Tableau 1.

Quand envisager la décision partagée

OPTIONS DE SOINS*CATÉGORIESEXEMPLES
Il existe au moins 2 options médicales valides présentant chacune un équilibre clinique entre les bénéfices et les préjudices potentiels (equipoise)
  • Si la recommandation est en faveur de l’action, la décision partagée doit précéder la demande de test ou le traitement

  • Mammographie chez les femmes de 50–74 ans10

  • Dépistage de l’anévrisme de l’aorte abdominale chez les hommes de 65–80 ans11

  • Statines en prévention primaire de la MCV chez les personnes à risque modéré

De nombreuses recommandations faibles ou conditionnelles12
  • Si la recommandation est contre l’action, la décision partagée est utile lorsque le patient veut en savoir plus sur les options

  • Dépistage du cancer de la prostate par l’APS chez les hommes de 55–70 ans13

  • Mammographie chez les femmes dans la quarantaine10

Dans des situations particulières, même lorsque les bénéfices et préjudices ne sont habituellement pas en équipoise
  • L’équilibre entre les bienfaits et les risques est différent chez un patient en particulier

  • Une intervention chirurgicale pouvant possiblement sauver la vie chez un patient atteint de plusieurs comorbidités et pour lequel les préjudices potentiels sont importants

Certaines recommandations fortes en faveur d’une action12
  • Un patient qui exprime le désir de parler d’une recommandation précise

  • Dépistage du cancer du côlon chez les personnes de 60–74 ans14

  • MCV—maladie cardiovasculaire, APS—antigène prostatique spécifique.

  • * Lorsqu’il faut prendre une décision et que le patient collabore.