Adoption of the chronic care model to improve HIV care: in a marginalized, largely aboriginal population

Can Fam Physician. 2013 Jun;59(6):650-7.

Abstract

Objective: To measure the effectiveness of implementing the chronic care model (CCM) in improving HIV clinical outcomes.

Design: Multisite, prospective, interventional cohort study.

Setting: Two urban community health centres in Vancouver and Prince George, BC.

Participants: Two hundred sixty-nine HIV-positive patients (18 years of age or older) who received primary care at either of the study sites.

Intervention: Systematic implementation of the CCM during an 18-month period.

Main outcome measures: Documented pneumococcal vaccination, documented syphilis screening, documented tuberculosis screening, antiretroviral treatment (ART) status, ART status with undetectable viral load, CD4 cell count of less than 200 cells/mL, and CD4 cell count of less than 200 cells/mL while not taking ART compared during a 36-month period.

Results: Overall, 35% of participants were women and 59% were aboriginal persons. The mean age was 45 years and most participants had a history of injection drug use that was the presumed route of HIV transmission. During the study follow-up period, 39 people died, and 11 transferred to alternate care providers. Compared with their baseline clinical status, study participants showed statistically significant (P < .001 for all) increases in pneumococcal immunization (54% vs 84%), syphilis screening (56% vs 91%), tuberculosis screening (23% vs 38%), and antiretroviral uptake (47% vs 77%), as well as increased viral load suppression rates among those receiving ART (72% vs 90%). Stable housing at baseline was associated with a 4-fold increased probability of survival. Aboriginal ethnicity was not associated with better or worse outcomes at baseline or at follow-up.

Conclusion: Application of the CCM approach to HIV care in a marginalized, largely aboriginal patient population led to improved disease screening, immunization, ART uptake, and virologic suppression rates. In addition to addressing underlying social determinants of health, a paradigm shift away from an "infectious disease" approach to a "chronic disease management" approach to HIV care for marginalized populations is strongly recommended.

Objectif: Déterminer à quel point l’adoption du modèle de soins chroniques (MSC) peut améliorer les issues cliniques du SIDA.

Type d’étude: Étude de cohorte prospective, multicentrique et interventionnelle.

Contexte: Deux centres de santé communautaires urbains de Vancouver et Prince Georges, BC.

Participants: Un total de 269 sidatiques séropositifs (18 ans et plus) recevant des soins primaires à l’un des sites de l’étude.

Intervention: Mise en place systématique du MSC sur une période de 18 mois.

Principaux paramètres à l’étude: On a comparé l’état de vaccination contre le pneumocoque, le dépistage pour la syphilis et pour la tuberculose, l’état du traitement antirétroviral (TAR), l’état du TAR avec charge virale indécelable et la numération inférieure à 200 cellules/mL des cellules CD4 avec ou sans TAR, et ce, au début et à la fin d’une période de 36 mois.

Résultats: Dans l’ensemble, 35 % des participants étaient des femmes et 59 % des Autochtones. L’âge moyen était de 45 ans et la plupart des participants avaient déjà utilisé des drogues en injection, voie présumée de transmission du SIDA. Au cours de la période de suivi, 39 participants sont morts et 11 ont été transférés à d’autres soignants. Par rapport à leur état clinique initial, les participants à l’étude ont présenté des augmentations statistiquement significatives (P < ,001 pour l’ensemble des paramètres) de la vaccination contre le pneumocoque (54 % vs 84 %), du dépistage de la syphilis (56 % vs 91 %), du dépistage de la tuberculose (23 % vs 38 %) et de la prise d’antirétroviraux (47 % vs 90 %). Chez ceux qui avaient un logement stable initialement, la probabilité de survie était 4 fois plus grande. L’ethnicité autochtone n’était pas associée à des issues meilleures ou pires au début ou au suivi.

Conclusion: L’adoption du MSC pour le traitement du SIDA dans une population marginalisée composée en grande partie d’Autochtones a entraîné des améliorations dans le dépistage de maladies, la vaccination, le TAR et les taux de suppression virologiques. Non seulement doit-on s’occuper des déterminants sociaux de la santé, mais il est fortement recommandé d’abandonner l’approche de « maladie infectieuse » pour adopter celle de « traitement de maladie chronique » pour traiter le SIDA dans des populations marginalisées.

Publication types

  • Clinical Trial
  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adult
  • Anti-HIV Agents / therapeutic use
  • Canada
  • Chronic Disease / therapy
  • Community Health Centers*
  • Female
  • HIV Seropositivity / ethnology
  • HIV Seropositivity / therapy*
  • Humans
  • Indians, North American*
  • Male
  • Medication Adherence / ethnology
  • Middle Aged
  • Outcome and Process Assessment, Health Care*
  • Patient Care Team
  • Pneumococcal Vaccines
  • Pneumonia, Pneumococcal / prevention & control
  • Quality Indicators, Health Care
  • Social Marginalization
  • Syphilis / diagnosis
  • Tuberculosis, Pulmonary / diagnosis
  • Urban Health Services*
  • Viral Load

Substances

  • Anti-HIV Agents
  • Pneumococcal Vaccines