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Review ArticlePratique

Prise en charge de l’acouphène

Vincent Wu, Bonnie Cooke, Susan Eitutis, Matthew T.W. Simpson and Jason A. Beyea
Canadian Family Physician July 2018; 64 (7) e293-e298;
Vincent Wu
Étudiant en médecine au Département d’oto-rhino-laryngologie de l’Université Queen’s à Kingston (Ontario) au moment de la rédaction.
MD
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Bonnie Cooke
Audiologiste au Département d’orthophonie et d’audiologie de l’Hôpital Hôtel-Dieu à Kingston.
MClSc Aud(C)
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Susan Eitutis
Audiologiste au Département d’orthophonie et d’audiologie de l’Hôpital Hôtel-Dieu à Kingston.
MSc MClSc
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Matthew T.W. Simpson
Médecin de famille au Département de médecine familiale de l’Université Queen’s.
MD MSc CD CCFP
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Jason A. Beyea
Otologiste, neurotologiste et chirurgien de la base du crâne, scientifique clinicien et professeur adjoint au Département d’oto-rhino-laryngologie de l’Université Queen’s, et scientifique adjoint à l’Institute for Clinical Evaluative Sciences de l’Université Queen’s.
MD PhD FRCSC
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  • For correspondence: jason.beyea@queensu.ca
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L’acouphène désigne la perception de sons en l’absence de tout stimulus extérieur. Les symptômes peuvent être unilatéraux ou bilatéraux, se présenter avec ou sans perte de l’ouïe, et ressembler à une sonnerie, à un chuintement, à un sifflement, à un bourdonnement, à un vrombissement, à un gazouillis ou à un cliquetis. Sur le plan qualitatif, l’acouphène se caractérise comme étant non pulsatile (typiquement subjectif) ou pulsatile (souvent objectif). L’acouphène subjectif non pulsatile est la forme la plus commune et n’est entendu que par le patient, tandis que l’acouphène pulsatile objectif peut parfois être perçu par un observateur, et il est causé par une vibration ou un bruit intérieur1. Au Canada, 41 % des personnes âgées de 3 à 79 ans feront l’expérience d’un acouphène au moins une fois dans leur vie2. La prévalence d’un acouphène d’une durée de 1 an la plus élevée est associée au vieillissement (culminant entre 60 et 69 ans), à un indice de masse corporelle de 30 kg/m2 ou plus, au tabagisme (antérieur et actuel), au diabète de type 2 et à l’hypertension3. De plus, les réclamations pour invalidité liées à l’acouphène comptent parmi les plus nombreuses présentées à Anciens Combattants Canada (ACC) et à la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents de travail (CSPAAT). Il existe des lignes directrices tant à ACC qu’à la CAPAAT portant spécifiquement sur ce problème, et elles exigent que le diagnostic d’acouphène soit posé par un audiologiste ou un oto-rhino-laryngologiste4–6.

Description du cas

M. A. est un policier à la retraite qui consulte parce qu’il entend une sonnerie dans les oreilles depuis 2 mois. Il décrit le son comme étant constant et aigu, mais non pulsatile. Il n’a pas de mal d’oreille concomitant, mais il signale qu’il perd progressivement l’ouïe des 2 oreilles. De plus, M. A. mentionne que cette sonnerie a considérablement affecté sa qualité de vie (QdV), son humeur et son sommeil.

Il semble que M. A. souffre d’un acouphène. Dans quels cas faut-il procéder à des tests? Comment pose-t-on un diagnostic d’acouphène? Y a-t-il de nouveaux traitements? Nous visons à répondre à ces questions et à proposer aux médecins de famille canadiens une approche à adopter pour l’acouphène.

Sources de l’information

Une recension a été effectuée dans MEDLINE pour trouver des guides de pratique clinique et des revues en anglais portant sur l’acouphène. Tous les articles publiés entre 1980 et 2016 ont fait l’objet d’une revue, et la plupart des données probantes recueillies étaient de niveaux II et III.

Message principal

Résultats prévus.

L’acouphène peut nuire au bienêtre à la fois physique et psychologique. Un patient sur 5 signale un acouphène gênant qui affecte le sommeil, la concentration ou l’humeur2. Plus la gravité de l’acouphène est importante, plus la QdV est affectée7. Chez la plupart des patients souffrant d’un acouphène chronique (symptômes pendant > 6 mois), il n’y a pas de guérison possible, parce que les symptômes sont consécutifs à la perte auditive (habituellement liée à l’âge ou à l’exposition au bruit)8,9. La gravité de l’acouphène peut fluctuer avec le temps. Une aggravation des symptômes a été signalée par 14 % des patients après 5 ans, tandis que 18 % ont rapporté une amélioration10. La disparition complète de l’acouphène a été observée chez 16 % des patients10. Au nombre des facteurs qui influencent les résultats et la QdV chez les patients souffrant d’un acouphène figurent les troubles de l’humeur, comme l’anxiété et la dépression11. Dans la prise en charge de l’acouphène, le besoin qu’a le patient de masquer les sons le plus possible est aussi associé à une détresse à long terme12.

Symptômes et causes.

Quoique l’acouphène soit souvent considéré comme étant idiopathique, l’anamnèse et les symptômes du patient peuvent aider à déterminer les causes les plus probables. La perte auditive liée à l’âge (presbyacousie) et l’exposition au bruit demeurent les causes les plus fréquentes.

Acouphène non pulsatile : L’acouphène non pulsatile peut se présenter unilatéralement ou bilatéralement. Sous forme unilatérale, il peut s’agir d’une impaction de cérumen, d’une perforation de la membrane du tympan, d’une otite moyenne chronique, d’une otosclérose ou d’un cholestéatome, des facteurs pouvant tous causer une surdité de transmission13. L’acouphène unilatéral peut aussi être attribuable à une exposition chronique au bruit, à un traumatisme acoustique, à une déhiscence des canaux semi-circulaires ou à la maladie de Ménière, qui entraînent pour la plupart une perte auditive neurosensorielle (PANS)14–16. Enfin, l’acouphène unilatéral peut avoir des origines plus complexes s’il s’accompagne de symptômes neurologiques, de vertiges ou d’une perte auditive, notamment la sclérose en plaques, une tumeur à l’angle ponto-cérébelleux et un infarctus du tronc cérébral17.

L’acouphène bilatéral est le plus souvent attribuable à une perte auditive liée à l’âge, à l’exposition au bruit, à un traumatisme acoustique ou à l’otosclérose1,17. Les personnes qui prennent ou ont pris des médicaments ototoxiques, y compris de l’acide acétylsalicylique à fortes doses, des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des antibiotiques aminosides (p. ex. gentamicine), des diurétiques de l’anse (p. ex. furosémide) ou des agents chimiothérapeutiques (p. ex. cisplatine, acide valproïque, quinine) peuvent aussi avoir un acouphène bilatéral8,18,19. De plus, le manque de sommeil et la consommation excessive de caféine ou d’alcool peuvent amplifier la gravité de l’acouphène8.

Acouphène pulsatile : L’acouphène pulsatile est soit synchrone du pouls, lorsque le rythme du bruit ou du cliquetis est synchronisé avec les battements cardiaques (détecté au pouls radial) ou asynchrone du pouls20,21. L’acouphène synchrone du pouls pourrait avoir une cause cardiovasculaire sous-jacente. La plus commune se situe dans l’hypertension intracrânienne idiopathique, attribuable à une pression intracrânienne élevée qui transfère les pulsations par le liquide céphalorachidien20,22. Les vibrations sont transmises au liquide dans la cochlée, causant ainsi l’acouphène20,22. Les bruits artériels et les murmures veineux peuvent aussi se présenter sous forme d’acouphène synchrone du pouls, accompagné d’un bruit de « vrombissement » déclenché par le flot turbulent de sang dans les vaisseaux près de la cochée23. En outre, l’hypertension systémique, les malformations artérioveineuses, les anévrismes et les tumeurs vasculaires dans l’oreille, comme les paragangliomes (p. ex. glomus tympanique et glomus jugulaire) peuvent s’accompagner d’un acouphène synchrone du pouls23.

Habituellement, l’acouphène asynchrone du pouls est associé à une cause mécanique. Il s’agit souvent d’un spasme ou d’une myoclonie des muscles dans l’oreille moyenne, y compris le tenseur du tympan et le stapédien21. La contraction rapide des muscles palatins et de la trompe d’Eustache peut aussi produire un bruit de cliquetis pulsatile rapide14,24.

Diagnostic

Anamnèse: L’anamnèse clinique du patient oriente le diagnostic différentiel (Figure 1). Les questions à poser portent sur les antécédents de traumatisme acoustique, l’exposition occupationnelle au bruit ou l’utilisation de médicaments ototoxiques. L’acouphène peut être unilatéral ou bilatéral, grave (vrombissement ou bourdonnement), aigu (sonnerie ou sifflement), pulsatile (synchrone ou asynchrone du pouls) ou non pulsatile. Le clinicien peut déterminer si l’acouphène est gênant ou non (p. ex. le patient est conscient de l’acouphène, mais celui-ci ne nuit pas à ses activités ou à son fonctionnement au quotidien). Il faut s’informer des symptômes connexes, comme la perte auditive et les vertiges, en plus des symptômes neurologiques focaux.

Figure 1.
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Figure 1.

Diagnostics différentiels des symptômes de l’acouphène

*Causes les plus fréquentes de l’acouphène.

Examen physique : L’examen physique est dirigé en fonction du diagnostic différentiel retenu, mais il se limite habituellement à l’examen des nerfs crâniens et à l’otoscopie pour trouver des signes d’infection, une perforation du tympan ou des tumeurs dans l’oreille moyenne. Une auscultation est effectuée sur le cou, la région mastoïdienne et préauriculaire chez les patients souffrant d’acouphène pulsatile pour détecter des bruits.

Tests en audiologie : Il faudrait demander une consultation en audiologie pour tous les patients souffrant d’un acouphène afin qu’ils subissent une évaluation pour déterminer l’état de la fonction auditive et la perte de l’ouïe19,25. L’audiologiste peut aussi quantifier l’acouphène perçu par le patient au moyen de tests auditifs spécialement conçus pour cette affection. Plus précisément, 4 paramètres sont mesurés, dont la perception des sons graves et aigus, l’intensité du volume, la possibilité de masquer les sons et l’inhibition résiduelle26.

Analyses en laboratoire et imagerie : Il n’est habituellement pas indiqué de recourir à des analyses en laboratoire pour l’acouphène. Pour la plupart des patients qui présentent des symptômes bilatéraux non pulsatiles, nous recommandons de ne pas prescrire systématiquement l’imagerie. Chez ceux qui ont un acouphène pulsatile, un angiogramme par résonnance magnétique et une phlébographie du cerveau et du cou sont les plus efficaces pour exclure les anomalies vasculaires. Il est recommandé de demander une consultation en oto-rhino-laryngologie ou un dépistage au moyen de l’imagerie par résonnance magnétique sans contraste des canaux auditifs intérieurs pour les patients souffrant d’un acouphène unilatéral non pulsatile ayant des résultats normaux à l’otoscopie ou une PANS asymétrique27.

Demande de consultation en oto-rhino-laryngologie : Si l’acouphène est pulsatile ou unilatéral, ou encore si les constations à l’otoscopie sont anormales, il est recommandé de demander une consultation en oto-rhino-laryngologie pour exclure des problèmes sous-jacents1,17. Des études par imagerie peuvent être demandées avant la consultation, s’il y a lieu.

Prise en charge

Prévention primaire et secondaire : La majorité des cas d’acouphène sont causés par la PANS. Puisque la PANS est irréversible, la prévention primaire est essentielle. L’écoute de musique à fort volume avec des écouteurs à partir de dispositifs portables, comme des téléphones intelligents, cause des dommages considérables au système auditif28. Tout comme les effets perçus du tabagisme, les effets indésirables de l’exposition au bruit sont distants et intangibles. Étant donné que les dommages dus au bruit sont associés à l’intensité et à la durée de l’exposition, la règle du 80 à 90 (volume à 80 % du maximum, écoute pendant < 90 minutes par jour) est recommandée pour les prévenir29. L’utilisation d’écouteurs occlusifs peut aussi diminuer les bruits extérieurs et amoindrir l’intensité du son diffusé29. Pour prévenir les dommages dus au bruit en milieu de travail, les employeurs doivent être au courant des limites d’exposition occupationnelle, recourir à des évaluations périodiques en audiométrie, et fournir les protections auditives appropriées30.

Des facteurs de nature alimentaire, notamment une charge glycémique élevée et l’hypercholestérolémie, sont associés à un risque accru de perte auditive liée à l’âge31. Des changements dans l’alimentation pour réduire l’apport en glucides et en cholestérol pourraient prévenir ou retarder l’apparition de la PANS31.

Prise en charge conservatrice : Pour l’acouphène persistant ou gênant, il y a lieu d’essayer d’abord des options de prise en charge conservatrice pour soulager les symptômes et améliorer la QdV. Il s’agit, entre autres, d’apporter des changements au mode de vie pour améliorer le sommeil, réduire le stress et diminuer la consommation de caféine et d’alcool8.

Amplification du son : Certaines personnes souffrant d’un acouphène connaissent un certain soulagement en utilisant des appareils auditifs qui servent de dispositifs de masquage en introduisant plus de bruits ambiants. Pour les patients chez qui l’amplification de base ne suffit pas, il existe des dispositifs spécialement conçus pour l’acouphène, qui comportent des sons naturels ou des bruits à large bande ajustables, et procurent un soulagement additionnel de l’acouphène19. De plus, il a été démontré que l’utilisation de générateurs de bruit blanc est bénéfique pour diminuer la gravité de l’acouphène et améliorer le sommeil32,33. D’autres types de bruits de fond (p. ex. ventilateur, musique) à l’heure du coucher peuvent aussi être utiles.

Pharmacothérapie : Certaines pharmacothérapies peuvent être bénéfiques si elles sont prescrites de concert avec une prise en charge conservatrice. Il a été démontré que la mélatonine exogène améliore les symptômes de l’acouphène, en particulier le sommeil34. Les lignes directrices actuelles sur l’acouphène recommandent de ne pas utiliser systématiquement des antidépresseurs, des anticonvulsivants ou des anxiolytiques pour l’acouphène gênant19. Par ailleurs, pour les patients qui souffrent déjà d’anxiété et de dépression, il a été révélé que le recours aux antidépresseurs tricycliques et aux inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine est efficace dans la prise en charge des symptômes de l’acouphène en réduisant le degré de désagrément35,36.

Thérapies de réadaptation : La thérapie de réadaptation aide à dissocier l’acouphène de la réaction négative du patient en utilisant une combinaison de counseling directif et des générateurs de bruit au niveau de l’oreille. Il s’agit d’une thérapie de longue durée, conçue pour aider le patient à comprendre l’acouphène et à s’y habituer37. Cette thérapie se démarque de la thérapie sonore par l’intégration d’un counseling directif.

La thérapie cognitivocomportementale vise à éliminer la perception du son et à corriger les réactions négatives face à l’acouphène en mettant l’accent surtout sur le counseling et les techniques de relaxation38. Il est démontré que la thérapie cognitivocomportementale améliore la QdV et atténue la dépression. Elle est actuellement recommandée pour l’acouphène persistant et gênant19,38.

Stimulation magnétique : La stimulation magnétique transcrânienne a été proposée comme traitement novateur et non invasif pour l’acouphène gênant chronique; elle n’est actuellement offerte que dans le cadre d’études de recherche. Le modèle actuel est axé sur la surstimulation des voies auditives sous-corticales. On a fait valoir que les pulsations électromagnétiques à basse fréquence produites par la stimulation magnétique transcrânienne aident à réduire l’activité neurale dans les régions directement stimulées et structurellement connectées du cerveau du patient39–42.

Prise en charge chirurgicale : La prise en charge chirurgicale est très rarement utilisée chez les patients souffrant d’un acouphène et ne sert que pour les causes traitables sous-jacentes43,44. Il peut s’agir de la résection chirurgicale d’un névrome acoustique ou d’autres tumeurs et lésions au tronc cérébral ou à l’angle ponto-cérébelleux, d’une décompression du sac endolymphatique dans le cas de la maladie de Ménière ou d’une stapédectomie pour l’otosclérose. Les syndromes des tenseurs tympaniques et du stapédien peuvent aussi être corrigés chirurgicalement en sectionnant le muscle affecté45.

Résolution du cas

Les caractéristiques bilatérales, aiguës et non pulsatiles de l’acouphène dont souffre M. A. répondent aux critères de la PANS. Prenant en compte l’âge de M. A., le signalement d’une perte auditive et son occupation antérieure (comme agent de police exposé à un volume considérable de bruit), les causes les plus probables sont la presbyacousie, les traumatismes acoustiques et l’exposition au bruit.

L’otoscopie ne révèle pas de signes d’infection ni de masses dans l’oreille moyenne, et les membranes tympaniques sont toutes les 2 intactes. Les constatations à l’examen neurologique sont normales et ne démontrent aucun déficit neurologique focal. Un audiogramme a établi une PANS symétrique à fréquence élevée et une bonne discrimination des mots à fréquence normale. En se fondant sur les observations à l’examen physique et à l’investigation en audiologie, l’acouphène de M. A. est probablement causé par une combinaison de presbyacousie et d’exposition au bruit ou de traumatisme acoustique.

Des stratégies de prise en charge conservatrice sont adoptées en premier, notamment des changements au régime alimentaire, une protection auditive dans les environnements bruyants et des générateurs de bruit blanc, dans le but d’améliorer la QdV de M. A. Une consultation en thérapie de réadaptation pour l’acouphène est demandée, et une thérapie cognitivocomportementale est envisagée si l’acouphène continue d’être gênant après un essai suffisant des mesures conservatrices.

M. A. revient à la clinique 2 mois plus tard. Même s’il est toujours conscient de son acouphène, ce problème ne le dérange plus. Il a repris ses activités normales et trouve que son humeur et son sommeil se sont améliorés. On lui conseille de continuer à appliquer les mesures conservatrices.

Conclusion

La plupart des patients souffrant d’un acouphène peuvent être pris en charge de manière conservatrice par leur médecin de famille. En présence d’un acouphène pulsatile ou unilatéral, ou encore de constatations anormales à l’otoscopie, il y a lieu de demander une consultation avec un autre spécialiste. Les médecins de famille sont bien placés pour prendre en charge les problèmes tant physiologiques que psychologiques que vivent les patients souffrant d’un acouphène. Comme l’acouphène ne se guérit pas, il importe d’aider les patients à composer avec leurs symptômes en les rassurant et en adoptant des mesures conservatrices, ce qui semble produire les meilleurs résultats.

Notes

Points de repère du rédacteur

  • ▸ Les médecins de famille sont bien placés pour s’occuper à la fois des problèmes physiologiques et psychologiques des patients souffrant d’un acouphène. La plupart des patients atteints d’un acouphène peuvent être pris en charge de manière conservatrice par leur médecin de famille. Cependant, l’acouphène pulsatile ou unilatéral, et la constatation d’anomalies à l’otoscopie sont des signes pointant vers la nécessité d’une consultation avec un autre spécialiste.

  • ▸ Étant donné que la plupart des cas d’acouphène ne guérissent pas, les meilleurs résultats sont obtenus en aidant les patients à composer avec leurs symptômes par des mesures conservatrices et en les rassurant. Au nombre de ces mesures figurent des changements au mode de vie pour améliorer le sommeil et réduire le stress, de même que la réduction de la consommation de caféine et d’alcool.

  • ▸ Certaines personnes obtiennent un soulagement de leur acouphène en portant des appareils auditifs qui masquent les symptômes en faisant intervenir plus de bruits ambiants. Il a été démontré que la thérapie cognitivocomportementale améliore la qualité de vie et réduit la dépression dans les cas d’un acouphène persistant et gênant.

Footnotes

  • Collaborateurs

    Tous les auteurs ont contribué à la recherche documentaire, à l’interprétation des données et à la préparation du manuscrit aux fins de présentation.

  • Intérêts concurrents

    Aucun déclaré

  • Cet article donne droit à des crédits d’autoapprentissage certifié Mainpro+. Pour obtenir des crédits, rendez-vous à www.cfp.ca et cliquez sur le lien Mainpro+.

  • Cet article a fait l’objet d’une révision par des pairs.

  • The English version of this article is available at www.cfp.ca on the table of contents for the July 2018 issue on page 491.

  • Copyright© the College of Family Physicians of Canada

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