Collaboration between primary care and psychiatric services: does it help family physicians?

Can Fam Physician. 2006 Jul;52(7):876-7.

Abstract

Objective: To compare family physicians' reports of their experiences managing patients with psychiatric disorders in settings with and without access to collaborative mental health services.

Design: Survey using a questionnaire adapted from a similar study in Australia. Family physicians were asked about their knowledge, skills, and degree of comfort in managing the following psychiatric disorders derived from the primary care version of the 10th edition of the International Classification of Diseases: psychosis, depression, anxiety, childhood disorders, and stress-related disorders. We also compared the 2 groups of physicians regarding their satisfaction with mental health services in general.

Setting: The Capital District Health Authority (CDHA) in Nova Scotia.

Participants: All family physicians practising in the CDHA.

Main outcome measures: Self-reported knowledge, skills, and degree of comfort in managing psychiatric problems; satisfaction with mental health services, adjusted for family physicians' demographics; and stated interest in mental health.

Results: We received 101 responses (37 from physicians with access to collaborative care and 64 from physicians without access) from 7 communities in the CDHA. Family physicians who had access to collaborative care reported significantly greater knowledge in the areas of psychosis, alcohol or substance use, and childhood behavioural problems; and better skills in managing psychosis, alcohol or substance use, childhood depression or anxiety, childhood behavioural disorders, and relationship problems. Their comfort levels in managing relationship problems and childhood behavioural disorders were also significantly higher. Family physicians with access to collaborative care were significantly more satisfied with mental health services, over and above shared care. All these differences remained significant after controlling for sex, level of interest in mental health, and years in practice.

Conclusion: Family physicians with access to collaborative care reported greater knowledge, better skills, and more comfort in managing psychiatric disorders and greater satisfaction with mental health services. Further work is needed to establish why this is so and to determine any effect on patient outcomes, such as symptoms, quality of life, and psychosocial functioning.

OBJECTIF: Comparer les rapports des médecins de famille sur leurs expériences du traitement des patients souffrant de troubles psychiatriques, selon qu’ils ont accès ou non à des services de soins de santé mentale en collaboration.

TYPE D’ÉTUDE: Questionnaire adapté d’une étude australienne similaire. On interrogeait les médecins sur leurs connaissances, habiletés et degré de confort concernant le traitement de patients souffrant des troubles psychiatriques suivants, tirés de la 10e édition de la Classification internationale des maladies, psychoses, dépression, anxiété, troubles de l’enfance et conditions reliées au stress. On a également comparé la satisfaction des 2 groupes de médecins de famille à l’égard des services de santé mentale en général.

CONTEXTE: Le Capital District Health Authority (CDHA) de Nouvelle-Écosse.

PARTICIPANTS: Tous les médecins de famille exerçant au sein de la CDHA.

PRINCIPAUX PARAMÈTRES À L’ÉTUDE: Auto-évaluation des connaissances, des habiletés et du degré de confort concernant le traitement des problèmes psychiatriques; satisfaction à l’égard des services de santé mentale, ajustée en fonction des caractéristiques démographiques des participants et de leur intérêt déclaré pour la santé mentale.

RÉSULTATS: Nous avons reçu 101 réponses (37 médecins ayant accès à des services en collaboration et 64 n’y ayant pas accès) de 7 collectivités servies par la CDHA. Ceux qui avaient accès à des soins en collaboration déclaraient avoir une connaissance considérablement meilleure des psychoses, de l’alcoolisme et de la toxicomanie, et des troubles de comportement des enfants, et être plus habiles et à l’aise pour traiter ces troubles et la dépression, l’anxiété ainsi que les problèmes relationnels. Les médecins ayant accès aux soins en collaboration rapportaient un degré de satisfaction considérablement plus élevé à l’égard des services de santé psychiatriques, abstraction faite des soins partagés. Toutes ces différences demeuraient significatives après corrections en fonction du sexe, du niveau d’intérêt pour la santé mentale et des années de pratique des répondants.

CONCLUSION: Les médecins de famille ayant accès à des soins en collaboration déclaraient avoir des connaissances et des habiletés plus grandes, se disaient plus à l’aise de traiter les troubles psychiatriques, et rapportaient plus de satisfaction à l’égard des services de santé mentale. D’autres études seront nécessaires pour établir les raisons de cette situation et pour déterminer les effets éventuels sur les résultats pour les patients, dont les symptômes, la qualité de vie et le fonctionnement psychosocial.

Publication types

  • Comparative Study

MeSH terms

  • Adult
  • Attitude of Health Personnel
  • Clinical Competence
  • Family Practice*
  • Female
  • Health Care Surveys
  • Health Services Accessibility*
  • Humans
  • Interdisciplinary Communication
  • Male
  • Mental Disorders / therapy*
  • Mental Health Services*
  • Middle Aged