Dans l’article intitulé « Traitement de l’insomnie chronique chez les adultes »1, paru dans le numéro de mars 2024 du Médecin de famille canadien, une phrase a été omise par inadvertance du deuxième paragraphe à la page 181. Le paragraphe aurait dû se lire comme suit :
Déprescrire les sédatifs. Étant donné les nombreux effets indésirables des sédatifs, qui ont été bien documentés, ces médicaments devraient être utilisés avec prudence pour le traitement de l’insomnie chronique. Par ailleurs, un petit groupe de patients peuvent avoir besoin d’un sédatif d’appoint en plus de la thérapie non pharmacologique pour suivre l’adage « commencer lentement et sevrer rapidement ». Dans certains cas, il peut être approprié de conclure un marché avec le patient selon lequel vous lui prescrivez un sédatif à faible dose pour une période limitée et vous établissez un plan précis pour sa cessation. Pour certains patients qui prennent des sédatifs depuis longtemps, il faut prévoir l’amorce de conversations sur la déprescription, et répondre à leurs préoccupations et à leurs craintes; une brochure à l’intention des patients est accessible auprès de Deprescribing.org30. De tels patients devront être sevrés graduellement des sédatifs, sous supervision médicale pour éviter des symptômes de sevrage ou l’aggravation de l’insomnie. Un guide utile et fondé sur des données probantes sur la déprescription de sédatifs a été publié en 2018, et son algorithme de déprescription est disponible sous la forme d’un document séparé auprès de Deprescribing.org31,32.
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