Use of thyroid-stimulating hormone tests for identifying primary hypothyroidism in family medicine patients

Can Fam Physician. 2017 Sep;63(9):e389-e394.

Abstract

Objective: To assess the use of thyroid-stimulating hormone (TSH) tests for identifying primary hypothyroidism in 2 academic family medicine settings.

Design: Descriptive study involving a retrospective electronic chart review of family medicine patients who underwent TSH testing.

Setting: Two academic family practice sites: one site is within a tertiary hospital in Toronto, Ont, and the other is within a community hospital in Newmarket, Ont.

Participants: A random sample of 205 adult family medicine patients who had 1 or more TSH tests for identifying potential primary hypothyroidism between July 1, 2009, and September 15, 2013. Exclusion criteria included a previous diagnosis of any thyroid condition or abnormality, as well as pregnancy or recent pregnancy within the year preceding the study period.

Main outcome measures: The proportion of normal TSH test results and the proportion of TSH tests that did not conform to test-ordering guidelines.

Results: Of the 205 TSH test results, 200 (97.6%, 95% CI 94.4% to 99.2%) showed TSH levels within the normal range. All 5 patients with abnormal TSH test results had TSH levels above the upper reference limits. Nearly one-quarter (22.4%, 95% CI 16.9% to 28.8%) of tests did not conform to test-ordering guidelines. All TSH tests classified as not conforming to test-ordering guidelines showed TSH levels within normal limits. There was a significant difference (P < .001) between the proportions of nonconforming TSH tests at the tertiary site (14.3%, 95% CI 8.2% to 22.5%) and the community site (31.0%, 95% CI 22.1% to 41.0%). Preliminary analyses examining which variables might be associated with abnormal TSH levels showed that only muscle cramps or myalgia (P = .0286) and a history of an autoimmune disorder (P = .0623) met or approached statistical significance.

Conclusion: In this study, the proportion of normal TSH test results in the context of primary hypothyroidism case finding and screening was high, and the overall proportion of TSH tests that did not conform to test-ordering guidelines was relatively high as well. These results highlight a need for more consistent TSH test-ordering guidelines for primary hypothyroidism and perhaps some educational interventions to help curtail the overuse of TSH tests in the family medicine setting.

Objectif: Vérifier de quelle façon on prescrit le dosage de l’hormone thyréotrope (TSH) pour détecter l’hypothyroïdie primaire dans 2 cliniques de médecine familiale universitaires.

Type d’étude: Étude descriptive à l’aide d’une revue rétrospective des dossiers électroniques de patients en médecine familiale ayant subi un dosage de la TSH.

Contexte: Deux cliniques universitaires de médecine familiale en Ontario : une située dans un hôpital tertiaire de Toronto et l’autre, dans un hôpital communautaire à Newmarket.

Participants: Un échantillon aléatoire de 205 patients adultes en médecine familiale qui avaient subi au moins un dosage de la TSH pour éliminer la possibilité d’une hypothyroïdie primaire, entre le 1er juillet 2009 et le 15 septembre 2013. Les critères d’exclusion comprenaient un diagnostic antérieur de maladie ou d’anomalie thyroïdienne, de même qu’une grossesse en cours ou survenue dans l’année précédant l’étude.

Principaux paramètres à l’étude: La proportion des résultats normaux du dosage de la TSH et la proportion des examens non conformes aux lignes directrices relatives à l’ordonnance de ces examens.

Résultats: Sur les 205 résultats de TSH, 200 (97,6 %, IC à 95 % 94,4 % à 99,2 %) étaient dans les limites normales. Les 5 patients avec des résultats anormaux avaient tous des niveaux dépassant la limite supérieure de la normalité. Près du quart des demandes d’examen (22,4 %, IC à 95 % 16,9 % à 28,8 %) ne respectaient pas les directives relatives aux ordonnances d’examens. Tous les résultats des examens considérés non conformes aux directives étaient dans les limites normales. Il y avait une différence significative (P < .001) entre la proportion des demandes non conformes provenant de l’hôpital tertiaire (14,3 % IC à 95 % 8,2 % à 22,5 %) et de celles provenant de l’hôpital communautaire (31,0 % IC à 95 % 22,1 % à 41,0 %). Des analyses préliminaires visant à déterminer les variables susceptibles d’être associées aux niveaux de TSH anormaux montraient que seules les crampes musculaires ou les myalgies (P = .0286) et des antécédents de maladie auto-immune (P = .0623) présentaient une signification statistique ou s’en approchaient.

Conclusion: Dans cette étude où des dosages de la TSH étaient prescrits comme dépistage d’une éventuelle hypothyroïdie primaire, la proportion des résultats normaux était élevée et celle des demandes d’examen non conformes aux directives était également relativement haute. Ces résultats suggèrent la nécessité de lignes directrices plus précises pour la prescription de ce type de demande et peut-être aussi celle de certaines séances de formation pour réduire le nombre excessif des demandes de dosages de la TSH inutiles dans les cliniques de médecine familiale.

Publication types

  • Multicenter Study

MeSH terms

  • Adult
  • Biomarkers / blood
  • Family Practice / methods*
  • Female
  • Guideline Adherence / economics
  • Guideline Adherence / statistics & numerical data
  • Humans
  • Hypothyroidism / blood*
  • Hypothyroidism / diagnosis
  • Hypothyroidism / epidemiology
  • Male
  • Mass Screening / economics
  • Middle Aged
  • Ontario / epidemiology
  • Practice Patterns, Physicians'
  • Retrospective Studies
  • Risk Factors
  • Thyrotropin / blood*

Substances

  • Biomarkers
  • Thyrotropin