Skip to main content

Main menu

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums

User menu

  • My alerts

Search

  • Advanced search
The College of Family Physicians of Canada
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums
  • My alerts
The College of Family Physicians of Canada

Advanced Search

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • RSS feeds
  • Follow cfp Template on Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram
EditorialCommentaire

Docteur, quel est le pronostic?

Roger Ladouceur
Canadian Family Physician August 2017; 63 (8) 585;
Roger Ladouceur
MD MSc CCMF(SP) FCMF
Roles: RÉDACTEUR SCIENTIFIQUE ADJOINT
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
  • Article
  • Figures & Data
  • eLetters
  • Info & Metrics
  • PDF
Loading
Figure

Les médecins, particulièrement les médecins de famille, sont souvent appelés à se prononcer sur le pronostic de leurs patients : que ce soit pour justifier un arrêt de travail en précisant sa durée ou déterminer si l’invalidité  est temporaire ou permanente; ou pour expliquer les besoins en soins à domicile ou demander une admission en institution de soins de longue durée; ou encore, pour déterminer l’évolution de la maladie ou établir les niveaux de soins.

Pour ce faire, ils se basent habituellement sur un ensemble de facteurs : le diagnostic principal, la gravité de la maladie, son stade, son évolution, la présence de comorbidités, ainsi que l’état clinique du patient et ses ressources individuelles et collectives. Parfois, le pronostic est facile à poser, comme pour un patient souffrant d’un cancer du poumon métastatique chimio et radio réfractaires, grabataire, rendu au trépas. Parfois, c’est plus compliqué, comme chez les patients souffrants de maladies cardiaques ou pulmonaires sévères qui, en dépit de fonctions ventriculaires et expiratoires très perturbées, réussissent parfois à survivre pendant de nombreuses années. Dans ces cas, pour établir le pronostic, ils font souvent appel à leurs expériences personnelles ou des intuitions subjectives que l’on pourrait qualifier de « flair clinique ».

Quelle confiance peut-on accorder à ces impressions personnelles quand vient le temps d’établir le pronostic des patients? En 2008, des chercheurs se sont intéressés à ce sujet en se demandant si une question, en apparence toute simple, pouvait permettre d’établir le pronostic à moyen terme des patients malades : « Seriez-vous surpris si cette personne mourait dans les 12 prochains mois? »1. L’étude conduite auprès de 147 patients hémodialysés a montré que les médecins pouvaient ainsi prédire assez bien la mortalité de leurs patients malades : la probabilité de mourir dans l’année courante pour les patients appartenant au groupe « Je ne serais pas surpris » était 3,5 fois plus élevée que dans l’autre groupe (rapport des cotes = 3,507, calculé par régression logistique; IC à 95 % de 1,356 à 9,067). Ce qui fait que depuis ce temps, on a fortement encouragé l’usage de cette question pour établir les besoins en soins de longue durée et en soins palliatifs.

Or, une méta-analyse récemment publiée vient porter ombrage à cette conviction2. Les auteurs ont répertorié 16 études (17 cohortes) prospectives utilisant la dite « question surprise ». Les résultats combinés montrent que cette question a une sensibilité de 67 % et une spécificité de 80 %. Toutefois, les auteurs ont calculé une valeur prédictive positive de seulement 37 %. C’est donc dire que, parmi tous les patients pour lesquels les médecins avaient dit « Je ne serais pas surpris si ce patient mourait dans les 12 prochains mois » (délai utilisé dans toutes les études sauf 3), seulement 1 patient sur 3 décédait effectivement. Les résultats étaient un peu meilleurs dans les études composées de patients atteints de cancer (valeur prédictive positive de 47 %), mais la prédiction se révélait très faible pour les autres patients (valeur prédictive positive de 31 %). À ce compte-là, les patients gravement malades qui désirent connaître leur devenir feraient bien mieux, plutôt que de demander à leur médecin « Docteur, est-ce que je vais vivre encore un an? », de tirer la question à pile ou face!

Ces constatations sont troublantes, particulièrement pour l’aide médicale à mourir. En effet, parmi les critères requis pour qu’une personne obtienne cette aide, figure la question du pronostic du patient : au fédéral, la Loi stipule que la mort doit survenir dans un délai raisonnable3, alors qu’au Québec, il faut être en fin de vie (article 26)4. Or, si l’on se fie aux observations précédentes, on voit bien qu’il n’est pas si facile que cela de prédire le devenir de nos patients. Certes, cela est plus facile quand la mort est imminente, lorsque la personne est au trépas, alitée, grabataire, inconsciente, ne s’alimentant ni ne s’hydratant plus, à tel point que quiconque voit bien qu’elle n’en a plus pour longtemps. Par contre, dès que l’on s’éloigne de la mort imminente, cela devient beaucoup plus difficile.

Tout cela soulève un doute sur la capacité des médecins à vraiment pouvoir prédire le pronostic de leurs patients. Mais le plus aberrant dans cette histoire est qu’en dépit de ces lacunes, il est raisonnable de penser que les médecins demeurent encore les mieux placés pour ce faire. Toutefois, il importe de reconnaitre que nos prédictions sont loin d’être infaillibles.

Footnotes

  • This article is also in English on page 584.

  • Copyright© the College of Family Physicians of Canada

Références

  1. 1.↵
    1. Moss AH,
    2. Ganjoo J,
    3. Sharma S,
    4. Gansor J,
    5. Senft S,
    6. Weaner B,
    7. et al
    . Utility of the “surprise” question to identify dialysis patients with high mortality. Clin J Am Soc Nephrol 2008;3(5):1379-84. Publ. en ligne du 2 juillet 2008.
    OpenUrlAbstract/FREE Full Text
  2. 2.↵
    1. Downar J,
    2. Goldman R,
    3. Pinto R,
    4. Englesakis M,
    5. Adhikari NKJ
    . The “surprise question” for predicting death in seriously ill patients: a systematic review and meta-analysis. CMAJ 2017;189(13):E484-93.
    OpenUrlAbstract/FREE Full Text
  3. 3.↵
    1. Gouvernement du Canada
    . Critères d’admissibilité. Aide médicale à mourir. Ottawa, ON: Gouvernement du Canada; 2017. Accessible à: www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aide-medicale-mourir.html#a2. Réf. du 7 juillet 2017.
  4. 4.↵
    Projet de loi nº 52 (2014, chapitre 2). Loi concernant les soins de fin de vie. Québec, QC: Assemblée nationale du Québec; 2014. Accessible à: www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=5&file=2014C2F.PDF. Réf. du 7 juillet 2017.
PreviousNext
Back to top

In this issue

Canadian Family Physician: 63 (8)
Canadian Family Physician
Vol. 63, Issue 8
1 Aug 2017
  • Table of Contents
  • About the Cover
  • Index by author
Print
Download PDF
Article Alerts
Sign In to Email Alerts with your Email Address
Email Article

Thank you for your interest in spreading the word on The College of Family Physicians of Canada.

NOTE: We only request your email address so that the person you are recommending the page to knows that you wanted them to see it, and that it is not junk mail. We do not capture any email address.

Enter multiple addresses on separate lines or separate them with commas.
Docteur, quel est le pronostic?
(Your Name) has sent you a message from The College of Family Physicians of Canada
(Your Name) thought you would like to see the The College of Family Physicians of Canada web site.
CAPTCHA
This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
Citation Tools
Docteur, quel est le pronostic?
Roger Ladouceur
Canadian Family Physician Aug 2017, 63 (8) 585;

Citation Manager Formats

  • BibTeX
  • Bookends
  • EasyBib
  • EndNote (tagged)
  • EndNote 8 (xml)
  • Medlars
  • Mendeley
  • Papers
  • RefWorks Tagged
  • Ref Manager
  • RIS
  • Zotero
Respond to this article
Share
Docteur, quel est le pronostic?
Roger Ladouceur
Canadian Family Physician Aug 2017, 63 (8) 585;
Twitter logo Facebook logo Mendeley logo
  • Tweet Widget
  • Facebook Like
  • Google Plus One

Jump to section

  • Article
    • Footnotes
    • Références
  • Figures & Data
  • eLetters
  • Info & Metrics
  • PDF

Related Articles

  • What’s the prognosis, Doc?
  • PubMed
  • Google Scholar

Cited By...

  • No citing articles found.
  • Google Scholar

More in this TOC Section

Commentaire

  • Réflexions sur la valeur du multiculturalisme canadien dans la prestation des soins de santé
  • L’éléphant environnemental dans la clinique : les médicaments
  • Propositions de recherche en 6 phrases et 3 énoncés
Show more Commentaire

Éditorial

  • Plus ça change, plus c’est pareil
  • The more things change, the more they stay the same
  • Qualitative research in family medicine
Show more Éditorial

Similar Articles

Subjects

  • Collection française
    • Éditorial

Navigate

  • Home
  • Current Issue
  • Archive
  • Collections - English
  • Collections - Française

For Authors

  • Authors and Reviewers
  • Submit a Manuscript
  • Permissions
  • Terms of Use

General Information

  • About CFP
  • About the CFPC
  • Advertisers
  • Careers & Locums
  • Editorial Advisory Board
  • Subscribers

Journal Services

  • Email Alerts
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Instagram
  • RSS Feeds

Copyright © 2025 by The College of Family Physicians of Canada

Powered by HighWire