logo
  • Tweet Widget
  • Facebook Like
  • Google Plus One

Jump to section

  • Article
    • Le pronostic est absent des cadres de compétences
    • Pronostic et soins palliatifs
    • Comment améliorer la situation
    • Conclusion
    • Footnotes
    • Références
  • eLetters
  • Info & Metrics
  • PDF

Related Articles

  • The lost competency
  • PubMed
  • Google Scholar

Cited By...

  • No citing articles found.
  • Google Scholar

More in this TOC Section

  • Principales influences et préoccupations des résidents qui choisissent une carrière en médecine familiale
  • Les modes de rémunération mixtes des médecins de famille raviveront-ils les soins primaires?
  • Réflexions sur la valeur du multiculturalisme canadien dans la prestation des soins de santé
Show more Commentaire

Similar Articles

Subjects

  • Collection française
    • Commentaire

Navigate

  • Home
  • Current Issue
  • Archive
  • Collections - English
  • Collections - Française

For Authors

  • Authors and Reviewers
  • Submit a Manuscript
  • Permissions
  • Terms of Use

General Information

  • About CFP
  • About the CFPC
  • Advertisers
  • Careers & Locums
  • Editorial Advisory Board
  • Subscribers

Journal Services

  • Email Alerts
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram
  • RSS Feeds

Copyright © 2025 by The College of Family Physicians of Canada

Powered by HighWire