Skip to main content

Main menu

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums

User menu

  • My alerts

Search

  • Advanced search
The College of Family Physicians of Canada
  • Other Publications
    • http://www.cfpc.ca/Canadianfamilyphysician/
    • https://www.cfpc.ca/Login/
    • Careers and Locums
  • My alerts
The College of Family Physicians of Canada

Advanced Search

  • Home
  • Articles
    • Current
    • Published Ahead of Print
    • Archive
    • Supplemental Issues
    • Collections - French
    • Collections - English
  • Info for
    • Authors & Reviewers
    • Submit a Manuscript
    • Advertisers
    • Careers & Locums
    • Subscribers
    • Permissions
  • About CFP
    • About CFP
    • About the CFPC
    • Editorial Advisory Board
    • Terms of Use
    • Contact Us
  • Feedback
    • Feedback
    • Rapid Responses
    • Most Read
    • Most Cited
    • Email Alerts
  • Blogs
    • Latest Blogs
    • Blog Guidelines
    • Directives pour les blogues
  • Mainpro+ Credits
    • About Mainpro+
    • Member Login
    • Instructions
  • RSS feeds
  • Follow cfp Template on Twitter
Research ArticleRévision clinique

Abécédaire de la maladie de Parkinson, partie 1 : le diagnostic

Chris Frank, Ruth Chiu and Joyce Lee
Canadian Family Physician January 2023, 69 (1) e8-e13; DOI: https://doi.org/10.46747/cfp.6901e8
Chris Frank
Médecin de famille; il se concentre sur les soins palliatifs et aux personnes âgées et est professeur au Département de médecine de l’Université Queen’s à Kingston (Ontario).
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
  • For correspondence: frankc@providencecare.ca
Ruth Chiu
Médecin de famille spécialisée en soins aux personnes âgées à l’Hôpital North York General à Toronto (Ontario) et chargée de cours adjointe au Département de médecine familiale et communautaire de l’Université de Toronto.
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
Joyce Lee
Professeure agrégée de clinique au Département de médecine familiale et médecin responsable du programme d’évaluation gériatrique de la maladie de Parkinson à la Kaye Edmonton Clinic de l’Université de l’Alberta à Edmonton.
  • Find this author on Google Scholar
  • Find this author on PubMed
  • Search for this author on this site
  • Article
  • Figures & Data
  • eLetters
  • Info & Metrics
  • PDF
Loading

Abstract

Objectif Présenter aux médecins de famille une approche actualisée du diagnostic de la maladie de Parkinson (MP).

Sources de l’information Les lignes directrices sur le diagnostic et la prise en charge de la MP ont été passées en revue. Des recensions dans les bases de données ont été effectuées pour en extraire les articles de recherche publiés entre 2011 et 2021. Le niveau des données probantes varie entre I et III.

Message principal Le diagnostic de la MP est principalement d’ordre clinique. Les médecins de famille devraient évaluer les patients en fonction des caractéristiques particulières du parkinsonisme et déterminer ensuite si les symptômes sont attribuables à la MP. Des essais à la lévodopa peuvent servir à confirmer le diagnostic et à atténuer les symptômes moteurs de la MP. Des « signaux d’alerte » et l’absence de réponse à la lévodopa pourraient indiquer d’autres causes du parkinsonisme et inciter à faire une demande de consultation plus urgente.

Conclusion L’accès à des neurologues et à des cliniques spécialisées est variable, et les médecins de famille canadiens peuvent être des acteurs importants pour faciliter un diagnostic précoce et exact de la MP. La mise en application d’une approche structurée du diagnostic, et la prise en compte des symptômes moteurs et non moteurs peuvent être grandement bénéfiques pour les patients atteints de la MP. La partie 2 de cette série portera sur la prise en charge de la MP.

La maladie de Parkinson (MP) est le problème neurodégénératif dont la croissance est la plus rapide; l’on s’attend à ce que sa prévalence mondiale double, pour passer de 6 millions de cas en 2015 à plus de 12 millions dès 20401. Il importe donc de reconnaître le parkinsonisme, et d’être au fait de la présentation, du diagnostic et de la prise en charge des symptômes moteurs et non moteurs de la MP, surtout que l’accès à des neurologues et à des cliniques spécialisées est limité dans de nombreuses régions du Canada2. Les médecins de famille sont bien placés pour détecter les symptômes, participer au diagnostic et collaborer avec les cliniques spécialisées dans la prise en charge des patients tout au long de l’évolution de la maladie.

Description du cas

Maria est une enseignante à la retraite de 65 ans. Elle vit dans un bungalow avec son conjoint, Doug, qui travaille comme comptable. Elle vous consulte à la clinique se plaignant d’un tremblement au repos de sa main gauche qui dure depuis 6 mois. Ses antécédents médicaux incluent de l’hypertension depuis 10 ans et un diabète de type 2 depuis 5 ans. Elle prend comme médicaments du périndopril, de l’amlodipine et de la metformine.

En discutant davantage de son état, elle signale qu’elle a récemment eu plus de difficulté à boutonner sa blouse et se plaint d’un ralentissement généralisé. Il lui faut plus de temps qu’avant pour faire sa toilette et, en réponse à votre question, elle dit avoir remarqué qu’elle avait plus de difficulté à se retourner dans le lit. Elle a aussi constaté qu’elle se traînait les pieds, mais n’avait pas fait de chutes. Ses antécédents familiaux n’ajoutent rien aux facteurs observés.

Elle fait remarquer qu’elle se sent somnolente et fatiguée durant la journée, et son conjoint raconte que, depuis 10 ans, elle crie et bouge durant son sommeil, comme si elle mimait ses rêves. Elle rapporte un ralentissement intestinal au cours de la dernière année.

Sources de l’information

La recherche documentaire incluait la recension des articles de revues et des lignes directrices liés au diagnostic et à la prise en charge de la MP publiés entre 2011 et 2021. Des lignes directrices canadiennes de 2019, le guide de pratique clinique du Scottish Intercollegiate Guidelines Network de 2010 et les lignes directrices de 2017 du National Institute for Health and Care Excellence ont servi à guider les suggestions fondées sur des données probantes présentées dans cet article3-5. Le niveau des données probantes variait de I à III.

Message principal

La plupart des médecins de famille connaissent les principaux signes et symptômes moteurs de la MP. Par ailleurs, le diagnostic n’est pas toujours simple, surtout aux premiers stades de la maladie. De nombreux problèmes peuvent causer ou imiter un parkinsonisme, et les caractéristiques cliniques évoluent avec le temps. La sensibilité du diagnostic clinique est élevée (89,2 %), mais sa spécificité l’est moins (57,8 %). L’accès à des soins spécialisés est variable et les listes d’attente peuvent être longues, d’où la nécessité pour les médecins de famille de participer au diagnostic et à la prise en charge2,7.

Le diagnostic de la MP demeure principalement clinique, et le recours systématique à l’imagerie n’est pas recommandé. Même si les symptômes moteurs restent les caractéristiques principales pour diagnostiquer la MP, l’importance de détecter des symptômes non moteurs est mise en évidence dans les critères diagnostiques de l’International Parkinson and Movement Disorder Society (MDS)8 et diverses lignes directrices sur la MP3-5.

Définition du parkinsonisme. Le parkinsonisme désigne la présence d’une bradykinésie et d’un tremblement ou d’une rigidité au repos, ou encore des 2. La reconnaissance du parkinsonisme est la première étape dans l’évaluation des patients pour dépister la MP.

Bradykinésie : La bradykinésie est définie comme une lenteur du mouvement et un déclin de l’amplitude ou de la rapidité (ou des hésitations ou arrêts progressifs) dans la continuité des mouvements. Un article de revue par Rao et ses collègues, de même que les critères de la MDS proposent d’utiliser le tapotement des doigts, l’alternance des mouvements de la main (pronation et supination, ouverture et fermeture de la main), de même que le tapotement des orteils ou des pieds pour évaluer la bradykinésie9,10. Un déclin de la rapidité ou de l’amplitude qui se produit dans la continuité des mouvements est plus souvent observé dans le cas de la MP qu’avec d’autres causes du parkinsonisme8.

Tremblement au repos : Le tremblement au repos est souvent le premier symptôme signalé par les patients à leur médecin; l’absence de tremblement n’exclut toutefois pas le parkinsonisme ni la MP. Le tremblement au repos, dans la MP, a une fréquence de 4 à 6 Hz dans le membre complètement détendu, et il est communément décrit comme un tremblement de « roulement de pilule » (supination et pronation). Il s’arrête lors d’un mouvement volontaire et ne peut habituellement pas se voir dans le maintien d’une position (quoiqu’il puisse être présent après une position soutenue). Le tremblement s’accentue souvent lors d’un stress mental (p. ex. calcul arithmétique mental)11. Il est typiquement asymétrique et peut se produire dans les extrémités supérieures ou inférieures, ou encore dans les 212. Le tremblement facial et le hochement de la tête ne sont pas courants dans la MP.

Un problème fréquent est un diagnostic erroné de tremblement essentiel causé par la MP. Un tremblement essentiel se caractérise par un tremblement à la flexion-extension de plus haute fréquence lors d’une action volontaire des membres supérieurs bilatéraux, par opposition au tremblement asymétrique de roulement de pilule au repos de la MP11. Des tremblements peuvent être présents dans le cas d’autres problèmes neurologiques et avec le parkinsonisme vasculaire ou médicamenteux.

Rigidité : La rigidité dans la MP est souvent désignée comme étant en tuyau de plomb, mais elle est mieux décrite par une augmentation du tonus indépendante de la vélocité, qui n’est pas due à une incapacité de relaxation (ce qui la distingue de la spasticité et de la paratonie). Lors de l’évaluation du tonus, un effet de cliquet évoque le tremblement, mais il n’est pas toujours présent dans la MP8. Chez les personnes qui éprouvent de la difficulté à se détendre, un pivotement délicat du torse et une observation du mouvement des bras peuvent révéler une rigidité des membres. Une subtile rigidité peut se manifester dans un membre tandis que le patient effectue une manœuvre d’activation, comme le tapotement des doigts ou du talon, simultanément avec l’autre membre10. La présentation de la rigidité donne des indices diagnostiques. Une rigidité axiale (cou et tronc) est plus souvent présente que la rigidité des membres dans la paralysie supranucléaire progressive (PSP). Dans la PSP, la rigidité peut contribuer à une posture fléchie vers l’avant ou en extension, tandis que, dans la MP, une posture fléchie vers l’avant (voûtée) est plus typique.

Instabilité posturale : Il est important de reconnaître l’instabilité posturale ou les chutes non expliquées par d’autres problèmes, comme une dysfonction visuelle, vestibulaire, cérébelleuse ou proprioceptive. De nombreux médecins utilisent le moyen mnémotechnique TRAP (tremblement, rigidité, akinésie et posture instable), mais l’instabilité posturale se produit habituellement plus tard dans la MP et elle n’est pas incluse dans les critères diagnostiques. Une proéminence tôt dans l’évolution de la maladie pourrait indiquer un autre diagnostic, comme une atrophie multisystématisée (AMS) ou une PSP8.

Diagnostic de la maladie de Parkinson. La maladie de Parkinson devrait être envisagée chez les patients qui présentent un parkinsonisme, des problèmes d’équilibre, des changements dans la démarche ou des symptômes non moteurs de la MP3. Il est recommandé d’adopter une approche en 2 étapes : la première est de diagnostiquer un parkinsonisme, puis d’évaluer si le parkinsonisme est attribuable à la MP, en passant en revue les caractéristiques cliniques, en évaluant les facteurs à l’appui, en recherchant des constatations qui rendent moins probable un diagnostic de la MP et en envisageant des diagnostics différentiels.

Caractéristiques à l’appui d’un diagnostic de la MP : Selon les critères de la MDS, la présente d’au moins 2 des facteurs suivants appuie un diagnostic de la MP :

  • une réponse claire et dramatique à une thérapie dopaminergique;

  • une dyskinésie induite par la lévodopa, habituellement des mouvements choréiformes du côté le plus touché, du tronc ou du cou à une dose maximale (1 ou 2 heures après une dose de lévodopa)8; cette réaction se produit habituellement plusieurs années après l’apparition de la MP;

  • le tremblement d’un membre au repos (tremblement asymétrique au repos);

  • des résultats positifs à un test diagnostique de perte olfactive ou de dénervation cardiaque sympathique à la scintigraphie (ne sont pas pertinents dans les soins primaires)8.

En pratique familiale, nous jugeons que les caractéristiques suivantes sont aussi utiles dans le diagnostic de la MP :

  • La micrographie : Même si la plupart des cliniciens cherchent à détecter une micrographie progressive, une micrographie constante peut aussi être présente (toute la calligraphie est plus petite qu’avant l’apparition de la MP)1.

  • Les symptômes non moteurs : Il est de plus en plus reconnu qu’ils sont importants pour le diagnostic de la MP et pour la prise en charge des patients qui en souffrent. L’absence de symptômes non moteurs courants après 5 ans laisse présager un autre diagnostic (Tableau 1)13-24. Les symptômes non moteurs peuvent entraîner des répercussions majeures sur la qualité de vie et le fonctionnement dans le cas de la MP; leur prise en charge fera l’objet de discussions dans la deuxième partie de cette série.

    • - Parmi les symptômes autonomes, mentionnons l’hypotension orthostatique, la dysfonction gastrointestinale (constipation, gastroparésie), une dysrégulation de la température et des symptômes urinaires (p. ex. vessie hyperactive et nycturie). Même si une dysautonomie ne devrait pas être manifeste au cours des premiers stades, la constipation est présente chez 30 % des patients à des stades précoces de la MP25.

    • - La sialorrhée (excès de salive ou bave) est observée dans de nombreuses formes de parkinsonisme, y compris la MP26. Il convient de poser des questions à ce sujet et d’en surveiller les manifestations durant les rencontres cliniques. La sialorrhée est souvent une cause de détresse chez les patients et pourrait répondre à un traitement.

    • - La déficience olfactive est plus fréquente dans la MP que dans des syndromes atypiques et d’autres problèmes apparentés. Même si la plupart des médecins de famille ne sont pas pourvus de l’équipement idéal pour évaluer la perte olfactive, il importe pour le diagnostic de porter attention à ce que signalent les patients. Une absence d’hyposmie après 5 ans d’autres symptômes contredirait un diagnostic de la MP8.

    • - Les symptômes neuropsychiatriques sont communs dans les stades précoces de la MP, et leur prévalence et leur gravité augmentent avec la progression de la maladie. Les troubles comportementaux durant le sommeil paradoxal (s’agiter durant les rêves en raison d’un manque d’atonie des grands muscles durant le sommeil paradoxal) peuvent être un symptôme prémoteur chez jusqu’à 30 % des patients au cours des premiers stades de la MP et ils sont observés dans d’autres maladies à corps de Lewy (p. ex. AMS et démence à corps de Lewy); ils peuvent précéder les symptômes moteurs de plusieurs années. La dépression peut être observée avant l’apparition des symptômes moteurs et elle est présente chez environ le quart des patients qui en sont aux stades précoces de la MP25. Elle devient souvent plus prédominante avec la progression de la maladie et peut être difficile à traiter4,27.

View this table:
  • View inline
  • View popup
Tableau 1.

Caractéristiques cliniques de certains diagnostics différentiels du parkinsonisme

Autres causes de parkinsonisme : Le Tableau 2 dresse la liste des caractéristiques cliniques évocatrices d’autres causes du parkinsonisme3,4,8,28. Quoique les critères de la MDS fassent la distinction entre les critères d’exclusion et les signaux d’alerte qui excluent la MP ou rendent le diagnostic de la MP moins probable, nous avons simplifié ici l’approche et la terminologie, pour rendre leur application plus pratique3,8. Les patients qui présentent les caractéristiques inscrites dans le Tableau 2 devraient faire l’objet d’une investigation plus approfondie ou être référés sans tarder à un spécialiste en troubles du mouvement aux fins de clarification du diagnostic et de prise en charge3,4,8,28. Le Tableau 1 présente plus de renseignements détaillés sur certains diagnostics différentiels13-24.

View this table:
  • View inline
  • View popup
Tableau 2.

Caractéristiques cliniques évocatrices de diagnostics autres que la MP : La liste suivante inclut, sans s’y limiter, les critères d’exclusion et les signaux d’alerte tirés des critères diagnostiques de la MDS pour la MP, simplifiés et expliqués aux fins d’application pratique*.

Rôle de l’imagerie : Les lignes directrices canadiennes ne recommandent pas l’utilisation systématique de l’imagerie (structurelle ou fonctionnelle) chez les cas soupçonnés de la MP. La neuro-imagerie peut être envisagée si les caractéristiques cliniques évoquent d’autres entités neurologiques, comme l’hydrocéphalie à pression normale ou la PSP (Tableau 2)3,4,8,28.

Rôle d’une provocation à la lévodopa dans le diagnostic : Les provocations par la lévodopa à court terme, selon lesquelles les patients reçoivent des doses uniques de la lévodopa combinée avec de la carbidopa et où leur fonctionnement est mesuré avant et après, ne sont pas recommandées. Un essai à long terme d’un traitement dopaminergique suivi d’une réponse claire et marquée peut aider à confirmer le diagnostic3-5. Les provocations à long terme comportent des doses élevées d’équivalent de la lévodopa (>600 mg par jour) pendant au moins 1 mois4,8. Les adultes plus âgés pourraient ne pas être capables de tolérer ces doses en raison de leurs effets secondaires gastro-intestinaux et sur le système nerveux central ou à cause de l’orthostatisme4. La lévodopa est le traitement dopaminergique de première intention recommandé chez les personnes plus âgées (>60 ans) ou si la cognition est une préoccupation, en se fondant sur la tolérance la plus favorable en comparaison d’autres agents3,25.

Pour poser un diagnostic de la MP, la réponse à la lévodopa devrait être considérable et l’amélioration devrait se rapprocher du fonctionnement d’avant la maladie3-5,8. Il importe de documenter les améliorations subjectives et objectives, comme la vitesse de la démarche (p. ex. test Timed up and go29), la rigidité et la bradykinésie. La dose de départ raisonnable de lévodopa et de carbidopa, ou de lévodopa et de bensérazide, est de ½ comprimé de 100 mg de lévodopa et 25 mg de carbidopa ou encore de bensérazide 3 fois par jour, qui sont administrés 30 minutes avant les repas (les protéines réduisent l’absorption de la lévodopa).

L’ajustement posologique de la lévodopa doit se faire lentement chez les adultes plus âgés, comme une augmentation de ½ comprimé par semaine, jusqu’à l’observation d’un bienfait thérapeutique ou à l’apparition d’effets secondaires.

Les patients présentant un parkinsonisme atypique peuvent avoir une réponse mineure à la lévodopa, mais cette réponse est généralement légère ou de courte durée et elle s’accompagne d’effets secondaires substantiels, comme une hypotension orthostatique sévère dans les cas d’AMS, et des hallucinations et de la psychose dans les cas de démence à corps de Lewy30.

La réévaluation continuelle des signes et des symptômes tout au long de l’évolution de la maladie revêt de l’importance pour s’assurer que le diagnostic exact a été posé et fournir une prise en charge appropriée des symptômes5.

Conclusion

Les médecins de famille sont habituellement les premiers médecins à voir des patients qui présentent un parkinsonisme. Nous présentons une approche pratique pour identifier le parkinsonisme, envisager d’autres diagnostics lorsque des caractéristiques cliniques particulières sont présentes et poser un diagnostic de la MP lorsque les critères à l’appui sont remplis. Le rôle d’une provocation à la lévodopa à long terme peut être considéré comme partie intégrante du processus diagnostique et thérapeutique, surtout lorsque l’attente d’une consultation en clinique spécialisée est longue.

La deuxième partie de cette série passera en revue la prise en charge des symptômes moteurs et non moteurs, et résumera les résultats dans le cas présenté.

Notes

Points de repère du rédacteur

  • ▸ La maladie de Parkinson (MP) devrait être envisagée chez les patients qui présentent du parkinsonisme, des problèmes d’équilibre, des changements dans la démarche ou des symptômes non moteurs courants dans la MP.

  • ▸ Le diagnostic de la MP est principalement clinique, et le recours systématique à l’imagerie n’est pas recommandé. Même si les symptômes moteurs sont les principales caractéristiques diagnostiques de la MP, les symptômes non moteurs sont de plus en plus reconnus comme des facteurs importants dans le diagnostic de la MP et la prise en charge des patients qui en sont atteints.

  • ▸ Il n’est pas recommandé de procéder à des tests de provocation à la lévodopa à court terme pour diagnostiquer la MP, mais un essai à long terme d’une thérapie dopaminergique, suivi d’une réponse nette et marquée, peut aider à confirmer le diagnostic.

  • ▸ Les médecins de famille devraient être au fait des causes du parkinsonisme autres que la MP pour être en mesure de procéder à un examen plus approfondi et à des investigations en temps opportun d’autres conditions possibles.

Footnotes

  • Collaborateurs

    Tous les auteurs ont contribué à la revue et à l’interprétation de la littérature scientifique et à la préparation du manuscrit aux fins de présentation.

  • Intérêts concurrents

    Aucun déclaré

  • Cet article donne droit à des crédits d’autoapprentissage certifiés Mainpro+. Pour obtenir des crédits, allez à https://www.cfp.ca et cliquez sur le lien vers Mainpro+.

  • Cet article a fait l’objet d’une révision par des pairs.

  • The English version of this article is available at https://www.cfp.ca on the table of contents for the January 2023 issue on page 20.

  • Copyright © 2023 the College of Family Physicians of Canada

Références

  1. 1.↵
    1. Dorsey ER,
    2. Sherer T,
    3. Okun MS,
    4. Bloem BR.
    The emerging evidence of the Parkinson pandemic. J Parkinsons Dis 2018;8(s1):S3-8.
    OpenUrlPubMed
  2. 2.↵
    Parkinson’s community stakeholder survey [tableaux de données]. Toronto, ON: Ipsos Public Affairs; 2018. Accessible à : https://www.ipsos.com/sites/default/files/ct/news/documents/2018-03/parkinson_canada_data_tables.pdf. Réf. du 30 nov. 2022.
  3. 3.↵
    1. Grimes D,
    2. Fitzpatrick M,
    3. Gordon J,
    4. Miyasaki J,
    5. Fon EA,
    6. Schlossmacher M et al.
    Canadian guideline for Parkinson disease. CMAJ 2019;191(36):E989-1004.
    OpenUrlFREE Full Text
  4. 4.↵
    Diagnosis and pharmacological management of Parkinson’s disease. A national clinical guideline. Edinburgh, RU: Scottish Intercollegiate Guidelines Network; 2010. Accessible à : https://www.parkinsons.org.uk/sites/default/files/2018-10/SIGN%20guideline%20Diagnosis%20and%20pharmacological%20management%20of%20Parkinson%27s.pdf. Réf. du 1e déc. 2022.
  5. 5.↵
    Parkinson’s disease in adults. London, RU: National Institute for Health and Care Excellence; 2017. Accessible à : https://www.nice.org.uk/guidance/ng71. Réf. du 1e déc. 2022.
  6. 6.
    1. Joutsa J,
    2. Gardberg M,
    3. Röyttä M,
    4. Kaasinen V.
    Diagnostic accuracy of parkinsonism syndromes by general neurologists. Parkinsonism Relat Disord 2014;20(8):840-4. Publ. en ligne du 26 avr. 2014.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  7. 7.↵
    1. Puzic S.
    ‘It’s insane’: Ont. patient told she’d have to wait 4.5 years to see neurologist. CTV News du 2 nov. 2017. Accessible à : https://www.ctvnews.ca/health/it-s-insane-ont-patient-told-she-d-have-to-wait-4-5years-to-see-neurologist-1.3661114. Réf. du 1e déc. 2022.
  8. 8.↵
    1. Postuma RB,
    2. Berg D,
    3. Stern M,
    4. Poewe W,
    5. Olanow CW,
    6. Oertel W et al.
    MDS clinical diagnostic criteria for Parkinson’s disease. Mov Disord 2015;30(12):1591-601.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  9. 9.↵
    1. Rao G,
    2. Fisch L,
    3. Srinivasan S,
    4. D’Amico F,
    5. Okada T,
    6. Eaton C et al.
    Does this patient have Parkinson disease? JAMA 2003;289(3):347-53.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  10. 10.↵
    1. Goetz CG,
    2. Fahn S,
    3. Martinez-Martin P,
    4. Poewe W,
    5. Sampaio C,
    6. Stebbins GT et al.
    MDS-UPDRS: the MDS-sponsored revision of the Unified Parkinson’s Disease Rating Scale. Milwaukee, WI: International Parkinson and Movement Disorder Society; 2008. Accessible à : https://www.movementdisorders.org/MDS-Files1/PDFs/MDS-UPDRS_English_FINAL.pdf. Réf. du 1e déc. 2022.
  11. 11.↵
    1. Bhatia KP,
    2. Bain P,
    3. Bajaj N,
    4. Elble RJ,
    5. Hallett M,
    6. Louis ED et al.
    Consensus statement on the classification of tremors. From the task force on tremor of the International Parkinson and Movement Disorder Society. Mov Disord 2018;33(1):75-87. Publ. en ligne du 30 nov. 2017.
    OpenUrlPubMed
  12. 12.↵
    1. Rizek P,
    2. Kumar N,
    3. Jog MS.
    An update on the diagnosis and treatment of Parkinson disease. CMAJ 2016;188(16):1157-65. Publ. en ligne du 24 mai 2016.
    OpenUrlFREE Full Text
  13. 13.↵
    1. Hassin-Baer S,
    2. Sirota P,
    3. Korczyn AD,
    4. Treves TA,
    5. Epstein B,
    6. Shabtai H et al.
    Clinical characteristics of neuroleptic-induced parkinsonism. J Neural Transm (Vienne) 2001;108(11):1299-308.
    OpenUrl
  14. 14.
    1. Zijlmans JCM,
    2. Daniel SE,
    3. Hughes AJ,
    4. Révész T,
    5. Lees AJ.
    Clinicopathological investigation of vascular parkinsonism, including clinical criteria for diagnosis. Mov Disord 2004;19(6):630-40.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  15. 15.
    1. Thomas M,
    2. Lenka A,
    3. Kumar Pal P.
    Handwriting analysis in Parkinson’s disease: current status and future directions. Mov Disord Clin Pract 2017;4(6):806-18.
    OpenUrl
  16. 16.
    1. Litvan I,
    2. Agid Y,
    3. Calne D,
    4. Campbell G,
    5. Dubois B,
    6. Duvoisin RC et al.
    Clinical research criteria for the diagnosis of progressive supranuclear palsy (Steele-Richardson-Olszewski syndrome): report of the NINDS-SPSP international workshop. Neurology 1996;47(1):1-9.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  17. 17.
    1. Tolosa E,
    2. Valldeoriola F,
    3. Marti MJ.
    Clinical diagnosis and diagnostic criteria of progressive supranuclear palsy (Steele-Richardson-Olszewski syndrome). J Neural Transm Suppl 1994;42:15-31.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  18. 18.
    1. Deutschländer AB,
    2. Ross OA,
    3. Dickson DW,
    4. Wszolek ZK.
    Atypical parkinsonian syndromes: a general neurologist’s perspective. Eur J Neurol 2018;25(1):41-58. Publ. en ligne du 28 sept. 2017.
    OpenUrl
  19. 19.
    1. Brooks DJ.
    Diagnosis and management of atypical parkinsonian syndromes. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2002;72(Suppl 1):I10-6.
    OpenUrlPubMed
  20. 20.
    1. Palma JA,
    2. Norcliffe-Kaufmann L,
    3. Kaufmann H.
    Diagnosis of multiple system atrophy. Auton Neurosci 2018;211:15-25. Publ. en ligne du 23 oct. 2017
    OpenUrl
  21. 21.
    1. Gilman S,
    2. Low PA,
    3. Quinn N,
    4. Albanese A,
    5. Ben-Shlomo Y,
    6. Fowler CJ et al.
    Consensus statement on the diagnosis of multiple system atrophy. J Neurol Sci 1999;163(1):94-8.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  22. 22.
    1. Litvan I,
    2. Bhatia KP,
    3. Burn DJ,
    4. Goetz CG,
    5. Lang AE,
    6. McKeith I et al.
    Movement Disorders Society Scientific Issues Committee report: SIC Task Force appraisal of clinical diagnostic criteria for parkinsonian disorders. Mov Disord 2003;18(5):467-86.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  23. 23.
    1. McKeith IG,
    2. Boeve BF,
    3. Dickson DW,
    4. Halliday G,
    5. Taylor JP,
    6. Weintraub D et al.
    Diagnosis and management of dementia with Lewy bodies: fourth consensus report of the DLB Consortium. Neurology 2017;89(1):88-100. Publ. en ligne du 7 juin 2017.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  24. 24.↵
    1. Shprecher D,
    2. Schwalb J,
    3. Kurlan R.
    Normal pressure hydrocephalus: diagnosis and treatment. Curr Neurol Neurosci Rep 2008;8(5):371-6.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  25. 25.↵
    1. Connolly BS,
    2. Lang AE.
    Pharmacological treatment of Parkinson disease: a review. JAMA 2014;311(16):1670-83.
    OpenUrlCrossRefPubMed
  26. 26.↵
    1. Kalf GJ,
    2. Bloem BR,
    3. Munneke M.
    Diurnal and nocturnal drooling in Parkinson’s disease. J Neurol 2012;259(1):119-23. Publ. en ligne du 23 juin 2011.
    OpenUrlPubMed
  27. 27.↵
    1. Goodarzi Z,
    2. Mele B,
    3. Guo S,
    4. Hanson H,
    5. Jette N,
    6. Patten S et al.
    Guidelines for dementia or Parkinson’s disease with depression or anxiety: a systematic review. BMC Neurol 2016;16(1):244.
    OpenUrl
  28. 28.↵
    1. Quinn N.
    Parkinsonism—recognition and differential diagnosis. BMJ 1995;310(6977):447-52.
    OpenUrlAbstract/FREE Full Text
  29. 29.↵
    Timed up & go (TUG). Bethesda, MD: Centers for Disease Control and Prevention; 2017. Accessible à : https://www.cdc.gov/steadi/pdf/TUG_test-print.pdf. Réf. du 2 déc. 2022.
  30. 30.↵
    1. Hershey LA,
    2. Coleman-Jackson R.
    Pharmacological management of dementia with Lewy bodies. Drugs Aging 2019;36(4):309-19.
    OpenUrlCrossRefPubMed
PreviousNext
Back to top

In this issue

Canadian Family Physician: 69 (1)
Canadian Family Physician
Vol. 69, Issue 1
1 Jan 2023
  • Table of Contents
  • About the Cover
  • Index by author
Print
Download PDF
Article Alerts
Sign In to Email Alerts with your Email Address
Email Article

Thank you for your interest in spreading the word on The College of Family Physicians of Canada.

NOTE: We only request your email address so that the person you are recommending the page to knows that you wanted them to see it, and that it is not junk mail. We do not capture any email address.

Enter multiple addresses on separate lines or separate them with commas.
Abécédaire de la maladie de Parkinson, partie 1 : le diagnostic
(Your Name) has sent you a message from The College of Family Physicians of Canada
(Your Name) thought you would like to see the The College of Family Physicians of Canada web site.
CAPTCHA
This question is for testing whether or not you are a human visitor and to prevent automated spam submissions.
Citation Tools
Abécédaire de la maladie de Parkinson, partie 1 : le diagnostic
Chris Frank, Ruth Chiu, Joyce Lee
Canadian Family Physician Jan 2023, 69 (1) e8-e13; DOI: 10.46747/cfp.6901e8

Citation Manager Formats

  • BibTeX
  • Bookends
  • EasyBib
  • EndNote (tagged)
  • EndNote 8 (xml)
  • Medlars
  • Mendeley
  • Papers
  • RefWorks Tagged
  • Ref Manager
  • RIS
  • Zotero
Respond to this article
Share
Abécédaire de la maladie de Parkinson, partie 1 : le diagnostic
Chris Frank, Ruth Chiu, Joyce Lee
Canadian Family Physician Jan 2023, 69 (1) e8-e13; DOI: 10.46747/cfp.6901e8
Reddit logo Twitter logo Facebook logo Mendeley logo
  • Tweet Widget
  • Facebook Like
  • Google Plus One

Jump to section

  • Article
    • Abstract
    • Description du cas
    • Sources de l’information
    • Message principal
    • Conclusion
    • Notes
    • Footnotes
    • Références
  • Figures & Data
  • Info & Metrics
  • eLetters
  • PDF

Related Articles

  • Parkinson disease primer, part 1: diagnosis
  • Le Parkinson vu de l’intérieur
  • PubMed
  • Google Scholar

Cited By...

  • No citing articles found.
  • Google Scholar

More in this TOC Section

Révision clinique

  • Abécédaire de la maladie de Parkinson, partie 2 : prise en charge des symptômes moteurs et non moteurs
  • Prescriptions pour les complications courantes des lésions de la moelle épinière
Show more Révision clinique

Exclusivement sur le web

  • Accès aux soins primaires en temps opportun au Nouveau-Brunswick
  • Défis posés par les nouveaux traitements de la maladie d’Alzheimer
  • Une administration inappropriée
Show more Exclusivement sur le web

Similar Articles

Subjects

  • Collection française
    • Révisions cliniques

Navigate

  • Home
  • Current Issue
  • Archive
  • Collections - English
  • Collections - Française

For Authors

  • Authors and Reviewers
  • Submit a Manuscript
  • Permissions
  • Terms of Use

General Information

  • About CFP
  • About the CFPC
  • Advertisers
  • Careers & Locums
  • Editorial Advisory Board
  • Subscribers

Journal Services

  • Email Alerts
  • Twitter
  • RSS Feeds

Copyright © 2023 by The College of Family Physicians of Canada

Powered by HighWire