More than half of all Canadians use some form of complementary and alternative medicine (CAM) every year. The way CAM is being used, the magnitude of its use and the lack of clarity on standards of evidence make CAM a rising healthcare issue. A recent research priority-setting exercise by the Canadian Interdisciplinary Network for CAM Research (IN-CAM) identified three research priority areas: (1) healthcare delivery and policy research, including (a) exploring if and how CAM should be regulated, (b) defining what constitutes acceptable evidence of safety and efficacy, (c) investigating the organization and delivery of integrative healthcare; (2) methodological research, including exploring how best to assess whole systems of care and how to choose patient-, practitioner- and policy-relevant outcome measures; and (3) knowledge transfer, including formal education strategies, the provision of information and dialogue with those who use information in decision-making. The high use of CAM products and therapies leads to many questions from patients, practitioners and policy makers. The research agenda presented here provides a guide to begin programs of research that will answer these questions.
Plus de la moitié des Canadiens utilisent une forme quelconque de médecine alternative ou complémentaire (MAC) chaque année. La façon dont les MAC sont utilisées, l’ampleur de leur utilisation et le manque de clarté quant aux normes de preuve font qu’elles deviennent une question de plus en plus importante dans le domaine des soins de santé. Un récent exercice d’établissement de priorités effectué par le Réseau interdisciplinaire canadien de recherche sur les médecines alternatives et complémentaires (IN-CAM) a permis de cerner trois domaines de recherche prioritaires : (1) la recherche sur la prestation des soins de santé et les politiques connexes, notamment, (a) examiner si les MAC devraient être réglementées et comment, (b) définir ce qui constitue des preuves acceptables d’innocuité et d’efficacité, (c) mener des enquêtes sur l’organisation et la prestation de soins de santé intégrés; (2) la recherche méthodologique, notamment, déterminer quelle est la meilleure façon d’évaluer des systèmes tout entiers de soins, et comment choisir des mesures d’impact pertinentes pour les patients, les praticiens et les politiques; et (3) le transfert des connaissances, y compris des stratégies de formation, la communication de renseignements et le dialogue avec ceux qui utilisent ces renseignements. La grande popularité des produits et des traitements alternatifs et complémentaires soulève beaucoup de questions chez les patients, les praticiens et les décideurs. Les suggestions présentées ici offrent un guide pour la mise en place de programmes de recherche qui permettront de répondre à ces questions.