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OtherChoisir avec soin Canada

Réduire les inhibiteurs de la pompe à protons chez les nourrissons ayant des symptômes de reflux gastro-œsophagien

Ketil Størdal and Carolyn E. Beck
Canadian Family Physician March 2025; 71 (3) 173-176; DOI: https://doi.org/10.46747/cfp.7103173
Ketil Størdal
Gastroentérologue pédiatrique à l’Hôpital universitaire d’Oslo et professeur au Département de recherche pédiatrique de l’Université d’Oslo (Norvège).
MD PhD
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Carolyn E. Beck
Pédiatre au Hospital for Sick Children à Toronto (Ontario) et professeure agrégée au Département de pédiatrie de l’Université de Toronto.
MD MSc FRCPC
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Question clinique

Comment faut-il prendre en charge un nourrisson chez qui on soupçonne des reflux gastro-œsophagiens?

Résultats

La régurgitation, souvent appelée reflux gastro-œsophagien, est un phénomène physiologique. La plupart des nourrissons de moins de 1 an régurgitent 2 fois ou plus chaque jour durant les premiers mois de leur vie; il faut faire la distinction entre ce comportement normal et le reflux gastro-œsophagien pathologique (RGO) ou d’autres diagnostics inquiétants. Il y a lieu de soupçonner un RGO si le nourrisson ne grandit pas en raison de problèmes d’alimentation. Le reflux des nourrissons est moins acide en raison d’une plus faible production d’acide gastrique et des effets tampons des fréquents repas à base de lait, ce qui diffère des reflux chez les personnes plus âgées. En dépit des nombreux essais randomisés, il n’a pas été démontré que les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) réduisaient les symptômes de reflux pathologique suspecté chez des nourrissons. Par conséquent, il ne faudrait pas prescrire d’IPP à des nourrissons, à moins qu’une investigation approfondie par des spécialistes ait conclu à un diagnostic de RGO.

Données probantes

Plusieurs rapports signalent une augmentation dans le nombre de prescriptions d’IPP pour des nourrissons. Plus de 5 % des nourrissons en Nouvelle-Zélande avaient reçu une ordonnance d’IPP en 2012, soit plus du double de ce nombre en 20051. Parmi ces nourrissons, une minorité d’entre eux avaient reçu un diagnostic de RGO posé par un spécialiste. On a aussi observé une hausse des prescriptions d’IPP pour des nourrissons en France et en Scandinavie, en dépit des efforts pour renseigner les prescripteurs concernant les lignes directrices actuelles2,3.

Entre 2003 et 2015, 6 essais randomisés contrôlés sur les IPP incluaient des nourrissons ayant des régurgitations, dont 2 ont aussi étudié la question chez des nourrissons nés avant terme ayant un RGO suspecté4. Des méta-analyses et des revues de ces 6 essais ont conclu que les IPP dans cette catégorie d’âge ne procurent pas de réduction substantielle des symptômes par rapport à un placebo5-7. Le premier essai a fait valoir que les pleurs et les caprices diminuaient avec le temps, quel que soit le traitement attribué8. Une autre étude comportait l’évaluation du reflux acide ou non acide; bien qu’il ait été démontré que les IPP réduisaient l’acidité de l’œsophage, le nombre total d’épisodes de reflux et les symptômes concomitants n’étaient pas différents de ceux avec le traitement placebo9. La réduction spontanée des régurgitations avec le temps pourrait expliquer pourquoi les cliniciens surestiment les bienfaits des interventions, ce qui ne peut pas être reproduit dans des essais contrôlés4. Les lignes directrices de pratique clinique sur le reflux gastro-œsophagien pédiatrique de 2018 recommandent clairement d’éviter d’utiliser des IPP chez des nourrissons autrement en bonne santé qui régurgitent visiblement, pleurent ou ont de la détresse, et ce, en raison du manque de données probantes10.

À court terme, les IPP sont bien tolérés, mais on s’inquiète de plus en plus des effets secondaires dus à un usage à long terme11. Dans une récente étude basée sur les registres à l’échelle nationale en France, portant sur des enfants suivis de la naissance jusqu’à un âge moyen de 3,8 ans, on a observé un risque accru d’infections12. En outre, une étude prospective auprès de 186 enfants (âge moyen de 10 mois) a révélé un risque plus élevé d’infections gastro-intestinales par rapport au groupe témoin, et les infections gastro-intestinales et des voies respiratoires étaient plus fréquentes durant les interventions avec des IPP par rapport à la période de 4 mois précédente13. Une autre préoccupation se situe dans la réduction de l’absorption des vitamines et des minéraux qui peut entraîner des déficiences nutritionnelles, y compris une plus faible densité minérale osseuse et un risque de fracture, selon une revue pédiatrique14. La dysbiose et la prolifération bactérienne dans l’intestin grêle sont des effets secondaires bien connus et révélés dans des études chez des adultes, mais on a peu étudié ces effets chez les nourrissons, probablement en raison d’un accès limité aux aspirats duodénaux15,16. La prolifération bactérienne dans l’intestin grêle peut causer des symptômes gastro-intestinaux comme de la douleur, de la diarrhée et des ballonnements, et la dysbiose intestinale est associée à des maladies chroniques à médiation immunitaire17,18.

Approche envers les patients

L’une des plus grandes difficultés est de faire la distinction entre le développement normal de la motilité gastro-intestinale et une pathologie. Le volume d’aliments requis par rapport à la taille du corps, l’alimentation liquide, la position couchée et l’anatomie du sphincter œsophagien inférieur chez les nourrissons contribuent tous à la régurgitation. Dans une revue, jusqu’à un quart des nourrissons avaient 2 épisodes ou plus de régurgitation par jour19. Par conséquent, la régurgitation en elle-même n’aide pas à distinguer le reflux gastro-œsophagien physiologique du RGO pathologique.

Les nourrissons qui ont des problèmes à s’alimenter et une faible croissance comme symptômes additionnels exigent un suivi et des investigations, et le RGO doit figurer parmi plusieurs diagnostics différentiels (Tableau 1)10. Les signaux d’alerte qui laissent présager d’autres diagnostics incluent les vomissements avec force ou bilieux, une distension abdominale, ou encore, la diarrhée ou des symptômes de pression intracrânienne accrue, comme une fontanelle bombée ou une augmentation rapide de la circonférence de la tête. Les drapeaux rouges qui devraient susciter une demande rapide de suivi en pédiatrie sont indiqués au Tableau 1 et, dans certains cas, des investigations supplémentaires seraient nécessaires. Quoique l’endoscopie supérieure soit invasive pour les nourrissons ayant un RGO soupçonné, il s’agit de l’examen recommandé pour poser un diagnostic de RGO et exclure d’autres problèmes à présentations semblables10. Les constatations macroscopiques d’une endoscopie supérieure sont habituellement sans particularités, mais les biopsies cerneront une œsophagite par reflux et d’importants diagnostics différentiels comme l’œsophagite à éosinophiles. L’endoscopie peut s’accompagner d’un monitorage par pH-métrie dans certains cas. Les examens radiologiques de la portion gastro-intestinale supérieure ne sont pas sensibles ni spécifiques pour identifier le RGO, mais ils servent à exclure des obstructions comme une sténose pylorique, une malrotation ou une atrésie duodénale.

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Tableau 1.

Caractéristiques cliniques accompagnant un reflux qui méritent des examens plus approfondis

Mise en application

Les parents s’inquiètent souvent des épisodes fréquents de régurgitation chez leur nourrisson. Il est essentiel de leur expliquer que l’on s’attend à ce que les symptômes se résorbent avec le temps, que des médicaments soient prescrits ou non, pour souligner la différence entre un RGO et une immaturité gastro-intestinale et un reflux physiologique. Pour ce faire, il faut passer en revue les facteurs rassurants (p. ex. un bébé vigoureux ayant un gain pondéral approprié, qui atteint les jalons de développement), de même qu’un plan prévoyant des examens plus approfondis si les symptômes persistaient ou s’aggravaient avec le temps. Des renseignements par écrit et des outils en ligne à l’intention des parents, comme AboutKidsHealth (SickKids, Canada)20 et JAMA Pediatrics21 sont des ressources utiles et dignes de confiance (Encadré 1).

Encadré 1.

Énoncés utiles pour la communication avec les parents

  • « De nombreux bébés ont des caprices et recrachent ou vomissent après avoir bu. C’est ce qu’on appelle une régurgitation ou un reflux gastro-œsophagien. C’est normal et ce n’est pas une maladie. »

  • « Après l’évaluation d’aujourd’hui, il est clair que ces caprices et ces régurgitations ne sont pas inquiétants. Ce comportement s’améliore habituellement dès l’âge de 1 an et souvent avant. »

  • « Le tractus intestinal des nourrissons n’est pas à maturité; à mesure que le bébé grandit, la valve entre l’œsophage et l’intestin va se renforcer. L’enfant se tiendra droit de plus en plus et tout cela aide à faire disparaître les régurgitations. »

  • « Les médicaments pour le reflux gastro-œsophagien diminuent l’acide et l’acide n’est habituellement pas un problème chez les nourrissons. Les médicaments n’ont pas d’effets sur les caprices ou les crachements. Des études ont démontré que les bébés s’améliorent, qu’importe s’ils prennent ou non un médicament. Tous les médicaments ont des effets secondaires et il vaut mieux les éviter à moins que ce soit nécessaire. »

  • « Si les reflux d’un bébé nuisaient à sa capacité de grandir et de se développer, ou s’il y avait d’autres préoccupations, il pourrait avoir un reflux gastro-œsophagien pathologique, aussi appelé un RGO, et il faut alors d’autres tests et, peut-être, des médicaments. »

L’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) peut causer des symptômes de reflux, ce qui complique la distinction entre les 2 diagnostics. Pour un nourrisson chez qui une APLV est soupçonnée, la première étape thérapeutique serait d’éliminer les protéines du lait de vache de son alimentation. Pour les nourrissons alimentés par lait maternisé, on recommande un essai de préparation hydrolysée pendant 2 semaines10,22. Dans le cas d’un nourrisson allaité au sein, l’abstention par la mère de consommer du lait de vache pendant 2 à 4 semaines est une option. Dans les 2 cas, une réduction manifeste des symptômes peut être attribuable à l’évolution naturelle des régurgitations qui se résorbent ou à l’APLV elle-même. Par conséquent, il est préférable de réintroduire les protéines de lait de vache pour évaluer les symptômes sur une base continue et éviter ainsi des régimes alimentaires restrictifs inutiles4. Lorsqu’un diagnostic d’APLV est posé, d’autres traitements ne sont habituellement pas nécessaires.

Étant donné les données probantes à l’encontre de l’utilisation des traitements antiacides et le rôle limité de l’exposition à l’acide œsophagien chez les nourrissons, l’expression reflux de volume (par opposition à reflux d’acide) convient mieux. Dans certains cas, la suralimentation peut augmenter les régurgitations et le problème est possible à régler. Dans le contexte d’un gain pondéral normal, un volume excessif de lait peut entraîner une hausse des régurgitations. Dans le même ordre d’idée, il est aussi recommandé d’évacuer l’air avalé (p. ex. éructation).

Il a été démontré que les épaississants alimentaires réduisent la fréquence des régurgitations d’en moyenne 2 épisodes par jour, comme l’indique une revue Cochrane qui portait sur 8 essais randomisés contrôlés23. Les effets sur d’autres symptômes ou sur la réduction de l’exposition à l’acide œsophagien sont moins certains. Le lait maternel peut être épaissi avec des produits à base de gomme, tandis que des céréales pour nourrissons (p. ex. céréales de riz) ou des additifs à base de gomme peuvent servir à épaissir le lait maternisé. La quantité d’épaississants dépendra des besoins du nourrisson, et il faut aussi se rappeler qu’une tétine avec un orifice plus gros peut être nécessaire pour les consistances plus épaisses. La constipation et un vidage gastrique plus lent (qui pourraient, en revanche, aggraver la régurgitation) sont des effets secondaires possibles de certains épaississants alimentaires. L’introduction d’une alimentation solide est susceptible de réduire la fréquence des régurgitations et pourrait être envisagée après l’âge de 4 mois. Pour les bébés nourris au sein qui ne sont pas des candidats propices pour les épaississants alimentaires, des alginates sans aluminium ou de magnésium peuvent être une option, mais ils ne sont pas bien étayés par des données probantes. Un seul essai randomisé (n=43 nourrissons) a été effectué, mais les réductions dans les symptômes et l’acidité œsophagienne étaient considérables24. Par ailleurs, il importe de se rappeler que la réduction de l’acide ne devrait pas être un objectif thérapeutique pour la régurgitation chez les nourrissons en l’absence de RGO ou d’œsophagite par reflux. Les lignes directrices internationales divergent quant à leurs recommandations d’utiliser des alginates chez les nourrissons; celles du National Institute for Health and Care Excellence proposent un essai thérapeutique de 1 à 2 semaines25, tandis que les lignes directrices de pratique clinique sur le reflux gastro-œsophagien pédiatrique découragent un traitement à long terme en raison du manque de données probantes10.

Conclusion

La plupart des nourrissons régurgitent 2 fois ou plus par jour durant les premiers mois de leur vie. La régurgitation, qui est un phénomène physiologique qu’on appelle souvent un reflux gastro-œsophagien, devrait être différenciée du RGO pathologique. Si les nourrissons n’ont pas une croissance suffisante en raison de leurs difficultés à s’alimenter, un RGO devrait être suspecté. Par rapport au reflux chez les groupes plus âgés, celui des nourrissons est moins acide en raison d’une production plus faible d’acide et des effets tampons de repas fréquents à base de lait. Il n’a pas été éprouvé, dans l’un ou l’autre des essais randomisés, que les inhibiteurs de la pompe à protons réduisaient les symptômes d’un reflux pathologique suspecté chez des nourrissons. Par conséquent, il ne faudrait pas prescrire des IPP à des nourrissons, à moins qu’une rigoureuse évaluation par des spécialistes ait conclu à un diagnostic de RGO pathologique.

Notes

Choisir avec soin Canada est une campagne visant à aider les cliniciens et les patients à entamer un dialogue au sujet des examens, des traitements et des interventions inutiles, et à prendre des décisions judicieuses et efficaces pour assurer des soins de grande qualité. Jusqu’à présent, on compte 13 recommandations portant sur la médecine familiale, mais de nombreuses recommandations concernant d’autres spécialités s’appliquent à la médecine familiale. Les articles produits par Choisir avec soin Canada publiés dans Le Médecin de famille canadien portent sur des sujets pertinents à la médecine familiale et dans lesquels des outils et des stratégies ont été utilisés pour mettre en œuvre une des recommandations et amorcer une prise de décision partagée avec les patients. Si vous êtes un professionnel ou un stagiaire en soins primaires et que vous avez suivi des recommandations ou utilisé des outils de Choisir avec soin dans votre pratique et que vous aimeriez partager votre expérience, veuillez communiquer avec nous à info{at}choosingwiselycanada.org.

Footnotes

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  • Cet article a fait l’objet d’une révision par des pairs.

  • This article is also in English on page 170.

  • Copyright © 2025 the College of Family Physicians of Canada

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Canadian Family Physician: 71 (3)
Canadian Family Physician
Vol. 71, Issue 3
1 Mar 2025
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Réduire les inhibiteurs de la pompe à protons chez les nourrissons ayant des symptômes de reflux gastro-œsophagien
Ketil Størdal, Carolyn E. Beck
Canadian Family Physician Mar 2025, 71 (3) 173-176; DOI: 10.46747/cfp.7103173

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Réduire les inhibiteurs de la pompe à protons chez les nourrissons ayant des symptômes de reflux gastro-œsophagien
Ketil Størdal, Carolyn E. Beck
Canadian Family Physician Mar 2025, 71 (3) 173-176; DOI: 10.46747/cfp.7103173
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