Les arguments un peu paternalistes de Dr Meterissian se fondent sur des conjectures plutôt que des preuves.
Le double emploi est incompatible avec l’horaire de travail des résidents
Le double emploi est presque toujours règlementé au Canada. La plupart du temps, les heures de travail additionnelles doivent être autorisées et surveillées étroitement. Aux É.-U., les heures de moonlighting à l’interne comptent dans les 80 heures maximum par semaine, comme le recommande les lignes directrices de l’Accreditation Council for Graduate Medical Education.
Le moonlighting n’a pas de valeur éducative
Des études démontrent qu’il améliore le rendement durant la résidence et est une expérience éducative positive1.
Le moonlighting n’offre pas suffisamment d’avantages sur le plan financier pour valoir le travail additionnel
Les revenus additionnels allègent le fardeau de dettes, réduisent le stress et améliorent le mode de vie. Les résidents qui ont des enfants signalent que l’argent supplémentaire réduit effectivement leurs dettes2.
Le moonlighting cause l’épuisement, ce qui nuit encore plus à l’apprentissage
L’autonomie dans le moonlighting favorise la croissance professionnelle, permet aux résidents de faire l’expérience de la pratique clinique réelle et de faire l’essai de milieux de pratique. Les heures de garde et le bien-être ne devraient pas être mis dans le même panier que les autres travaux faits par les résidents en congé. À l’heure actuelle, les résidents dans la plupart des provinces peuvent donner des soins et services aux patients sous diverses formes de permis restreints. Ce que font les résidents de leur temps libre les regarde et, en autant qu’ils s’acquittent de leurs responsabilités éducatives cela ne nous concerne pas.
Footnotes
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Intérêts concurrents
Aucun déclaré
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