Long wait times for health care have become a significant issue in Canada. As part of the Canadian Association of Gastroenterology's Human Resource initiative, a questionnaire was developed to survey patients regarding wait times for initial gastroenterology consultation and its impact. A total of 916 patients in six cities from across Canada completed the questionnaire at the time of initial consultation. Self-reported wait times varied widely, with 26.8% of respondents reporting waiting less than two weeks, 52.4% less than one month, 77.1% less than three months, 12.5% reported waiting longer than six months and 3.6% longer than one year. One-third of patients believed their wait time was too long, with 9% rating their wait time as 'far too long'; 96.4% believed that maximal wait time should be less than three months, 78.9% believed it should be less than one month and 40.3% believed it should be less than two weeks. Of those working or attending school, 22.6% reported missing at least one day of work or school because of their symptoms in the month before their appointment, and 9.0% reported missing five or more days in the preceding month. A total of 20.2% of respondents reported being very worried about having a serious disease (ie, scored 6 or higher on 7-point Likert scale), and 17.6% and 14.8%, respectively, reported that their symptoms caused major impairment of social functioning and with the activities of daily living. These data suggest that a significant proportion of Canadians with digestive problems are not satisfied with their wait time for gastroenterology consultation. Furthermore, while awaiting consultation, many patients experience an impaired quality of life because of their gastrointestinal symptoms.
Les longs temps d’attente pour obtenir des soins de santé sont devenus un problème marqué au Canada. Dans le cadre du projet des ressources humaines de l’Association canadienne de gastroentérologie, les auteurs ont préparé un questionnaire afin de sonder les patients au sujet des temps d’attente afin d’obtenir une première consultation en gastroentérologie et de constater leurs répercussions. Au total, 916 patients de six villes du Canada ont rempli le questionnaire lors de leur première consultation. Les temps d’attente autodéclarés variaient considérablement, 26,8 % des répondants déclarant une attente inférieure à deux semaines, 52,4 %, à un mois et 77,1 %, à moins de trois mois, ainsi que 12,5 % une attente de plus de six mois et 3,6 %, de plus d’un an. Le tiers des patients trouvaient leur attente trop longue, 9 % qualifiant leur attente de « beaucoup trop longue ». En fait, 96,4 % des patients trouvaient que l’attente maximale devrait être inférieure à trois mois, 78,9 %, inférieure à un mois et 40,3 %, inférieure à deux semaines. Chez les personnes qui travaillaient ou étaient aux études, 22,6 % ont déclaré avoir raté au moins une journée de travail ou d’école en raison de leurs symptômes le mois précédant leur rendez-vous, et 9,0 % ont déclaré en avoir raté au moins cinq journées au cours de cette période. Au total, 20,2 % des répondants ont déclaré craindre énormément d’être atteints d’une grave maladie (ils ont obtenu un résultat de 6 ou plus sur l’échelle de Likert de 7 points), et 17,6 % et 14,8 %, respectivement, ont déclaré que leurs symptômes nuisaient beaucoup à leur fonctionnement social et aux activités de leur vie quotidienne. Ces données laissent supposer qu’une forte proportion de Canadiens ayant des troubles digestifs ne sont pas satisfaits du temps d’attente avant d’obtenir une consultation en gastroentérologie. De plus, en attendant leur consultation, bon nombre d’entre eux voient leur qualité de vie diminuer en raison de leurs symptômes gastro-intestinaux.