Financial and work satisfaction: impacts of participation in primary care reform on physicians in ontario

Healthc Policy. 2009 Nov;5(2):e161-76.

Abstract

Governments in Ontario have promised family physicians (FPs) that participation in primary care reform would be financially as well as professionally rewarding. We compared work satisfaction, incomes and work patterns of FPs practising in different models to determine whether the predicted benefits to physicians really materialized. Study participants included 332 FPs in Ontario practising in five models of care. The study combined self-reported survey data with administrative data from ICES and income data from the Canada Revenue Agency. FPs working in non-fee-for-service (FFS) models had higher levels of work satisfaction than those in FFS models. Incomes were similar across groups prior to the advent of primary care reform. Incomes of family health network FPs rose by about 30%, while family health group FPs saw increases of about 10% and those in FFS experienced minimal changes or decreases. Self-reported change in income was not reliable, with only 47% of physicians correctly identifying whether their income remained stable, increased or decreased. The availability of a variety of FFS- and non-FFS-based payment options, each designed to accommodate physicians with different types or styles of practice, may be a useful tool for governments as they grapple with issues of physician recruitment and retention.

En Ontario, les gouvernements ont promis aux médecins de famille que leur participation à la réforme des soins de santé primaires comporterait des avantages à la fois financiers et professionnels. Nous avons comparé la satisfaction au travail, le revenu et les régimes de travail de médecins de famille œuvrant dans divers modèles de pratique, afin de déterminer si les avantages prévus se sont effectivement matérialisés. Cette étude comptait sur la participation de 332 médecins de famille en Ontario œuvrant selon cinq modèles de prestation de soins. Nous avons tenu compte de données de sondage déclarées volontairement par les médecins ainsi que de données administratives provenant de l'Institut de recherche en services de santé (IRSS) et de l'Agence du revenu du Canada. Les médecins de famille qui travaillent selon des modèles autres que la rémunération à l'acte (RAA) ont indiqué de meilleurs taux de satisfaction au travail que ceux qui fonctionnent selon la RAA. Avant l'instauration de la réforme des soins de santé primaires, les revenus entre les groupes étaient similaires. Le revenu des médecins qui travaillent dans les réseaux de santé familiale a augmenté de 30 pour cent et celui des médecins qui travaillent dans les groupes de santé familiale a augmenté de 10 pour cent, tandis que les médecins qui travaillent selon la RAA ont vu peu de changement ou une diminution de leur revenu. Les fluctuations de revenu déclarées volontairement ne sont pas fiables, car seulement 47 pour cent des médecins ont indiqué avec précision si leur revenu s'était maintenu, avait augmenté ou avait diminué. La présence d'une variété de modèles de rémunération (RAA ou non), qui sont conçus pour offrir aux médecins différents types et divers styles de pratique, peut s'avérer un outil pratique pour les gouvernements, car elle permet d'aborder la question du recrutement et du maintien en poste des médecins.