Révision clinique
Praxis
Chronique « Primum non nocere »
Rapports de cas
Évaluation critique
Commentaires
Articles de recherche
Découvertes cliniques
Rapports de comités et de groupes de travail
Descriptions de programme
Opinions des résidents
Hypothèse
Cinq premières années de pratique
Révision clinique
Le MFC est à la recherche d’articles de révision clinique complets et informateurs, en particulier dans les catégories « mise à jour » et « approche à ». Les articles doivent se fonder sur des données probantes et porter surtout sur des problèmes cliniques fréquemment rencontrés par les médecins de famille dans leur pratique.
Mises à jour : Les articles de mise à jour insistent sur des sujets cliniques courants sur lesquels une réflexion a eu lieu ou se fait présentement. Ces articles sont conçus pour répondre à la question « Où en sommes-nous aujourd’hui? ». Ils rassemblent les données factuelles les plus récentes et les meilleures réflexions actuelles et donnent aux médecins de famille un aperçu pratique et complet du diagnostic et du traitement.
Les articles de mise à jour sont structurés en fonction des rubriques Introduction (avec l’objectif), Qualité des données, Message principal et Conclusion.
Approche à : Les articles de type « approche à » se concentrent sur des approches nouvelles, de rechange ou plus efficaces à l’endroit du diagnostic et du traitement de problèmes rencontrés par les médecins de famille. Il faut présenter un aperçu de l’approche et mettre en évidence ses avantages et ses inconvénients. Décrivez quand, où et dans quelles circonstances l’approche est la plus utile ou efficace. Indiquez si on a récemment apporté des changements substantiels à l’approche, compte tenu des méthodes diagnostiques ou des thérapies nouvelles. Décrivez en quoi l’approche se distingue des autres et pourquoi. Indiquez les aspects controversés et les solutions de rechange.
Les articles « approche à » sont structurés selon les rubriques Présentation du cas, Sources de renseignements, Message principal et Conclusion. Le cas décrit dans l’introduction sert à illustrer vos points saillants et son issue est expliquée à la fin de la section.
Les résumés d’articles de révision clinique comptent généralement de 150 à 200 mots.
Lorsque les recommandations se conforment aux critères du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (A, B, C, etc.), on devrait les inclure, possiblement sous forme de tableau.
Lorsque les recommandations se fondent sur des données probantes précises, donnez les références et, entre parenthèses, le niveau de fiabilité des données (I à III).
Niveau I : Au moins une étude contrôlée randomisée, une synthèse critique ou une méta-analyse réalisée de manière appropriée.
Niveau II : D’autres études comparatives, non randomisées, de cohorte, cas-témoin ou épidémiologiques et préférablement plusieurs études.
Niveau III : Opinion d’experts ou déclarations consensuelles.
Les références doivent être pertinentes et récentes.
Les articles de révision clinique comptent généralement de à 2 000 mots, excluant les tableaux et les références.
Praxis
Les articles de la section Praxis (appelée auparavant Practice Tips) doivent être courts et cibler précisément une technique spécifique pour transiger avec des situations qui arrivent couramment dans la pratique des médecins de famille.
Présentez le problème à résoudre et mentionnez comment la technique a été découverte. Décrivez dans quels cas son utilisation est indiquée, ainsi que les contre-indications connues ou soupçonnées.
Donnez une liste du matériel. Décrivez la technique étape par étape en portant attention aux pièges possibles et donnez assez de détails pour permettre à d’autres médecins d’exécuter la procédure. Fournissez une illustration de la partie essentielle de la technique ou d’un aspect difficile de son exécution. Donnez, si possible, une estimation des coûts.
Discutez de votre expérience avec cette technique. Comment a-t-elle changé votre pratique? Donnez une estimation de son efficacité et parlez des solutions de rechange. Indiquez si ce conseil a été décrit auparavant (décrivez brièvement votre recension des ouvrages spécialisés). Il n’est pas nécessaire que le conseil ait un contenu entièrement original, mais il devrait avoir une application clinique définie.
Citez au maximum 5 références. Le texte ne doit généralement pas dépasser 900 mots, incluant les tableaux ou les illustrations.
Chronique « Primum non nocere »
La chronique « Primum non nocere » porte sur les soins de santé qui apparaissent excessifs ou non nécessaires en médecine familiale. Les sujets peuvent être de nature médicale, éthique ou reliés à des politiques de santé, mais doivent être pertinents à l’exercice de la médecine familiale.
Les textes soumis comprennent une mise en situation, une argumentation, une discussion et une conclusion pratique.
La mise en situation (histoire ou narration) vise à présenter les faits et à situer le contexte. On s’attend à ce qu’elle stimule la réflexion et soit bien rédigée. L’argumentation permet d’expliquer en quoi cette situation apparaît comme étant un exemple de sur-diagnostic, de sur-traitement ou d’acharnement. Les énoncés peuvent remettre en question les données probantes ou les preuves scientifiques. Ils peuvent exprimer des opinions personnelles. La discussion doit être dynamique et stimuler les réactions. Le texte doit comporter une conclusion et des retombées pratiques. Il doit respecter les principes éthiques. Le texte ne doit pas dépasser 1000 mots et doit s’appuyer sur des références pertinentes et contemporaines.
De façon générale, on s’attend à ce que le texte soumis soutienne le principe du « Primum non nocere » et contribue à améliorer les pratiques en médecine familiale.
Rapports de cas
Le Médecin de famille canadien souhaite publier des cas intéressants ou inhabituels observés dans le milieu de la pratique familiale et dont certains aspects ont le potentiel d’être instructifs pour les médecins de famille en pratique. Les rapports de cas peuvent décrire toutes sortes de sujets allant des présentations nouvelles ou inattendues de problèmes courants jusqu’aux réactions inhabituelles à des médicaments. L’auteur principal doit être un résident en médecine familiale ou un médecin de famille.
Les rapports de cas doivent être structurés comme suit :
Résumé – Une synthèse de la présentation et de l’issue du cas en 150 mots ou moins.
Contexte – Pourquoi ce cas revêt-il de l’importance pour les médecins de famille?
Description du cas – La description présente le cas de manière concise. Ne mentionnez que les données pertinentes importantes sur le plan du diagnostic. La séquence chronologique sert de structure logique.
Investigations – S’il y a lieu.
Diagnostic différentiel – S’il y a lieu.
Discussion et conclusion – Pourquoi ce cas est-il important et quelles leçons peut-on en tirer? Comparez brièvement le cas avec ce qu’en disent les ouvrages scientifiques. Décrivez brièvement la recherche documentaire, y compris les bases de données, les mots-clés MeSH et les années des publications recensées. Ne choisissez que les ouvrages strictement pertinents au cas rapporté et à sa discussion. Faites une brève révision des cas semblables publiés, le cas échéant.
Points saillants – Jusqu’à 5 points importants.
Vous pouvez indiquer jusqu’à 4 mots-clés (expressions MeSH).
Important –Il faut obtenir le consentement du patient s’il peut être identifié d’une quelconque façon. Quoi qu’il en soit, il faut faire attention de bien protéger l’identité et la confidentialité du patient.
Le texte doit compter 1 200 mots au maximum, incluant les tableaux et les graphiques.
Évaluation critique
Les articles choisis pour faire l’objet d’une « évaluation critique » sont habituellement des articles majeurs et importants dans des revues de renom qui ont le potentiel de changer la façon dont les médecins de famille comprennent, diagnostiquent, prennent en charge ou traitent un problème.
L’article évalue non seulement les points forts des études, mais aussi l’importance clinique « en définitive » pour la pratique familiale. Il doit aider les médecins de famille à décider s’ils devraient ou non changer leur propre approche à l’endroit du problème en question.
Identifiez l’article, les auteurs et la publication selon la présentation standard. Structurez l’article de manière à indiquer la question de recherche, le genre d’article ou d’étude, un aperçu des constatations et des conclusions faites par les auteurs, une discussion de la méthodologie, des forces et des faiblesses, ainsi que de la pertinence pour la pratique familiale.
L’article ne doit pas dépasser 1 500 mots, incluant les tableaux et les graphiques.
Commentaires
Les commentaires ont pour but de présenter des textes d’opinion réfléchis, provocateurs, exprimant une pensée nouvelle en médecine familiale. Ils stimulent le débat ou proposent une nouvelle façon d’envisager un problème. L’originalité, l’ingéniosité et la pertinence pour les médecins de famille en pratique active comptent parmi les critères de sélection des commentaires. Nous examinons aussi la puissance et la logique de l’argumentation sur laquelle repose la position adoptée par l’auteur. Faites un bon plaidoyer en faveur de votre proposition!
Un commentaire peut être un article d’opinion sur un enjeu en médecine familiale. Il peut s’agir d’un commentaire social ou même d’un essai philosophique concernant un sujet pertinent à la médecine familiale.
Les commentaires peuvent aussi prendre la forme d’articles cliniques portant sur des questions pratiques en médecine familiale, mais ils ont tendance à être moins fondés sur des données probantes et à reposer plus sur l’opinion et l’expérience des auteurs.
Les commentaires comptent généralement de 900 à 1 500 mots. Il est bon de citer certaines références, mais il n’est pas nécessaire d’en avoir une liste exhaustive.
Articles de recherche
Le MFC est en quête d’articles de recherche qui font évoluer notre compréhension de la médecine familiale et qui ont le potentiel d’influencer la façon dont les médecins de famille exercent la médecine.
Les articles publiés dans le MFC sont affichés dans notre site Web à CFP.CA, où ils vont rejoindre les grandes revues médicales internationales par l’intermédiaire de l’édition électronique de revues HighWire de la Stanford University.
Le contenu intégral est accessible dans PubMed Central; la liste des résumés se trouve dans PubMed.
Le MFC publie généralement dans chaque numéro un ou plusieurs articles de recherche en version intégrale, ainsi qu’un certain nombre d’articles « imprimés en bref, au long dans le Web », c’est-à-dire que le résumé est publié dans la version imprimée et le texte intégral est accessible en ligne à CFP.CA. Le texte intégral des articles en ligne apparaît aussi dans PubMed Central, il est entièrement fiché et consultable.
Les résumés des articles de recherche sont imprimés dans les deux langues officielles.
Pour les études portant sur des sujets humains, il faut indiquer qu’elles ont été approuvées sur le plan de l’éthique.
Inscription des études cliniques
Le MFC envisage de publier les résultats des études cliniques débutant le 1er janvier 2007 ou après seulement si l’étude a été inscrite avant que le premier patient ait été recruté (inscription prospective). Les auteurs qui souhaitent présenter les résultats d’études cliniques au MFC devront indiquer le numéro d’inscription de l’étude et le nom du registre d’études à la fin du résumé. Si les résultats de l’étude sont publiés dans le MFC, le numéro d’inscription et le nom du registre feront partie intégrante de l’article publié.
Registres d’études cliniques (ICMJE, jan. 2006):
www.actr.org.au
www.clinicaltrials.gov
www.ISRCTN.org
www.umin.ac.jp/ctr/index.htm
www.trialregister.nl/trialreg/index.asp
1. Recherche quantitative
Introduction : précisez l’état actuel des connaissances, donnez le contexte de l’étude et appuyez vos affirmations par des références-clés. L’objectif de l’étude est clairement énoncé à la fin de l’introduction. Il faut aussi indiquer avec précision ce qui est nouveau ou important dans cette étude.
Type d’étude : expliquez la conception, le contexte, la base de sondage, la sélection des participants (critères d’inclusion et d’exclusion), l’intervention, la validité et la fiabilité des instruments de mesure des résultats. Il faut décrire les tests statistiques proposés et le calcul de la taille de l’échantillon. Le type d’étude doit convenir à la question.
Résultat : il faut présenter clairement les résultats dans le texte et les tableaux, sans chevauchement. Précisez le taux de réponse, le cas échéant. Il est utile d’utiliser une illustration démontrant la stratégie d’échantillonnage. Les résultats doivent être associés à la question de recherche. Il faut mentionner autant que possible les intervalles de confiance. Les statistiques présentées doivent convenir au type d’étude et au nombre de sujets. On ne donne pas de commentaires dans la section des résultats.
Discussion : on parle ici des nouveaux renseignements découverts. Décrivez la signification clinique et statistique, la façon dont les résultats se comparent à ceux dans les ouvrages spécialisés, les explications possibles des résultats et les futures orientations de la recherche. Discutez aussi des limites et de leur influence possible sur les résultats. Toute spéculation doit être raisonnable.
Conclusion : résumez les principales constatations de l’étude et faites le lien avec le ou les objectifs de l’étude. La conclusion doit reposer sur les données trouvées dans l’étude.
Les références doivent être pertinentes, récentes, complètes et exactes.
Les résumés sont structurés en fonction des rubriques suivantes : Objectif, Type d’étude, Contexte, Participants, Interventions, Principaux paramètres à l’étude, Résultats et Conclusion. Le nombre de mots ne dépasse pas 300. On peut mentionner jusqu’à 4 mots-clés (MeSH).
Les articles ne comptent pas plus de 2 000 mots, excluant les tableaux et les références.
2. Sondages
Introduction : décrivez la raison du sondage, en particulier les nouveaux renseignements que l’on veut cerner. Expliquez le contexte du sondage et appuyez vos affirmations par des références-clés. La question de l’étude est énoncée clairement à la fin de l’introduction comme étant l’objectif du sondage.
Type d’étude : décrivez d’abord le contexte, puis présentez la base de population (base du sondage), ainsi que les procédures d’échantillonnage utilisées (critères d’inclusion et d’exclusion). Décrivez l’élaboration de l’instrument de sondage et indiquez sa validité et son exactitude (références) et s’il a fait l’objet d’une mise à l’essai avant d’être utilisé. Présentez votre stratégie d’analyse et une estimation de la taille de l’échantillon.
Résultats : commencez par le taux de réponse. Il faut présenter clairement les résultats dans le texte et les tableaux, sans chevauchement. L’analyse statistique doit convenir au type d’étude et à la taille de l’échantillonnage. Nous recommandons d’utiliser des intervalles de confiance et de ne pas inclure de commentaires.
Discussion : on parle ici des nouveaux renseignements découverts. Décrivez la signification clinique et statistique, la façon dont les résultats se comparent à ceux dans les ouvrages spécialisés, les explications possibles des résultats et les futures orientations de la recherche. Donnez vos commentaires sur la qualité du dénominateur et du numérateur dans vos résultats. Il faut mentionner les limites et leur influence possible sur les résultats.
Conclusions : résumez les principales constatations de l’étude, faites le lien entre ces observations et l’objectif de l’étude et étayez les conclusions avec les données cernées dans l’étude.
Les références doivent être pertinentes, récentes, complètes et exactes.
Les résumés sont structurés en fonction des rubriques suivantes : Objectif, Type d’étude, Contexte, Participants, Principaux paramètres à l’étude, Résultats et Conclusions. Le nombre de mots ne dépasse pas 300. On peut mentionner jusqu’à 4 mots-clés (MeSH).
Les articles ne comptent pas plus de 2 000 mots, excluant les tableaux et les références.
3. Recherche qualitative
Introduction : précisez l’état actuel des connaissances dans le domaine au moyen d’une recension concise des ouvrages en la matière. Si bon nombre d’études qualitatives ne commencent pas par un modèle théorique, comme un cadre de travail, quand un tel modèle est utilisé, il faut le décrire. Spécifiez les nouveaux renseignements que cette étude cernera. Décrivez clairement le but général et la question de recherche précise.
Type d’étude : justifiez le choix de votre type d’étude (p. ex., entrevues en profondeur, groupes de consultation, observation des participants).
Il faut décrire le contexte de l’étude et le rôle du chercheur.
Il faut expliquer l’élaboration d’un échantillonnage significatif pour tenir compte de la diversité des contextes ou des circonstances du sujet étudié. La taille de l’échantillon doit être suffisante pour répondre à la question en atteignant la saturation.
Décrivez la collecte de l’information (données), comme l’enregistrement sonore, la transcription et la prise de notes sur le terrain, en détails suffisants pour permettre aux lecteurs de comprendre le processus.
Procédure : vous devez expliquez clairement la procédure utilisée pour l’analyse des données afin de mettre en évidence sa fiabilité. Parmi ces procédures, on peut mentionner les techniques de codage standardisées, la triangulation, la vérification par des membres de l’équipe, le recours aux notes prises sur le terrain, la saturation du thème ou une recherche délibérée d’observations contradictoires.
Constatations : c’est le mot utilisé pour les « résultats » d’une étude qualitative. Les interprétations, les thèmes ou les concepts créés dans l’analyse doivent sembler se dégager logiquement de la description du processus analytique et être appuyés par des citations appropriées. Il faut donner un nombre suffisant de citations pour assurer que les lecteurs se fassent une bonne idée de la richesse et de la qualité des données probantes à l’appui de l’analyse.
Discussion : indiquez ici les nouveaux renseignements découverts. Les interprétations et les conclusions faites à partir des données doivent être conformes aux données probantes présentées dans l’étude. Vous devez expliquer l’importance de cette étude par rapport à d’autres ouvrages spécialisés et suggérer des domaines à explorer davantage. Indiquez les orientations futures de la recherche. Discutez des limites de l’étude et de leur influence sur les constatations.
Conclusion : résumez les principales constatations de l’étude, faites le lien entre ces observations et l’objectif de l’étude et étayez les conclusions avec les données cernées dans l’étude.
Le résumé est structuré en fonction des rubriques suivantes : Objectif, Type d’étude, Contexte, Participants, Méthode, Principales constatations et Conclusion. Le nombre de mots ne dépasse pas 300. On peut mentionner jusqu’à 4 mots-clés (MeSH). Les études qualitatives doivent rarement dépasser 2 500 mots, excluant les tableaux et les références.
4. Synthèses critiques
Introduction : donnez l’historique et le contexte de la question de recherche. La question doit être énoncée clairement (comme étant l’objectif), décrivant la population, l’intervention et les résultats, le cas échéant.
Sources des données : il faut décrire les stratégies de recension utilisées pour identifier les articles pertinents. Mentionnez les bases de données et les mots-clés MeSH.
Dans la sélection des études, il faut citer le plus grand nombre possible d’articles de fond. Les références à des synthèses ne devraient être utilisées que si elles respectent les standards d’une synthèse scientifique. L’auteur peut citer ses propres articles s’il s’agit d’articles de fond. Il faut décrire les méthodes explicites utilisées pour inclure ou exclure des articles dans l’analyse.
Synthèse : il faut examiner la validité des études de fond en fonction des principes de l’évaluation critique : nous recommandons un tableau de synthèse de toutes les études analysées. Il faut intégrer systématiquement les renseignements tirés des études de fond et expliquer les variations dans les constatations publiées dans ces ouvrages. La raison d’être de l’analyse doit être évidente aux lecteurs.
Discussion : expliquez quels sont les nouveaux renseignements découverts. Il faut discuter des variations dans les études individuelles et de leur contribution aux résultats finaux. Comparez les résultats avec ceux trouvés dans les ouvrages existants et suggérez des domaines de recherche future. Indiquez les limites de la synthèse critique et faites ressortir les effets possibles de travaux non publiés ou impossibles d’accès.
Conclusions : résumez les principales constatations de l’étude, faites le lien entre ces observations et le ou les objectifs et étayez les conclusions par les données probantes fournies dans l’article.
Les synthèses critiques sont structurées en fonction des rubriques suivantes : Introduction (avec l’objectif), Sources des données, Sélection des études, Synthèse, Discussion et Conclusion.
Les résumés suivent la structure suivante : Objectif, Sources des données, Sélection des études, Synthèse et Conclusion. Ils ne doivent pas compter plus de 300 mots et ne pas inclure plus de 4 mots-clés (MeSH).
Les synthèses critiques ne comptent pas plus de 2 000 mots, excluant les tableaux et les références.
Découvertes cliniques
Ces articles sont de courts rapports sur des études ou des évaluations originales ou encore des rapports uniques ou inédits d’un cas clinique ou de séries de cas qui doivent être d’une qualité exceptionnelle ou d’un intérêt particulier pour être publiés.
De tels articles peuvent porter sur des sujets comme des approches thérapeutiques novatrices, des effets indésirables imprévus de traitements, des présentations inhabituelles de la maladie ou des leçons tirées de changements dans la façon de travailler des médecins de famille (par exemple, les effets de la participation de médecins de famille au sein d’équipes élargies).
La rubrique Méthodologie décrit comment la découverte clinique a été faite ou examinée. Il faut décrire la recherche documentaire, notamment les bases de données, les mots-clés MeSH et les années couvertes. Seuls les articles strictement pertinents au cas rapporté et à sa discussion sont inclus.
La rubrique Discussion explique l’importance du cas, de la série de cas ou de l’observation clinique et compare les constatations à celles de la littérature médicale.
La Conclusion décrit le changement dans la compréhension ou la pratique de la médecine familiale.
Les résumés comportent généralement les mêmes rubriques que les études quantitatives (Objectif, Type d’étude, Contexte, Participants, Principaux paramètres à l’étude, Résultats et Conclusion), mais ces entêtes peuvent être adaptées au besoin. Les résumés ne comptent pas plus de 300 mots.
Les qualités recherchées dans l’évaluation des articles proposés incluent des observations ou des constatations plausibles, leur justification par les sciences fondamentales et les ouvrages scientifiques pertinents, la clarté des concepts présentés et la reproductibilité des interventions. L’article compte 1 500 mots au maximum, jusqu’à 10 références et peut inclure 2 tableaux ou figures. Pour plus de renseignements sur ce genre d’article, consultez les références suivantes.
1. McWhinney IR. Pourquoi faisons-nous si peu de recherche clinique? Partie 1. La recherche clinique descriptive. Can Fam Physician 2001;47:1701-2 (ang), 1713-5 (fr).
2. McWhinney IR. Pourquoi faisons-nous si peu de recherche clinique? Partie 2. Pourquoi la recherche clinique est-elle délaissée? Can Fam Physician 2001;47:1944-6 (ang), 1952-5 (fr).
3. McWhinney IR. Assessing clinical discoveries. Ann Fam Med 2008;6(1):3-5
Rapports de comités et de groupes de travail
Le titre doit indiquer clairement le but du rapport.
Il faut indiquer le nom des auteurs du manuscrit présenté et donner séparément le nom des membres du comité qui n’ont pas participé à la rédaction du texte. Pour une série de rapports, les membres du comité ne devraient être mentionnés que dans le premier, auquel les lecteurs seront renvoyés dans les rapports subséquents. Dans le cas d’une rédaction en collaboration, le nom du comité sera désigné comme l’auteur et la liste de ses membres apparaîtra séparément. Il faut identifier spécifiquement l’auteur correspondant, pour assurer des communications appropriées durant le processus rédactionnel et la réponse aux demandes de renseignements des lecteurs après la publication du rapport. Dans l’introduction, il faut mentionner brièvement la situation qui a donné lieu à la création du comité, ainsi que les dates des activités pertinentes. Décrivez aussi les objectifs du comité.
Composition du comité : expliquez comment les membres du comité ont été choisis et indiquez les commanditaires, les subventions et les autres soutiens financiers qui ont servi à appuyer les travaux du comité.
Méthode : il faut décrire brièvement comment le comité a élaboré le rapport principal.
Le rapport (corps principal du manuscrit) doit être rédigé comme un article indépendant et ne pas être simplement extrait du rapport du groupe de travail ou du comité. Il convient de présenter des tableaux et des graphiques.
Il faut donner des renseignements sur la façon de commander un exemplaire du rapport principal et les coûts qui s’y rattachent; cette information apparaîtra à la fin du rapport. Le texte des rapports ne doit pas compter plus de 2 000 mots. Les rapports font l’objet d’une évaluation par des pairs.
Descriptions de programme
Le MFC peut envisager occasionnellement de publier des descriptions de programme exceptionnelles. Pour que l’article soit pris en considération, le programme qu’il décrit doit avoir une vaste application, à l’échelle provinciale ou du Canada, et le potentiel de répercussions importantes. Nous privilégions les articles sur des programmes déjà établis qui ont produit des résultats mesurables.
Introduction : énoncez clairement le problème à résoudre et pourquoi il est important pour les médecins de famille. Il faut décrire les objectifs spécifiques du programme et citer de manière concise les ouvrages spécialisés pertinents.
Programme : donnez des détails en quantité suffisante pour que d’autres personnes soient en mesure de l’imiter. Le programme doit avoir réglé le problème original. Il faut décrire brièvement l’évaluation du programme ainsi que les données accessibles. Nous privilégions les descriptions de programme qui comportent une composante d’évaluation par rapport à celles qui n’en ont pas.
Discussion : il faut comparer le programme à d’autres dans le même domaine et indiquer en quoi il est meilleur que les programmes existants. Décrivez aussi ses limites et présentez les améliorations qu’on prévoit lui apporter.
Conclusion : résumez les principales composantes du programme, faites le lien avec le problème à régler et justifiez vos conclusions en fonction des renseignements présentés.
Les descriptions de programme sont structurées en fonction des rubriques : Problème à régler, Objectif du programme, Description du programme, Discussion et Conclusion.
Les résumés comportent les rubriques suivantes : Problème à régler, Objectif du programme, Description du programme et Conclusion. Le texte ne doit pas compter plus de 175 mots ni mentionner plus de 4 mots-clés (MeSH).
Les références doivent être récentes et complètes.
Les articles descriptifs ne comptent pas plus de 2 000 mots, excluant les tableaux et les références.
Opinions des résidents
Le MFC est toujours à la recherche d’articles de réflexion rédigés par des résidents en médecine familiale.
Les articles doivent porter sur des sujets d’actualité pertinents à l’ensemble de l’auditoire en médecine familiale. Évitez les articles susceptibles de n’intéresser que les autres résidents (ou principalement). Considérez Opinions des résidents comme une plate-forme à partir de laquelle les résidents peuvent s’adresser à la communauté médicale sur des enjeux ou des points de vue qui, selon eux, doivent être portés à l’attention d’un public plus vaste.
Faites une recension des articles déjà parus dans la section Opinions des résidents et examinez-les pour éviter la duplication d’idées d’articles.
Veuillez communiquer avec le rédacteur scientifique pour obtenir des renseignements sur la façon de présenter votre article.
Hypothèse
Les articles de la page Hypothèse ont pour but d’enseigner des concepts de recherche fondamentale susceptibles d’intéresser l’ensemble des lecteurs du MFC. Il peut s’agir de brefs aperçus ou d’exemples représentatifs des méthodes et des questions de recherche. Envisagez cette page comme étant la transposition du savoir tiré de la recherche dans le domaine clinique. Par conséquent, tous les articles soumis doivent avoir une pertinence sur le plan clinique. Hypothèse est publiée chaque trimestre dans le MFC. Le nombre de mots ne doit pas dépasser 850.
Cinq premières années de pratique
Les Cinq premières années de pratiqueest une série trimestrielle publiée dans Le Médecin de famille canadien, sous la coordination du Comité sur les cinq premières années de pratique de la médecine familiale du Collège des médecins de famille du Canada.
Le MFC est la recherche d’articles de fond intéressants rédigés par des médecins de famille dans leurs cinq premières années de pratique.
Nous accepterons les conseils pratiques et les réflexions à propos de problèmes auxquels sont confrontés les médecins en début de carrière. Les sujets doivent être utiles aux nouveaux médecins, mais dans l’idéal, devraient être susceptibles d’intéresser un plus vaste lectorat du domaine de la médecine familiale. Les Cinq premières années de pratiqueoffre aux nouveaux médecins de famille une tribune pour parler d’enjeux ou donner des opinions qui, selon eux, devraient être portés à l’attention de l’ensemble de la communauté médicale.
Les articles ne devraient pas dépasser 1500 mots. Il n’est pas nécessaire d’avoir un grand nombre de sources.
Vous pouvez soumettre des articles en français ou en anglais ; ils seront publiés dans les deux langues.
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