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Research ArticleExclusivement sur le Web

Quand les tests d’urine pour exclure une infection causent plus de torts que de bien

Katrina L. Piggott and Jerome A. Leis
Canadian Family Physician September 2024; 70 (9) e129-e133; DOI: https://doi.org/10.46747/cfp.7009e129
Katrina L. Piggott
Gériatre membre du personnel au Centre des sciences de la santé Sunnybrook à Toronto (Ontario), professeure adjointe de médecine au Département de médecine de l’Université de Toronto et professeure adjointe en amélioration de la qualité et en sécurité des patients à l’Institute of Health Policy, Management and Evaluation de l’Université de Toronto.
MD MSc FRCPC
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Jerome A. Leis
Infectiologue, directeur médical de la prévention et du contrôle des infections au Centre des sciences de la santé Sunnybrook, et professeur agrégé au Département de médecine de l’Université de Toronto.
MD MSc FRCPC
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Question clinique

Puisque les adultes de 65 ans et plus ont habituellement déjà une pyurie ou une bactériurie, comment les tests d’urine devraient-ils être utilisés pour dépister une infection des voies urinaires (IVU) tout en évitant les préjudices potentiels du surdiagnostic d’une IVU?

Résultats

Il est largement reconnu que les IVU sont surdiagnostiquées chez les adultes de 65 ans et plus et que les IVU sont les principales causes de l’utilisation inutile des antimicrobiens dans cette population, ce qui contribue à la résistance aux antimicrobiens1. Avec l’âge, les taux anticipés de colonisation de la vessie augmentent à un point tel que dans une part aussi élevée que la moitié des patients testés, des bactéries seront isolées dans les cultures d’urine, et les résultats de l’analyse seront positifs la plupart du temps2. La bactériurie asymptomatique (BAS) désigne cet état connu de colonisation, ce qui ne veut pas nécessairement dire que le patient est asymptomatique d’un autre problème médical aigu ou chronique, mais plutôt qu’il n’a pas de symptômes spécifiquement localisés d’une IVU3,4. Plusieurs essais randomisés contrôlés ont démontré que le traitement des patients pour une BAS avec des antibiotiques ne confère pas de bienfaits sur le plan de l’évitement d’une IVU ou de l’obtention de meilleures issues. En réalité, c’est le contraire. Le traitement d’une BAS entraîne des préjudices considérables, allant des effets indésirables dus au médicament à un développement progressif de la résistance aux antimicrobiens, en passant par un diagnostic prématuré qui peut faire en sorte que d’autres explications à la visite du patient passent inaperçues.

Description du cas

Une femme de 79 ans souffrant d’anxiété généralisée depuis longtemps consulte son équipe de soins primaires à la suite d’une récente chute qui lui a causé une lacération mineure au coude. Après l’évaluation, on cesse le lorazépam, de crainte que ce sédatif contribue aux chutes. Quatre jours plus tard, sa famille l’amène à la clinique en raison d’une nouvelle confusion, d’une akathisie et d’agressions physiques intermittentes. Elle fait l’objet d’une large investigation de dépistage du delirium, mais aucune anomalie précise n’est trouvée, exception faite d’une culture d’urine qui a isolé l’Escherichia coli. Elle ne va pas mieux à la maison et est traitée avec de la céphalexine en réponse aux résultats positifs à la culture d’urine. Le lendemain, la patiente développe une éruption cutanée sur tout le corps et son agitation s’aggrave. Elle est conduite au département d’urgence (DU) où elle présente de l’agitation, des palpitations, une diaphorèse, une hypertension très élevée et de la confusion, nécessitant des mesures de contention physique. En attendant au DU, elle a des convulsions généralisées constatées par le personnel qui l’admet en soins intensifs. La céphalexine est cessée en raison d’inquiétudes à propos d’une réaction d’hypersensibilité, et on lui donne du lorazépam à cause d’une réaction aiguë suspectée au sevrage des benzodiazépines. Une nouvelle culture d’urine à l’hôpital isole une colonisation mixte à l’E. coli résistant à la céphalexine.

Données probantes

Il est bien établi que les cultures d’urine prescrites en l’absence de symptômes localisateurs précis d’une IVU chez les adultes plus âgés produisent souvent des résultats positifs, ce qui s’avère être une BAS, une constatation à laquelle on s’attend dans cette population3,4. Malheureusement, les résultats de culture positifs sont souvent confondus avec la présence d’une IVU pour expliquer diverses présentations non infectieuses, ce qui entraîne de nombreux préjudices évitables aux patients, allant des effets indésirables liés aux médicaments à une infection à Clostridioides difficile5-8. Le traitement d’une BAS n’améliore pas les issues importantes sur le plan clinique, comme la morbidité, la mortalité ou la qualité de vie2,9-11, et il ne réduit pas non plus le risque d’une progression vers une IVU symptomatique ou d’un sepsis2,9-12. En outre, une stérilisation soutenue de l’urine est rarement obtenue2. Contrairement à la croyance populaire, la BAS ne menace pas la santé et pourrait en réalité procurer une protection contre le risque d’une infection ascendante13,14. D’autre part, les antibiotiques ciblant une BAS font exactement le contraire, menant à une perte de la diversité du microbiome, et augmentent de jusqu’à 300 % le risque d’une IVU13. Enfin, la résistance aux antimicrobiens est non seulement une préoccupation grandissante au niveau populationnel, mais elle peut aussi limiter les options de traitements pour les patients qui ont reçu des antibiothérapies à répétition13.

Un autre risque sous-estimé de la surutilisation de la culture d’urine est son influence sur l’exactitude du diagnostic en raison du biais cognitif soulevé par des résultats positifs. Il arrive souvent que les adultes plus âgés présentent des défis diagnostiques particuliers lorsque des syndromes cognitifs (p. ex. démence, delirium) compliquent l’anamnèse et ont de nombreuses causes potentielles. Il est fondamentalement plus facile de diagnostiquer une IVU chez des patients plus âgés dont la complexité médicale est importante qu’il ne l’est d’évaluer d’autres explications plus probables à leur problème principal15,16. Des facteurs courants comme les chutes, l’anorexie, la léthargie et la confusion peuvent inciter à effectuer des tests par culture d’urine qui se soldent par une confusion entre une BAS et une IVU, ce qui s’accompagne de retards dans la reconnaissance des causes réelles de ces symptômes, comme il est expliqué dans notre description du cas.

De multiples revues systématiques font valoir que toute association entre une IVU et le delirium est probablement surestimée17,18 et, en l’absence de signes ou de symptômes urinaires localisateurs ou de signes de sepsis, qu’une BAS est une cause improbable de delirium17,19. Les données probantes actuelles suggèrent qu’une thérapie antimicrobienne pour une BAS n’entraîne pas une plus grande amélioration des changements dans l’état mental16,20-22, de meilleurs résultats au test selon la Méthode d’évaluation rapide de la confusion, de réduction du risque de mortalité ou de déclin fonctionnel20,21. Au contraire, chez des patients hospitalisés à l’étude, ceux qui avaient une BAS et aucun symptôme urinaire localisateur avaient tendance à avoir une durée de séjour plus longue que ceux qui n’avaient pas eu de traitement23 et un rétablissement fonctionnel à long terme moins favorable20. Par conséquent, les lignes directrices de l’Infectious Diseases Society of America recommandent fortement de ne pas administrer de traitement antimicrobien à des adultes âgés souffrant de delirium s’ils n’ont pas de symptômes génito-urinaires localisés ou de signes systémiques d’une infection, comme la fièvre ou l’hypotension7.

Approche envers les patients

Alors, comment les cliniciens peuvent-ils dépister rigoureusement une possible IVU chez des adultes plus âgés tout en atténuant les préjudices d’un surdiagnostic et d’antibiotiques inutiles? Les adultes plus âgés sont à risque plus élevé de sepsis et d’issues fonctionnelles défavorables; or, pour régler la question, des critères précis pour la prescription d’une culture d’urine ont été établis et validés dans des milieux de soins de longue durée (SLD)24. Chez les patients sans sonde à demeure, une culture d’urine devrait être prescrite pour ceux qui ont une dysurie avec ou sans fièvre et au moins 1 autre constatation aiguë ciblant les voies urinaires inférieures (p. ex. impériosité nouvelle ou aggravée, fréquence, douleur sus-pubienne, hématurie macroscopique, sensibilité à l’angle costovertébral, incontinence urinaire). Chez les patients qui ont une sonde urinaire à demeure de façon chronique, une culture d’urine n’est indiquée qu’en présence de fièvre, d’une nouvelle sensibilité costovertébrale, de grands frissons ou d’un delirium nouvellement apparu sans autre cause évidente. Parce que les sondes urinaires sont colonisées par des bactéries et pourraient ne pas permettre de trouver la cause de l’infection, les spécimens d’urine ne devraient être recueillis qu’à la première miction après le remplacement par une nouvelle sonde urinaire.

Ces critères indiquent le seuil clinique minimum pour la prescription d’une culture d’urine, ce qui veut dire qu’un patient qui ne répond pas à ces critères n’a pas une IVU (c.-à-d. que ce diagnostic peut être exclu sans demander un test d’urine)25, comme il est expliqué à l’Encadré 124,26. Puisque ces critères ont été élaborés pour et dans des populations de résidents en SLD25, qui sont plus susceptibles d’être fragiles et vulnérables, le seuil recommandé pour prescrire des tests d’urine pour des adultes plus âgés vivant dans la communauté ne devrait pas être inférieur.

Encadré 1.

Comment aborder des changements dans l’état clinique d’adultes plus âgés tout en ingérant les critères minimaux24 d’une IVU

L’adulte plus âgé est dans son état normal de référence et ne répond pas aux critères minimaux d’une IVU :

  • Ne pas prescrire de culture d’urine ni amorcer des antibiotiques ciblant une IVU

L’adulte plus âgé connaît des changements dans son état normal, mais ne répond pas aux critères minimaux d’une IVU :

  • Chercher d’autres explications, comme une déplétion du volume liquidien, la constipation, des lésions cutanées, des effets secondaires de médicaments et d’autres sources d’infection, comme celles d’origine respiratoire, dermatologique ou des tissus mous

  • Ne pas prescrire de culture d’urine, mais demander d’autres investigations ciblées, au besoin, et se demander s’il est nécessaire d’encourager un apport accru de liquides, de surveiller, et de réévaluer sans tarder le développement d’autres signes ou symptômes

L’adulte plus âgé connaît des changements dans son état normal et répond aux critères minimaux d’une IVU :

  • Évaluer le résident pour trouver les causes des changements dans son état, et en l’absence d’autres explications claires (p. ex. changement dans la médication menant au delirium, autre site d’infection)

  • Une culture d’urine est indiquée en présence des critères minimaux d’une IVU, sans une autre explication précise

  • Envisager la nécessité d’un traitement empirique fondé sur la suspicion clinique avec l’intention de réévaluer en fonction des résultats de la culture d’urine

IVU—infection des voies urinaires.

Adaptation de Piggott et coll.26 avec la permission de BMJ Publishing Group Ltd. Droit d’auteur 2023.

L’omission de prescrire une culture d’urine ne signifie pas un refus de soins. Les cliniciens avisés exploreront rigoureusement la chronologie des récents événements menant à la consultation par le patient et prendront en compte les éléments déclencheurs (p. ex. chute ou blessure récente), les changements dans l’environnement physique, la constipation ou la rétention urinaire, la déshydratation ou encore, l’amorce ou la cessation abrupte d’un médicament psychotrope16,27.

Les cultures d’urine comptent parmi les nombreux tests qu’utilisent les cliniciens pour exclure une IVU. Les analyses d’urine et les tests sur bandelettes sont souvent impliqués dans l’investigation à large spectre des adultes plus âgés qui demandent une consultation médicale. Quoiqu’elle soit validée chez les adultes plus jeunes, l’analyse d’urine se caractérise par un rendement extrêmement faible dans les populations plus âgées28. Une étude de cohortes regroupant plusieurs hôpitaux, publiée en 2024, a démontré que les analyses d’urine présentaient des paramètres de rendement médiocre chez des adultes plus âgés et, en particulier, chez les femmes plus âgées29. En conséquence, les lignes directrices en Angleterre et en Écosse, entre autres pays, recommandent maintenant de ne pas utiliser les analyses d’urine dans le diagnostic d’une IVU chez les adultes de plus de 65 ans30,31. De manière semblable, Choisir avec soin Canada a publié une recommandation de changement des pratiques contre l’utilisation des tests sur bandelettes ou les analyses urinaires pour diagnostiquer une IVU chez les adultes plus âgés en milieu de SLD32. Les établissements de SLD sont complètement dissuadés d’acheter, d’entreposer ou d’utiliser des bandelettes. Des approches semblables devraient être adoptées chez tous les adultes de plus de 65 ans qui se présentent à une clinique, au DU ou dans un autre milieu de soins de santé, parce que les bandelettes n’ajoutent aucune valeur diagnostique et ouvrent la porte à un diagnostic erroné.

Mise en application

Il est difficile de changer des pratiques cliniques dans le contexte d’habitudes bien ancrées et d’approches établies à l’endroit des tests d’urine. Il est conseillé aux prescripteurs de réfléchir à leurs propres pratiques, y compris se questionner à savoir s’ils prescrivent régulièrement des examens généraux comme des tests d’urine en l’absence de symptômes urinaires, s’ils ressentent des pressions indues de la part de leur équipe de soins ou des membres de la famille en faveur de la prescription de tests d’urine, ou encore si des prélèvements d’urine sont déjà recueillis avant même qu’ils examinent les patients.

Des outils qui peuvent aider à changer les pratiques ont spécifiquement été élaborés au niveau des établissements et des cliniques, dont des brochures d’information et du matériel visuel, des séminaires en personne et virtuels, des séances et des ateliers d’apprentissage, de l’encadrement individuel et des avis sur les meilleures pratiques33,34. Les cliniciens apprécient aussi les conseils offerts dans des aides à la décision et des initiatives concernant l’évaluation de l’indication clinique des cultures d’urine35,36. De plus, les cliniciens peuvent améliorer les soins aux patients en éliminant physiquement les bandelettes urinaires de leurs lieux de pratique s’ils ne soignent que des patients plus âgés.

Les patients et leurs proches sont des intervenants clés qui peuvent influer fortement sur la prescription de tests, et ils devraient être impliqués dans de telles discussions. Des outils et des stratégies de communication à l’appui des cliniciens et qui incluent les membres de la famille peuvent faciliter les discussions entourant la prise de décision éclairée et partagée, comme il est décrit à l’Encadré 224,26. Pour atténuer les préoccupations qui peuvent survenir à propos d’infections potentielles pouvant passer inaperçues, les cliniciens se fient entre-temps à d’autres investigations et interventions importantes, notamment l’examen physique, la réévaluation clinique, la revue de l’administration des médicaments, une surveillance accrue des symptômes cliniques émergents et l’encouragement à un apport liquidien37,38. En outre, des outils créatifs, comme une « tablette d’ordonnance » pour un plan thérapeutique sans antibiotique, peuvent être des façons convaincantes d’illustrer que l’omission de faire des cultures et de traiter avec des antimicrobiens n’équivaut pas à un abandon du patient ou à un refus de soins39. Il s’agit plutôt d’une approche réfléchie et attentive de surveillance et de réévaluation, qui atténue les risques de préjudices en aval, et qui est généralement acceptée par les patients et leurs représentants39.

Encadré 2.

Exemples de stratégies de communication que les cliniciens peuvent utiliser avec les familles afin de favoriser la prescription judicieuse de cultures d’urine pour des résidents en soins de longue durée qui ne répondent pas aux critères minimaux24 d’une IVU

Identifier les préoccupations de la famille et y répondre :

  • « Je m’inquiète des changements qui se sont produits dans l’état clinique et je veux en évaluer les causes possibles. »

  • « Quels sont les symptômes précis qui ont été signalés et qu’avez-vous remarqué? »

Discuter des constatations :

  • « Selon mon évaluation, il n’y a pas de preuve d’une infection de la vessie, et des antibiotiques causeraient des préjudices inutiles. »

  • « Dans cette situation, si nous faisons une culture d’urine, nous ne pourrons qu’identifier des bactéries qui sont protectrices, sans toutefois indiquer la présence d’une infection. »

  • « Les lignes directrices nationales et internationales recommandent de ne pas faire de culture d’urine dans cette situation, parce qu’il est improbable que le diagnostic d’une IVU repose seulement sur des critères cliniques. »

Mettre en œuvre un plan de sécurité

  • « Nous devrions encourager un apport liquidien par voie orale, et j’ai demandé une surveillance plus fréquente au cours des 24 prochaines heures. »

  • « S’il y avait de nouveaux symptômes ou une aggravation des symptômes, il faudrait procéder à une nouvelle évaluation. »

IVU—infection des voies urinaires.

Adaptation de Piggott et coll.26 avec la permission de BMJ Publishing Group Ltd. Droit d’auteur 2023.

Résolution du cas

À la suite de son séjour à l’unité de soins intensifs, la patiente est transférée à l’étage de la médecine, où elle arrive physiquement déconditionnée, très loin de son état physique de référence au moment de son admission. Elle nécessite un séjour prolongé à l’hôpital à attendre que son delirium se résorbe. Par la suite, elle est transférée à un programme de réadaptation lente pour retrouver son fonctionnement de base avant de retourner à la maison.

Conclusion

Notre patiente s’est présentée avec de la confusion et de l’agitation liées à un sevrage aigu des benzodiazépines, mais, par réflexe, des investigations pour le delirium sont prescrites (y compris une culture d’urine), ce qui a entraîné la détermination d’un diagnostic prématuré, des occasions ratées d’un traitement approprié, une exposition inutile à des antimicrobiens et des événements indésirables subséquents évitables, dont un déclin fonctionnel, des convulsions et une admission en soins intensifs. On nous rappelle de traiter le patient et non pas les résultats des tests de laboratoire et de ne pas oublier que les cultures d’urine inutiles sont une source connue de la prescription inappropriée d’antimicrobiens. Il existe des critères cliniques minimaux pour aider les cliniciens à reconnaître les définitions fondées sur des données probantes de l’IVU et à ne pas prescrire de cultures urinaires dans des cas où les critères observés sont inférieurs à ces seuils. Une altération des sens peut poser des défis sur le plan du diagnostic, mais les lignes directrices préconisent de ne pas procéder à une culture et à un traitement d’une IVU en l’absence de constatations urinaires localisatrices aiguës. Lorsqu’il n’y a pas de signes d’un sepsis, le traitement d’une bactériurie chez un patient atteint de delirium n’améliore pas les issues. Dans une telle situation, il est plus probable que la bonne approche incite les cliniciens à effectuer une anamnèse rigoureuse et un examen physique, plutôt que de prescrire par réflexe des tests d’urine. Une communication efficace avec les patients et leur famille ralliera leur soutien dans l’adaptation des investigations en fonction de la suspicion clinique, plutôt que d’automatiquement utiliser des tests dont les caractéristiques de rendement sont médiocres, ce qui contribue à des préjudices évitables aux patients.

Notes

Choisir avec soin Canada est une campagne visant à aider les cliniciens et les patients à entamer un dialogue au sujet des examens, des traitements et des interventions inutiles, et à prendre des décisions judicieuses et efficaces pour assurer des soins de grande qualité. Jusqu’à présent, on compte 13 recommandations portant sur la médecine familiale, mais de nombreuses recommandations concernant d’autres spécialités s’appliquent à la médecine familiale. Les articles produits par Choisir avec soin Canada publiés dans Le Médecin de famille canadien portent sur des sujets pertinents à la médecine familiale et dans lesquels des outils et des stratégies ont été utilisés pour mettre en œuvre une des recommandations et amorcer une prise de décision partagée avec les patients. Si vous êtes un professionnel ou un stagiaire en soins primaires et que vous avez suivi des recommandations ou utilisé des outils de Choisir avec soin dans votre pratique et que vous aimeriez partager votre expérience, veuillez communiquer avec nous à info{at}choosingwiselycanada.org.

Footnotes

  • Remarque

    Aucun renseignement précis sur des patients, explicites ou anonymisés, n’a été inclus dans cet article. L’exemple de cas se fonde sur l’expérience combinée des auteurs collaborateurs et ne contient aucun renseignement particulier à un patient.

  • Intérêts concurrents

    Aucun déclaré

  • Cet article donne droit à des crédits d’autoapprentissage certifiés Mainpro+. Pour obtenir des crédits, allez à https://www.cfp.ca et cliquez sur le lien vers Mainpro+.

  • The English version of this article is available at https://www.cfp.ca on the table of contents for the September 2024 issue on page 551.

  • Copyright © 2024 the College of Family Physicians of Canada

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Quand les tests d’urine pour exclure une infection causent plus de torts que de bien
Katrina L. Piggott, Jerome A. Leis
Canadian Family Physician Sep 2024, 70 (9) e129-e133; DOI: 10.46747/cfp.7009e129

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Katrina L. Piggott, Jerome A. Leis
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